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Les marchés évoluent prudemment ce jeudi, marqués par une hausse de l'inflation en Nouvelle-Zélande, des négociations commerciales tendues entre les États-Unis et le Japon, ainsi que l'attente d'une décision cruciale de la BCE.

Contexte global : Incertitudes et tensions persistantes

Les marchés restent nerveux face aux tensions commerciales exacerbées par les récentes mesures tarifaires du président Trump envers la Chine, portant les droits de douane à un niveau inédit de 245%. Malgré des signes encourageants venant des discussions avec le Japon, la volatilité demeure élevée. Le président de la Fed, Jerome Powell, a renforcé l'inquiétude en évoquant un possible ralentissement économique couplé à des pressions inflationnistes accrues, laissant planer le spectre de la stagflation.

Forex : Inflation en Nouvelle-Zélande, prudence au Japon

• NZD/USD progresse légèrement à 0,5936 après une inflation trimestrielle supérieure aux attentes (2,5% contre 2,3% anticipés), confirmant une pression inflationniste persistante en Nouvelle-Zélande.

• USD/JPY affiche une hausse notable (+0,60%) à 142,78, stimulée par des propos accommodants de la BoJ, malgré une incertitude élevée liée aux tensions commerciales.

• AUD/USD recule légèrement à 0,6355 malgré un chômage australien meilleur qu'attendu (4,1% contre 4,2% prévus), pénalisé par l'aversion au risque liée au contexte global.

Indices boursiers : Europe en attente de la BCE, Wall Street en baisse

En Europe, les principaux indices anticipent une ouverture en baisse (CAC 40 attendu à -0,32%) dans l'attente de la réunion de la BCE, qui devrait abaisser ses taux pour la septième fois en un an afin de contrer les impacts négatifs des tensions tarifaires américaines.

À Wall Street, le secteur technologique a subi une sévère correction mercredi, entraînant le Nasdaq à -3%, principalement à cause des nouvelles restrictions sur les exportations de puces vers la Chine qui ont impacté Nvidia (-6,9%) et AMD (-7,3%). Le marché attend désormais avec anxiété les résultats de TSMC.

Matières premières : Or au sommet, pétrole en hausse

• L'or a atteint un nouveau record historique à 3 357 $ l'once, soutenu par l'afflux vers les actifs refuges en raison des tensions géopolitiques et des incertitudes économiques.

• Le pétrole WTI gagne du terrain à environ 62,50 $ le baril, dopé par les nouvelles sanctions américaines sur l'Iran et les réductions de production annoncées par l'OPEP.

Cryptomonnaies : Bitcoin stable malgré les spéculations

Le Bitcoin évolue autour de 84 500 $, soutenu par une accumulation notable des "baleines" qui pourraient anticiper un mouvement haussier majeur. Par ailleurs, une spéculation intense suggère qu'une éventuelle acquisition massive de BTC par les États-Unis pourrait propulser le prix du Bitcoin vers des niveaux inédits.

Conclusion et perspectives : Vigilance accrue requise

Les marchés resteront probablement très réactifs aux annonces de la BCE aujourd'hui à 14h15, ainsi qu'aux développements commerciaux entre les États-Unis, la Chine et le Japon. Une stratégie de prudence est recommandée tant que les incertitudes économiques et géopolitiques demeurent élevées.

🔑 Mini-récap des événements majeurs du jour :

• Décision de taux de la BCE à 14h15.

• Indicateur Philly Fed et inscriptions au chômage US.

• Résultats trimestriels de TSMC et Netflix.

Niveaux techniques clés :

• EUR/USD : Résistance majeure à 1,1360 (option expirant aujourd'hui à 775M).

• USD/JPY : Niveau pivot à surveiller à 143,50 (option expirant aujourd'hui à 853M).

• Or (XAU/USD) : Support clé autour des 3 300 $ pour tout repli technique.

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Cet article a été rédigé par une IA.

Les marchés mondiaux démarrent la séance dans l’incertitude, secoués par les derniers rebondissements sur le front des droits de douane américains. La croissance meilleure qu’attendu en Chine n’a pas suffi à dissiper les craintes, tandis que l’Europe et les États-Unis surveillent de près de nouvelles annonces potentielles de la Maison Blanche.

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Contexte global

La journée s’ouvre sous le signe de la prudence, notamment en Asie où la plupart des indices ont terminé en baisse. Les menaces de Donald Trump portant sur de possibles tarifs supplémentaires visent désormais plusieurs secteurs, allant des semi-conducteurs aux « minéraux critiques », domaines dans lesquels la Chine domine largement. Cette escalade tarifaire intervient alors même que Pékin a publié un produit intérieur brut (PIB) de 5,4 % pour le premier trimestre, dépassant les attentes (5,1 %).
Les investisseurs craignent néanmoins que ces chiffres, encourageants sur le papier, ne tiennent pas compte de l’impact réel de la guerre commerciale qui s’est intensifiée début avril. En Europe, la Banque centrale européenne (BCE) devrait, selon plusieurs observateurs, procéder à une nouvelle baisse de taux ce jeudi afin de soutenir une croissance déjà fragilisée par les menaces de récession mondiale.

Forex

• Dollar US (USD) : Le billet vert reste proche de ses plus bas depuis 2022, sous l’effet des paris de marché prévoyant un assouplissement monétaire plus agressif de la Fed. Certains anticipent jusqu’à 100 points de base de baisse cumulée d’ici la fin de l’année.

• Livre sterling (GBP) : Le GBP/USD évolue près de ses plus hauts de six mois autour de 1,3250, soutenu par les bons chiffres de l’emploi et les anticipations d’inflation au Royaume-Uni. Les investisseurs attendent néanmoins la publication des chiffres de l’IPC britannique, qui pourraient valider (ou non) l’option de nouvelles baisses de taux par la Banque d’Angleterre.

• Euro (EUR) : L’EUR/USD se maintient autour de 1,13-1,14, favorisé par la faiblesse du dollar. La perspective d’un assouplissement de la BCE limite toutefois la hausse de la monnaie unique, d’autant que la volatilité pourrait s’amplifier après les ventes au détail américaines et le discours du président de la Fed, Jerome Powell, prévus en fin de journée.

• Yen (JPY) : Le yen progresse face au dollar. L’incertitude autour de la politique commerciale américaine et l’éventualité de nouvelles hausses de taux par la Banque du Japon soutiennent cette monnaie refuge.

Indices boursiers

• Asie : Les places asiatiques ont cédé du terrain. Le Nikkei japonais recule dans le sillage des inquiétudes sur le commerce, tandis que Hong Kong sous-performe, plombé par la chute des valeurs technologiques.

• Europe : Les contrats à terme signalent une ouverture en nette baisse. Les investisseurs digèrent les menaces de nouveaux droits de douane sur les métaux stratégiques et redoutent des représailles de Pékin. La prudence domine également à la veille d’annonces clés de la BCE, qui devrait confirmer un virage encore plus accommodant pour soutenir la croissance.

• États-Unis : Wall Street a fini en repli modéré hier, dans des volumes réduits. Les solides résultats de grandes banques américaines (Bank of America, Citigroup) n’ont pas suffi à compenser la nervosité liée aux déclarations de Trump. Les valeurs technologiques, notamment les semi-conducteurs, ont été bousculées après l’annonce de nouvelles restrictions vers la Chine.

Matières premières

• Or : Le métal précieux poursuit son ascension et tutoie désormais les 3 300 USD l’once. Le regain d’aversion au risque, combiné à la perspective de taux réels plus faibles aux États-Unis, entretient l’attrait pour l’or. Bien que les indicateurs techniques signalent parfois des niveaux de surachat, le sentiment global reste orienté à la hausse.

• Pétrole : Le WTI se maintient sous les 61 USD le baril, lesté par l’incertitude entourant la demande mondiale. L’Agence Internationale de l’Énergie et l’OPEP ont toutes deux revu à la baisse leurs prévisions de croissance, notamment à cause de la guerre commerciale qui pèse sur les échanges et la confiance des investisseurs.

Cryptomonnaies

Peu de mouvements majeurs sont à signaler sur le marché des cryptos, dans un contexte où les investisseurs se concentrent avant tout sur le risque macroéconomique et les politiques douanières. Le Bitcoin (BTC) oscille toujours dans une fourchette étroite, faute de catalyseurs clairs.

Conclusion et perspectives

La session du jour risque d’être rythmée par :

1. L’Inflation britannique : une légère détente des prix renforcerait les pronostics d’un assouplissement de la Banque d’Angleterre dès mai.

2. Les ventes au détail américaines : un baromètre crucial pour estimer l’impact des tensions commerciales sur la consommation.

3. Le discours de Jerome Powell : toute inflexion du ton de la Fed pourrait raviver la volatilité sur le marché des changes et des actions.

Les investisseurs doivent donc rester attentifs aux multiples annonces liées aux droits de douane, en particulier les projets de taxes américaines sur les métaux rares. En parallèle, il faudra évaluer la capacité de la Chine à soutenir son élan de croissance, et l’ampleur des mesures de relance que Pékin serait prête à déployer.

Mini-récap des événements majeurs

• 08h00 : Publication de l’IPC britannique

• 14h30 : Ventes au détail US et production industrielle

• 19h30 : Discours de Jerome Powell (Fed)

• Jeudi 17 avril : Décision de la BCE sur les taux

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Cet article a été rédigé par une IA.

Les marchés démarrent la séance sur un ton incertain, portés par les annonces d’allègements temporaires de Donald Trump sur certains secteurs clés et des résultats d’entreprises contrastés. L’or flirte toujours avec des niveaux records, tandis que la tension commerciale persiste entre Washington et Pékin. Les investisseurs attendent désormais plus de clarté pour confirmer un vrai mouvement directionnel.

Contexte global

Les investisseurs digèrent encore la décision de l’administration Trump de mettre en place des exemptions tarifaires, notamment pour l’électronique et possiblement l’automobile. Si ce geste a brièvement redonné confiance au marché, le président américain a néanmoins prévenu que ces mesures pourraient n’être que temporaires, alimentant une volatilité latente.

En Europe, la publication des résultats trimestriels de LVMH a déçu, reflétant une baisse organique des ventes (-3 %) sous la pression du ralentissement en Chine et aux États-Unis. Les marchés surveillent aussi de près l’indicateur ZEW en Allemagne, attendu aujourd’hui, pour évaluer l’humeur économique européenne avant la décision de la Banque centrale européenne prévue jeudi.

Aux États-Unis, les inquiétudes liées aux tarifs douaniers s’ajoutent aux anticipations d’une politique monétaire plus accommodante de la Fed en 2025. Les opérateurs attendent la conférence de Jerome Powell demain, à la recherche de signaux clairs sur le rythme de possibles baisses de taux.

Forex

Sur le marché des devises, l’USD reste affaibli par les attentes d’un assouplissement monétaire de la Réserve fédérale. Le JPY profite toujours de son statut de valeur refuge et évolue près de ses plus hauts de plusieurs mois autour de 143, soutenu par les craintes persistantes sur la croissance mondiale. D’un autre côté, des espoirs de deal commercial entre les États-Unis et le Japon limitent la hausse du yen.

En Australie, la publication des Minutes de la RBA a confirmé que la banque centrale se tient prête à revoir sa politique monétaire lors de la prochaine réunion, tout en soulignant que la décision n’était pas « prédéterminée ». L’AUD/USD se maintient au-dessus de 0,63, aidé par un léger regain d’appétit pour le risque en Asie.

Indices boursiers

Les places européennes affichent une ouverture en ordre dispersé : le CAC 40 est annoncé en léger recul, pénalisé par le coup de froid sur le luxe après LVMH, tandis que le DAX allemand profite de l’éclaircie sur l’automobile, dans l’attente de précisions sur les exemptions tarifaires américaines. À Londres, le FTSE bénéficie des perspectives d’une livre plus stable.

Wall Street a terminé la veille en hausse modérée, appuyée par la bonne tenue des bancaires (Goldman Sachs) et un léger rebond d’Apple grâce à l’exemption des smartphones dans la guerre commerciale. Toutefois, la prudence reste de mise tant que les menaces de relèvement des droits de douane planent.

Matières premières

L’or conserve un biais positif, solidement installé au-dessus de 3 200 dollars l’once. Le métal jaune reste soutenu par les craintes de récession aux États-Unis et la perspective d’une Fed plus accommodante. Les traders surveillent toutefois une possible consolidation technique en raison d’un RSI proche de la zone de surachat.

Le pétrole (WTI) se maintient autour de 61 dollars le baril, porté par l’annonce de Trump envisageant de nouvelles exemptions tarifaires et par des importations chinoises de brut plus robustes qu’attendu. Les perspectives de croissance mondiale, néanmoins, demeurent brouillées par les tensions sino-américaines, limitant le potentiel haussier.

Cryptomonnaies

Le Bitcoin a brièvement franchi les 85 000 dollars avant de refluer autour de 84 600 dollars, stimulé par l’optimisme général autour des possibles assouplissements tarifaires. La dynamique reste toutefois fragile : les volumes d’échanges sur les futures et les options montrent un sentiment mitigé, et la prime sur certains stablecoins baisse en Chine, signe d’une demande en repli.

Conclusion et perspectives

Pour cette séance, l’attention se porte sur :

• Les indicateurs macro (ZEW en Allemagne, Empire State Manufacturing Index aux États-Unis).

• La poursuite de la saison des résultats d’entreprises, particulièrement sur le secteur bancaire US et le luxe en Europe.

• Les discours des banquiers centraux, dont Jerome Powell mercredi, susceptibles de clarifier le rythme de la politique monétaire américaine.

La journée devrait rester volatile, avec un biais prudent. Les opérateurs attendent davantage de certitudes sur la trajectoire tarifaire américaine et sur la capacité des entreprises à absorber le choc. À surveiller :

• Sur EUR/USD : le seuil de 1,1360 comme baromètre d’appétit pour le risque.

• Sur USD/JPY : le niveau de 143,00 pourrait valider un mouvement vendeur supplémentaire en cas de cassure.

• Sur l’or : la zone de 3 200 reste clé ; un franchissement clair des 3 245-3 246 ouvrirait la voie à de nouveaux records.

Mini-récap – Événements du jour

• ZEW Allemagne (11h00 CET) : Sentiment économique attendu en amélioration modérée ou stabilité.

• Empire State Manufacturing (14h30 CET) : Baromètre d’activité industrielle dans l’État de New York.

• Résultats d’entreprises : Poursuite de la saison aux États-Unis (Bank of America, Citigroup, etc.).

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Cet article a été rédigé par une IA.

Les marchés financiers entament la semaine dans une atmosphère toujours aussi électrique. Les annonces successives de la Maison Blanche sur les droits de douane, en particulier vis-à-vis de la Chine, sèment la confusion et entretiennent la volatilité. Pourquoi est-ce important ? Parce que le climat d’incertitude pèse sur les décisions d’investissement, l’évolution des devises et, plus globalement, sur l’ensemble de l’économie mondiale.

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Contexte global

Après avoir imposé des surtaxes drastiques (jusqu’à 145 %) sur les importations chinoises, l’administration américaine a récemment annoncé des “exemptions temporaires” pour certains produits électroniques (smartphones, ordinateurs, composants de semi-conducteurs). Cependant, cette pause reste fragile : le président Trump et son secrétaire au Commerce ont prévenu que des taxes spécifiques sur les semi-conducteurs et d’autres articles high-tech pourraient être décidées “dans les prochaines semaines”.

En Asie, les investisseurs ont d’abord salué l’idée d’allègements tarifaires, provoquant un sursaut des Bourses de Tokyo et Hong Kong. Toutefois, la crainte d’un nouveau revirement de la Maison Blanche a vite tempéré l’enthousiasme. Les indicateurs de confiance se détériorent, et la menace d’une récession plane si les tensions commerciales se prolongent.

Du côté européen, on entrevoit un début de séance en hausse, porté par l’espoir d’une détente douanière. La BCE, qui se réunit jeudi, devrait se pencher sur l’impact de ces guerres commerciales sur la croissance et l’inflation de la zone euro. Certains analystes n’excluent pas une nouvelle baisse de taux dans les prochains mois si la conjoncture se dégrade.

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Forex

Sur le marché des changes, le Dollar américain reste sous pression. Le faible niveau de confiance dans l’économie US, conjugué aux spéculations d’au moins trois baisses de taux par la Fed cette année, pèse sur le billet vert.

• JPY (Yen japonais) : le Yen conserve un biais positif grâce à son statut de valeur refuge, soutenu par l’escalade commerciale entre les États-Unis et la Chine.

• AUD (Dollar australien) : l’amélioration (toute relative) du climat sur les exportations vers la Chine a favorisé un léger rebond de l’Aussie.

• EUR (Euro) : l’Euro en profite également pour se maintenir dans la zone des 1,13-1,14 USD. Les marchés surveilleront cependant la communication de la BCE jeudi.

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Indices boursiers

• Asie : Tokyo a grimpé d’environ 1,5 % ce matin, emmenée par les fournisseurs de semi-conducteurs et les sous-traitants Apple, de même que Hong Kong qui s’est envolée de plus de 2 %. Néanmoins, la prudence reste de mise.

• Europe : Les contrats à terme annoncent une ouverture en hausse de 2 % ou plus sur certains indices, portée par les espoirs d’une issue négociée entre Washington et Pékin. Le secteur technologique pourrait reprendre des couleurs, quoique l’instabilité politique demeure un frein.

• États-Unis : Wall Street a terminé la semaine dernière sur un ton positif, notamment grâce à des résultats bancaires supérieurs aux attentes (JPMorgan, Wells Fargo). Cette semaine, place à Goldman Sachs, Bank of America et Citigroup, mais aussi à de grands noms de la tech (TSMC, etc.). L’enjeu ? Voir si l’incertitude géopolitique aura pesé sur leurs prévisions de fin d’année.

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Matières premières

• Or : Le métal précieux flirte avec des records, oscillant autour des 3 240-3 245 $ l’once. La crainte d’un ralentissement économique mondial et l’attrait pour les actifs refuges dopent le prix de l’or, que certains voient monter encore plus haut si la situation ne se calme pas.

• Pétrole : Le WTI demeure sous les 62 $ le baril. Les inquiétudes relatives à la demande globale, combinées à des signaux d’augmentation de l’offre (OPEP+), limitent la progression des cours, malgré l’éventualité de sanctions américaines renforcées contre l’Iran.

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Cryptomonnaies

• Bitcoin : Le BTC évolue autour de 85 000 $. Malgré la volatilité généralisée des marchés, certains acteurs institutionnels (à l’image de grands fonds ou de PDG comme Michael Saylor) poursuivent leurs acquisitions de BTC, estimant que les incertitudes macroéconomiques renforcent son attrait de “réserve de valeur alternative”.

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Conclusion et perspectives

Les investisseurs naviguent dans une mer agitée, entre surenchère tarifaire, rumeurs d’accord et divergences internes à l’administration américaine. La publication, mercredi, des Ventes au Détail US et surtout l’intervention du président de la Fed Jerome Powell pourraient orienter le Dollar et confirmer (ou non) le scénario d’un cycle de baisse des taux. Les résultats trimestriels de grandes banques et valeurs technologiques offriront aussi un baromètre essentiel pour évaluer l’impact réel des tensions commerciales sur l’économie.

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Mini-récap – Points à surveiller aujourd’hui

• Données clés :

  • Ventes au Détail US (mercredi)

  • Discours de Jerome Powell (mercredi)

  • Décision de la BCE (jeudi)

  • PIB chinois (mercredi)

• Niveaux techniques :

  • Or (XAU/USD) : Support vers 3 200 $, résistance à 3 245-3 250 $

  • WTI : Zone de support à 60 $, résistance autour de 62 $

  • EUR/USD : Range 1,1300 – 1,1450

  • Bitcoin (BTC) : Seuil psychologique à 85 000 $

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Les Bourses mondiales entament la séance dans la fébrilité, partagées entre l’espoir d’une trêve tarifaire partielle et la crainte d’une escalade entre Washington et Pékin. En Europe, la tendance s’annonce en légère hausse mais reste empreinte d’une prudence accrue. Les traders s’interrogent sur la poursuite des hostilités commerciales qui, en toile de fond, menacent l’économie mondiale.

Contexte global

La semaine a été marquée par des séances particulièrement volatiles sur les actions, entre rebonds spectaculaires et chutes prononcées. Aux États-Unis, la Maison Blanche a confirmé le relèvement des droits de douane sur les importations chinoises, désormais estimés à 145% au total après de nouvelles hausses. La Chine a répliqué en relevant ses propres tarifs sur les produits américains et en ajoutant plusieurs entreprises US à une liste noire.

Les marchés ont momentanément réagi positivement lorsque le président Trump a instauré une pause de 90 jours sur les tarifs pour la plupart des partenaires commerciaux, mais l’effet euphorisant s’est vite dissipé au profit de la crainte d’une exacerbation du conflit sino-américain. Les investisseurs s’inquiètent du ralentissement économique mondial et d’une inflation qui pourrait rebondir sous l’effet des tarifs. Aux États-Unis, l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) a montré un repli inattendu en mars, à 2,4% contre 2,8% le mois précédent, mais la hausse des coûts liée aux droits de douane pourrait inverser la tendance dans les mois à venir.

En Asie, la Bourse de Tokyo a chuté de plus de 4% dans le sillage des replis de Wall Street, tandis que les indices chinois ont oscillé autour de l’équilibre, malgré l’incertitude entourant le différend commercial avec Washington. En Europe, le CAC 40 et le DAX sont attendus en hausse modérée après le rebond de la veille, mais le climat général demeure fragile.

Forex

Le Dollar américain (DXY) pâtit fortement de l’ambiance anti-risque ambiante. Dépassé par les tensions commerciales et par la perspective de nouvelles baisses de taux de la Fed si la conjoncture se détériore, le billet vert est descendu sous le seuil psychologique des 100 points, un plus bas depuis 2023. L’EUR/USD se maintient au-dessus de 1,12, porté par la relative stabilité des données économiques de la zone euro, tandis que le GBP/USD approche la barre symbolique des 1,30.

Du côté des paires asiatiques, l’USD/JPY s’affiche vers 144, pressé par la fuite vers des actifs refuges. De son côté, l’AUD/USD se débat autour de 0,62, freiné par la dépendance de l’Australie aux exportations vers la Chine.

Indices boursiers

À Wall Street, le Dow Jones a décroché de plus de 2% jeudi, le S&P 500 de près de 3,5% et le Nasdaq de 4,3%, alors même que plusieurs banques doivent présenter leurs résultats trimestriels aujourd’hui. En Europe, le CAC 40 et le Stoxx 600 pourraient gagner près de 0,7% à l’ouverture, soutenus par la perspective d’une légère détente sur le front commercial… mais tout reste suspendu aux déclarations de la Maison Blanche et à l’évolution des négociations sino-américaines.

Matières premières

Le pétrole WTI recule de nouveau sous les 60 dollars le baril. La perspective d’un net ralentissement de la demande mondiale, conjuguée à l’augmentation de l’offre OPEP+ (qui prévoit +411’000 barils/jour en mai), pèse sur les cours.

L’or (XAU/USD) atteint un nouveau record, flirtant avec les 3’220 dollars l’once, dans un climat dominé par l’aversion au risque et un dollar affaibli. Les tensions géopolitiques et les craintes inflationnistes nourrissent la demande de ce refuge traditionnel.

Cryptomonnaies

Le regain de volatilité mondiale profite légèrement aux cryptomonnaies, même si le Bitcoin oscille toujours entre son statut d’« or numérique » et celui de moyen de paiement potentiel. Les débats se poursuivent sur son usage réel : certains acteurs comme Jack Dorsey appellent à démocratiser son emploi quotidien pour éviter qu’il ne devienne un simple actif de stockage.

Conclusion et perspectives

Les prochaines séances s’annoncent toujours incertaines. Sur le front américain, les résultats bancaires pourraient donner le ton : si les perspectives et les « forward guidances » des banques évoquent un ralentissement marqué ou un durcissement des conditions de crédit, les indices pourraient de nouveau vaciller. La guerre commerciale sino-américaine restera la variable clé : toute déclaration surprise de la Maison Blanche, ou riposte de Pékin, pourrait renverser brutalement le sentiment de marché.

Mini-récap et points de vigilance

• Événements clés du jour :

  • Chiffres du PPI US (inflation à la production)

  • Publication de plusieurs grandes banques américaines (JP Morgan, Wells Fargo…)

  • Indice de confiance du Michigan (États-Unis)

• Niveaux techniques :

  • EUR/USD : support à 1,1150, résistance à 1,1300

  • Gold : zone pivot à 3’200 dollars, prochaine résistance vers 3’250

  • WTI : support à 59 dollars, résistance à 61 dollars

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Les marchés financiers internationaux ont brusquement rebondi dans la nuit, profitant de l’annonce surprise du président américain Donald Trump de suspendre temporairement certains droits de douane pour de nombreux partenaires commerciaux. Alors que la Chine reste la cible principale des surtaxes, cette pause de 90 jours soulage les investisseurs, qui attendent également de nouveaux indicateurs clés, notamment les chiffres de l’inflation américaine ce jeudi.

Contexte global

Le climat de tension commerciale entre les États-Unis et la Chine a connu un nouveau tournant lorsque Donald Trump a annoncé, mercredi soir, qu’il abaissait pour 90 jours les surtaxes imposées à la majorité de ses partenaires. La Chine, en revanche, subit un durcissement supplémentaire avec une augmentation des droits de douane à 125 % sur ses exportations vers les États-Unis. De son côté, Pékin maintient sa riposte en fixant des tarifs de 84 % sur les produits américains et en mettant sur liste noire plusieurs entreprises américaines de haute technologie et de défense.

Malgré ce bras de fer sino-américain, la pause tarifaire généralisée soulage les opérateurs. Les investisseurs ont salué ce répit en propulsant à la hausse les principaux indices boursiers, marquant pour certains leur meilleure performance depuis plus d’une décennie. Toutefois, la situation reste volatile : les marchés guetteront toute nouvelle déclaration de la Maison-Blanche ou de Pékin, susceptible de relancer l’aversion au risque.

Parallèlement, la publication des données mensuelles sur l’inflation américaine (CPI) est attendue à 14h30. Les observateurs y verront un indicateur crucial pour évaluer l’impact des politiques commerciales sur la progression des prix et, in fine, sur les prochaines décisions de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Forex

• USD/JPY : Le Yen japonais s’est renforcé ces dernières heures (en dépit du rebond boursier) grâce aux attentes de hausses de taux de la Banque du Japon, soutenues par une progression plus forte que prévu de l’indice PPI japonais. Malgré la pause tarifaire générale, la persistance des tensions avec la Chine entretient la demande pour le Yen, valeur refuge par excellence.

• EUR/JPY : La paire fluctue autour de 161,00, proche de sa moyenne mobile exponentielle à 100 jours. Les analystes estiment la tendance court terme « vulnérable », tout en anticipant une reprise si la paire parvient à franchir la zone de 162,20.

• AUD/USD : L’Australian Dollar s’est légèrement apprécié sur l’espoir de nouveaux pourparlers commerciaux entre l’Australie et l’Union européenne. Toutefois, le durcissement des tarifs USA-Chine freine l’optimisme, étant donné l’importance des exportations australiennes vers la Chine.

• NZD/USD : Relativement stable, soutenu par l’idée que la RBNZ disposerait d’une marge de manœuvre suffisante pour ajuster ses taux en cas de dégradation de l’environnement économique.

Indices boursiers

• États-Unis : Wall Street a explosé mercredi, avec un S&P 500 en hausse de plus de 9 %, sa plus forte progression en pourcentage depuis 2008. Le Nasdaq a bondi de plus de 12 %, porté par le rebond des grandes technologiques.

• Europe : Les contrats à terme indiquent une ouverture en vive hausse, de l’ordre de +7 à +8 % pour le CAC 40 ou l’EuroStoxx 50. Cette embellie, si elle se confirme en séance, compensera en partie les pertes de la veille, lorsque les marchés européens avaient cédé entre 2 % et 4 % dans un climat de panique face à l’escalade commerciale.

• Asie : Le Nikkei 225 a progressé de plus de 8 %, bien aidé par la dissipation (temporaire) du risque tarifaire sur le Japon. En Chine continentale, le SSE Composite et le CSI 300 ont gagné près de 1 %, soutenus par des anticipations de stimulus gouvernementaux, malgré l’affrontement commercial en cours avec les États-Unis.

Matières premières

• Pétrole : Le WTI oscille autour des 61-62 $ le baril, après avoir rebondi suite à l’annonce de la pause de 90 jours sur les tarifs douaniers. Toutefois, la hausse de la production américaine et celle de l’OPEP continuent de peser à la baisse sur les prix du pétrole. Les tensions commerciales restent un facteur clé : tout regain de crispation entre Washington et Pékin pourrait ralentir la demande mondiale.

• Or : Le métal précieux s’est hissé au-dessus de 3 100 $ l’once, soutenu par les flux vers les valeurs refuge. Les craintes d’une inflation galopante, combinées à la baisse des rendements obligataires, entretiennent ce mouvement haussier. Certains analystes estiment qu’un test des sommets historiques autour de 3 167 $ est possible à court terme.

Cryptomonnaies

Le rebond global des marchés actions n’a pas véritablement détourné l’intérêt des investisseurs pour les cryptos. Le Bitcoin se maintient au-dessus des 80 000 $, proche de ses niveaux record. L’engouement pour les actifs digitaux semble dopé par la recherche de diversification face aux incertitudes monétaires et commerciales.

Conclusion et perspectives

Les marchés semblent saluer avec un soulagement palpable la décision de Trump de suspendre une partie des surtaxes pour 90 jours, malgré un durcissement à l’égard de la Chine. La question reste : ce sursis suffira-t-il à apaiser durablement les tensions ? Les investisseurs surveilleront attentivement les négociations commerciales bilatérales dans les semaines à venir, alors que chaque tweet ou déclaration pourrait faire basculer l’humeur de marché.

Aujourd’hui, l’accent sera mis sur les chiffres de l’inflation américaine (CPI à 14h30). Un écart significatif par rapport aux attentes pourrait peser sur la trajectoire de la politique monétaire de la Fed. Rappelons que plusieurs responsables de la banque centrale jugent « risqué » de baisser les taux si les tarifs continuent de pousser les prix à la hausse.

Mini-récap des événements à suivre

• 14h30 : Publication de l’indice des prix à la consommation (CPI) aux États-Unis.

• Éventuels développements diplomatiques entre Washington et ses partenaires (notamment l’Union européenne et le Japon) pour formaliser un accord commercial avant l’échéance de 90 jours.

• Discussions Chine-États-Unis : toute nouvelle indication de rapprochement ou, au contraire, de bras de fer plus prononcé.

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Les marchés financiers démarrent la séance sous haute tension après l’entrée en vigueur, cette nuit, des nouveaux tarifs américains de 104% sur les importations chinoises. Les investisseurs craignent une escalade rapide du conflit commercial, tandis que la volatilité gagne l’ensemble des classes d’actifs. Pourquoi est-ce important ? Parce que les perspectives de croissance mondiale et l’évolution des politiques monétaires sont désormais plus incertaines que jamais.

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Contexte global

La décision de l’administration Trump d’appliquer dès aujourd’hui des droits de douane de 104% sur la quasi-totalité des produits chinois bouleverse la donne économique. Pékin a immédiatement dénoncé une mesure de « chantage » et a réaffirmé son intention de riposter, ce qui ravive les craintes d’un véritable choc récessif mondial. Dans le même temps, l’Europe envisage également des mesures défensives (jusqu’à 25% sur diverses importations américaines) et le climat général reste extrêmement nerveux.

Au Japon, le ministère des Finances (MOF), l’Agence des services financiers (FSA) et la Banque du Japon (BoJ) se réunissent pour évaluer l’impact de ces nouveaux tarifs. Les propos du gouverneur Ueda soulignent la nécessité de surveiller l’évolution de la situation, tandis que la hausse surprise des taux longs américains génère des questions sur les flux de capitaux et la stabilité financière.

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Forex

Les devises refuges (JPY, CHF) s’apprécient sensiblement. Le yen japonais, déjà soutenu par la possibilité d’un nouveau resserrement monétaire de la BoJ, consolide autour de 145.00 USD/JPY après avoir brièvement testé la zone de 144.50. Le franc suisse progresse également, affaiblissant davantage le dollar.

Le billet vert, habituellement favorisé en période d’aversion au risque, se retrouve sous pression à cause de la crainte d’une récession américaine liée aux tensions commerciales, couplée à l’éventualité de multiples baisses de taux par la Fed d’ici fin 2025. Les devises matières premières, notamment AUD et NZD, enchaînent quant à elles les plus bas depuis 2020. La Banque de Réserve de Nouvelle-Zélande (RBNZ) a abaissé son taux directeur de 25 points de base (à 3,5%), tout en laissant entendre d’éventuels gestes supplémentaires si la situation économique se détériorait davantage à cause des barrières douanières.

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Indices boursiers

Les actions évoluent dans un climat d’extrême nervosité. Après un spectaculaire “reversal” mardi, Wall Street s’oriente à nouveau à la baisse en préouverture, mettant le S&P 500 à la lisière du « bear market ». Les valeurs technologiques sont particulièrement chahutées, notamment Apple et Tesla, pris en étau entre la hausse des coûts de production et le risque de tassement de la demande.

En Asie, la Bourse de Tokyo s’effondre de 3 à 5% selon les moments de cotation, tandis que le Hang Seng à Hong Kong recule de plus de 1%. Les marchés européens devraient emboîter le pas, les contrats à terme Euro Stoxx 50 annonçant une chute dépassant 3 à 4%.

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Matières premières

Le pétrole prolonge sa correction : le WTI s’échange autour de 57 $ le baril, un plancher inédit depuis 2021. L’augmentation de la production de l’OPEP+ couplée à une demande potentiellement affaiblie par le bras de fer sino-américain pèse lourdement sur les cours. La baisse surprise des stocks de brut aux États-Unis (source API) n’a pas suffi à inverser la tendance.

L’or, en revanche, dépasse à nouveau les 3 000 $ l’once, soutenu par l’aversion au risque et l’anticipation de nouvelles baisses de taux aux États-Unis. Certains analystes estiment qu’une rupture franche de la zone des 3 020-3 023 $ pourrait ouvrir la voie vers les précédents sommets records du métal précieux.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin oscille autour de 79 000 $, après un plus haut proche des 80 000 $. L’incertitude générale sur les marchés incite certains opérateurs à se réfugier dans les actifs alternatifs, mais la forte volatilité et la hausse des rendements obligataires alimentent aussi des prises de bénéfices. Les autres cryptomonnaies (ETH, ADA, etc.) affichent des variations disparates, sans tendance claire.

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Conclusion et perspectives

La fixation des investisseurs sur la guerre commerciale USA-Chine génère une volatilité hors norme. Les scénarios de court terme demeurent fragiles, car l’activité mondiale risque de pâtir d’un choc prolongé. En parallèle, la question de la politique monétaire américaine reste ouverte, la Fed devant composer avec la menace d’une récession et l’explosion des coûts liée aux tarifs.

Pour les traders, mieux vaut rester sur la défensive. Les paires USD/JPY et USD/CHF sont particulièrement à surveiller, tandis que les indices américains pourraient confirmer ou infirmer le passage en bear market. Les chiffres d’inflation à venir et les prochains discours des officiels (Fed, BoJ, BCE) seront cruciaux pour évaluer l’ampleur de la correction.

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Mini-récap & niveaux clés

• Événements majeurs du jour :

  • Minutes de la Fed (FOMC)

  • Réunion BoJ/MOF/FSA (Japon)

• Forex :

  • USD/JPY autour de 145.00 (support 144.50)

  • NZD/USD de retour sous 0.5550 (plus bas depuis 2020)

• Indices :

  • S&P 500 autour de 4 100 (risque de break vers 4 000)

  • Nikkei en baisse marquée (zone 26 500-27 000)

• Matières premières :

  • WTI vers 57 $ (objectif 55 $)

  • Or au-dessus des 3 000 $ (résistance 3 020-3 023 $)

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.
Cet article a été rédigé par une IA.

Les marchés continuent d’évoluer dans une atmosphère électrique, secoués par les nouvelles sanctions douanières de Donald Trump et les menaces de représailles de la part de la Chine et de l’Union européenne. Après une dégringolade historique ces derniers jours, les indices américains ont entamé un rebond spectaculaire en fin de séance hier, prouvant que la nervosité demeure extrême. Les traders vont garder un œil attentif sur tout signe d’accalmie ou de négociation concrète concernant les tarifs.

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Contexte global

La flambée des tarifs douaniers américains, annoncés comme « définitifs » par la Maison-Blanche, entretient la crainte d’un ralentissement global. Plusieurs pays, notamment la Chine et l’Union européenne, ont répliqué ou menacé de le faire, poussant les acteurs du marché à parier sur un scénario de récession mondiale. En coulisse, des négociations informelles s’amorcent : Tokyo devrait recevoir une délégation américaine conduite par le secrétaire au Trésor Scott Bessent, tandis que l’UE propose un accord « zéro-pour-zéro » sur les produits industriels. Le spectre d’une escalade reste toutefois présent, Donald Trump ayant menacé de surenchérir jusqu’à 50 % de tarifs supplémentaires sur la Chine si elle ne lève pas ses mesures de rétorsion.

La volatilité a atteint des niveaux inédits : l’indice VIX s’est hissé au-dessus de 60 hier, ce qui illustre la nervosité des intervenants. Les investisseurs redoutent aussi un impact direct sur les résultats d’entreprises, dont la saison de publications commence cette semaine. Les marchés attendent parallèlement les Minutes de la Fed (mercredi) et l’évolution des indices de prix américains (CPI jeudi, PPI vendredi), qui pourraient accentuer les spéculations sur le nombre de baisses de taux à venir.

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Forex

• USD/JPY : Le Yen japonais profite de sa stature de valeur refuge, évoluant autour de 147.00 à 148.00. Les menaces de représailles tarifaires et les doutes sur la croissance mondiale alimentent l’appétit pour le JPY, même si l’amélioration passagère du climat « risk-on » en fin de séance new-yorkaise a réduit les gains.

• EUR/USD : La paire se négocie aux environs de 1.0970, soutenue par la faiblesse du dollar et par les attentes de coupes de taux plus agressives de la Fed. Techniquement, un maintien au-dessus de 1.0900 (et de la moyenne EMA 200 en H4) conforte un biais haussier, avec un premier objectif à 1.1000.

• GBP/USD : La livre sterling tente de reprendre pied après avoir flirté avec les 1.27, aidée par le recul global du billet vert. Toutefois, le sentiment de marché demeure fragile.

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Indices boursiers

• États-Unis : Après un plongeon initial de plus de 4 % hier, les indices ont rebondi en fin de séance, signant quasiment le retour en territoire positif pour le Nasdaq. Les déclarations contradictoires au sujet d’un éventuel moratoire de 90 jours sur les tarifs ont provoqué des mouvements intrajournaliers extrêmes.

• Europe : La séance d’hier a été désastreuse. Le CAC 40 français et le DAX allemand ont perdu près de 4 % à 5 % chacun, entraînés par la crainte d’un blocage sur le front commercial. Les futures européens indiquent toutefois un rebond technique ce matin, dans le sillage de Wall Street.

• Asie : Le Nikkei japonais se reprend d’environ 5 % après sa lourde chute de la veille, tandis que la Chine reste sous pression (Shanghai Composite +0,9 %). Les investisseurs chinois oscillent entre l’espoir d’une solution négociée et la peur d’un cycle de représailles toujours plus prononcé.

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Matières premières

• Pétrole (WTI) : Les cours du brut ont repris un peu de hauteur, autour de 61.50 USD, après avoir touché de nouveaux plus bas de plusieurs années. La nervosité autour d’une demande mondiale affaiblie et la décision surprise d’OPEP+ d’augmenter l’offre brident tout rebond conséquent.

• Or (XAU/USD) : Le métal précieux tourne près de la barre psychologique des 3 000 USD l’once. Les inquiétudes grandissantes liées à la récession, couplées à la baisse du dollar, maintiennent un flux d’achats de précaution sur le marché de l’or.

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Cryptomonnaies

Bitcoin (BTC) a connu un coup de volatilité inhabituel : le faux espoir d’un gel de 90 jours des tarifs américains a rapidement fait grimper la cryptomonnaie au-dessus des 81 000 USD avant qu’elle ne retrace une large partie de ce mouvement. Le BTC se négocie autour de 78 000 – 79 000 USD ce matin, preuve que ce marché n’échappe pas à l’extrême nervosité ambiante.

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Conclusion et perspectives

Le climat devrait rester sous tension jusqu’à ce qu’un signe clair de désescalade commerciale apparaisse, que ce soit via des accords bilatéraux ou une pause formelle sur les tarifs. La volatilité va probablement se maintenir à des niveaux élevés, tandis que les spéculations sur de multiples baisses de taux par la Fed nourrissent un certain appétit pour le risque.

Les opérateurs surveilleront :

• Les Minutes de la Fed (mercredi) et les chiffres d’inflation aux États-Unis (CPI jeudi, PPI vendredi).

• L’évolution rapide des discussions (ou menaces) commerciales à Washington, Pékin et Bruxelles.

• Les premiers résultats d’entreprises américaines, qui pourraient donner des indications cruciales sur l’impact pressenti des tarifs et l’état de la consommation.

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Mini-récap

• Événements à suivre : FOMC Minutes (mercredi), CPI (jeudi), PPI (vendredi).

• Niveaux techniques clés :

  • EUR/USD : support à 1.0900, résistance à 1.1000

  • USD/JPY : support à 147.00, résistance à 148.15

  • WTI : support à 61 USD, résistance à 65 USD

  • Or : support à 2 957 USD, résistance à 3 020 USD

Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.
Cet article a été rédigé par une IA.

Après l’annonce tonitruante de nouveaux tarifs douaniers américains, les marchés financiers mondiaux ont basculé dans un climat de tension extrême. La crainte d’une récession US s’installe, tandis que les investisseurs attendent fébrilement les chiffres mensuels de l’emploi américain (NFP) et les commentaires du président de la Fed, Jerome Powell. Dans ce contexte, la prudence reste de mise pour cette fin de semaine.

Contexte global

La nouvelle salve de tarifs douaniers, signée par le président Trump, cible un large éventail de produits importés aux États-Unis et frappe aussi bien l’Union européenne, la Chine, le Japon que d’autres partenaires majeurs. Les craintes d’un ralentissement économique mondial se renforcent, car ces mesures pourraient alourdir les coûts des entreprises, peser sur les chaînes d’approvisionnement et freiner la consommation.

Sur les marchés actions, les indices américains ont connu l’une de leurs pires séances depuis des mois : le Dow Jones a chuté lourdement tandis que le S&P 500 et le Nasdaq ont accusé des pertes dépassant 4% et 6% pour la seule journée de jeudi. En Asie, la Bourse de Tokyo a également cédé autour de 4% ce matin, confirmant l’effet domino. L’Europe s’apprête, elle aussi, à poursuivre la tendance baissière, les investisseurs intégrant peu à peu l’éventualité d’un choc sur la croissance.

La volatilité (VIX) grimpe mais, de manière surprenante, reste encore en deçà des pics historiques observés lors des précédentes crises. Les intervenants semblent néanmoins redouter la stagflation (faible croissance et inflation plus élevée), alors même que la Réserve fédérale n’a pas beaucoup de marge de manœuvre.

Forex

• USD : Le billet vert s’est fortement déprécié face aux devises refuges. L’aversion au risque accentue les anticipations de baisses de taux par la Fed, certains acteurs du marché misant désormais sur jusqu’à quatre réductions de taux d’ici la fin de l’année.

• JPY : Le yen japonais profite à plein du climat anxieux et des perspectives de ralentissement économique, se hissant près de ses plus hauts niveaux en six mois contre le dollar.

• EUR/GBP : L’euro et la livre sterling ont également progressé face au dollar, malgré les inquiétudes que suscitent les nouvelles taxes américaines sur les exportations européennes.

Indices boursiers

• États-Unis : Le S&P 500 a enregistré une baisse marquée, tiré vers le bas par les technologies et la consommation. Le Nasdaq, dominé par les géants tech (aujourd’hui en pleine correction, voire en « bear market » pour certains titres), demeure le principal baromètre de la nervosité des investisseurs face à la hausse des coûts et aux doutes sur la demande future.

• Europe : Les places européennes affichent une humeur pessimiste, inquiètes de potentielles représailles tarifaires de l’UE. Les secteurs automobile et industriel restent particulièrement vulnérables.

• Asie : Tokyo (Nikkei) prolonge sa série noire, reflétant la peur croissante d’un frein sur le commerce mondial et les craintes d’une contraction de l’activité.

Matières premières

• Pétrole (WTI) : Les cours du brut languissent sous la barre des 66 $ le baril, plombés par la double crainte d’une baisse de la demande mondiale et de la remontée prochaine de l’offre (OPEP+). Le billet vert affaibli soutient un peu les prix, mais les inquiétudes générales sur la croissance mondiale pèsent lourd.

• Or (XAU/USD) : L’once d’or campe autour de 3 100 $, après avoir atteint de nouveaux records en milieu de semaine. Les prises de bénéfices s’exercent, mais la demande de valeur refuge reste intacte, ce qui limite le recul des cours.

Cryptomonnaies

Le marché des cryptos n’a pas échappé au mouvement de défiance généralisé. Le Bitcoin demeure toutefois relativement stable autour de 83 000 $, évoluant dans un couloir étroit malgré l’actualité chahutée. Les investisseurs crypto surveillent autant l’évolution de la conjoncture macro que la liquidité sur les marchés traditionnels.

Conclusion et perspectives

Les marchés s’installent dans une volatilité accrue en attendant le verdict des chiffres de l’emploi américain (NFP) : un rapport plus faible que prévu confirmerait l’hypothèse d’un ralentissement économique, tandis qu’un bon chiffre pourrait nuancer la vision trop pessimiste actuelle, sans pour autant éliminer le spectre de la guerre commerciale.

Au niveau du trading, la prudence s’impose. Les valeurs refuges comme le yen et l’or restent privilégiées, tandis que la correction des indices pourrait se prolonger si le climat de défiance perdure. Les annonces de la Fed ce soir (discours de Jerome Powell) pourraient apporter un début de clarification sur la stratégie monétaire, mais rien ne garantit un revirement salvateur à court terme.

Mini-récap / Points clés à surveiller

• Événements du jour : Publication des Nonfarm Payrolls (NFP) à 14h30 (heure de Paris), taux de chômage US. Discours du président de la Fed Jerome Powell en fin de journée.

• Niveaux techniques :

  • Or (XAU/USD) : Support vers 3 054 $ – seuil psychologique à 3 000 $.

  • USD/JPY : Zone critique à 145,00 ; résistance majeure à 147,00.

  • S&P 500 : Potentiel test vers 4 800-4 700 points si la correction se renforce.

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.
Cet article a été rédigé par une IA.

Les investisseurs se réveillent ce matin au beau milieu d’une véritable tempête boursière. Les surtaxes américaines décrétées par Donald Trump ont ravivé les craintes d’une récession mondiale et provoquent un vaste mouvement de panique. Les flux se déportent massivement vers les actifs refuge, tandis que les Bourses mondiales accusent de lourdes pertes.

Contexte global

L’annonce de tarifs « réciproques » sur toutes les importations américaines, avec un taux de base à 10 % et des surtaxes pouvant grimper jusqu’à près de 50 % pour certains pays, rebat brutalement les cartes du commerce international. L’Union européenne (20 %), la Chine (34 %) ou encore le Vietnam (46 %) figurent parmi les plus touchés.
Les marchés craignent qu’une telle escalade ne fasse dérailler la croissance mondiale. Les analystes s’attendent désormais à un fort ralentissement économique, voire à une récession aux États-Unis si ce conflit commercial s’envenime. Les banques centrales, en particulier la Fed, pourraient se retrouver dans une posture délicate, prises entre un risque d’inflation importée (du fait des tarifs) et la nécessité de soutenir l’activité.

Forex

• Dollar US (USD) : L’indice DXY plonge vers un plus bas annuel, sous la pression des anticipations de baisses de taux pour contrer le ralentissement économique redouté aux États-Unis.

• Yen japonais (JPY) : Les flux « risk-off » propulsent le JPY, valeur refuge de premier plan, d’autant que la Banque du Japon pourrait être moins accommodante qu’attendu.

• Livre sterling (GBP) : La livre reste soutenue au-dessus de 1,3000 contre le dollar, profitant d’un écart de politique monétaire favorable à moyen terme.

• Euro (EUR) : Les menaces de représailles douanières par Bruxelles n’affectent pas durablement la monnaie unique, mais la volatilité demeure élevée.

Indices boursiers

• États-Unis : Les futures (S&P 500, Nasdaq) chutent d’environ 3 %, la plus forte correction depuis plusieurs mois. Les secteurs technologique et automobile, très exposés à la mondialisation, figurent parmi les plus durement touchés.

• Europe : Les places européennes s’orientent nettement à la baisse (-2 % en préouverture). Les valeurs automobiles subissent de plein fouet la surtaxe américaine de 25 % sur les importations de voitures.

• Asie : Le Nikkei abandonne plus de 3 %, Hong Kong cède plus de 2 %. Shanghai, relativement mieux lotie, bénéficie de l’espoir d’un soutien de Pékin, malgré la surtaxe américaine de 34 % visant la Chine.

Matières premières

• Pétrole (WTI) : Le cours du baril décroche vers 69 $, après avoir flirté avec 72 $. La crainte d’un coup de frein sur la demande mondiale a déclenché la correction.

• Or (XAU/USD) : Le métal jaune enchaîne les records, franchissant 3 160 $ l’once. Porté par l’aversion au risque, la baisse des rendements obligataires et le recul du dollar, l’or confirme sa tendance haussière.

Cryptomonnaies

Dans ce climat de forte aversion au risque, le Bitcoin (BTC) et l’Ether (ETH) restent volatils. Certains investisseurs pourraient envisager les cryptos comme alternative en cas d’aggravation de la guerre commerciale, mais pour l’heure, l’essentiel des regards se porte sur les marchés traditionnels.

Conclusion et perspectives

La séance s’annonce chaotique pour les actifs cycliques et les secteurs exportateurs. Les chiffres macroéconomiques américains (inscriptions hebdomadaires au chômage, ISM Services) pourraient aggraver la nervosité si l’on constate un ralentissement plus marqué. Par ailleurs, la perspective de nouvelles contre-mesures (Chine, UE) reste le principal facteur de tension.

• Scénario baissier : Les craintes de récession s’accentuent, prolongent la dégringolade boursière et renforcent le statut refuge du yen et de l’or.

• Scénario haussier : Un apaisement via des négociations ou des exemptions tarifaires de dernière minute pourrait enclencher un rebond technique, même si ce scénario paraît à ce stade minoritaire.

Mini-récap

• Événements à suivre :

  • 14h30 (CET) : Inscriptions hebdomadaires au chômage (États-Unis)

  • 16h00 (CET) : ISM Services (États-Unis)

  • Discours de membres de la Fed

• Niveaux techniques clés :

  • EUR/USD : pivot proche de 1,0900

  • GBP/USD : 1,3000 en seuil psychologique

  • USD/JPY : 148,00 (résistance), 146,50 (support)

  • Or : 3 100 $ comme pivot, 3 160 $ en objectif court terme

Ce contenu est fourni à titre purement informatif et ne constitue pas un conseil en investissement.
Cet article a été rédigé par une IA.

Les investisseurs du monde entier retiennent leur souffle avant la publication, ce soir, des nouveaux tarifs « réciproques » promis par le Président américain Donald Trump. Entre l’inflation persistante, des indicateurs macro en berne et la menace grandissante d’une guerre commerciale tous azimuts, la séance du jour s’annonce particulièrement décisive. Explications et tour d’horizon des marchés.

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Contexte global

Les places boursières ont évolué de manière relativement hésitante ces derniers jours, tant en Europe qu’aux États-Unis. Sur le Vieux Continent, les investisseurs ont salué un léger recul de l’inflation, avec un CPI de 2,2 % au sein de la zone euro (en ligne avec le consensus et légèrement inférieur au mois précédent), alors que les PMI manufacturiers (France, Allemagne) restent en dessous de 50 mais s’améliorent quelque peu.

Aux États-Unis, les derniers indicateurs pointent vers un climat économique plus fragile : l’ISM Manufacturier est retombé en zone de contraction à 49 (contre 50,3 auparavant), et les JOLTS (offres d’emploi) ont reculé à 7,568 millions, alimentant les craintes d’un ralentissement prolongé. Dans ce contexte, la perspective d’un nouveau choc tarifaire alimente les scénarios de « stagflation » : des prix qui grimpent alors même que la croissance fléchit. La Réserve fédérale américaine se retrouve ainsi sous pression, les marchés anticipant désormais une baisse des taux d’environ 80 points de base d’ici la fin de l’année.

À l’échelle internationale, c’est l’annonce tant attendue de la Maison-Blanche à 21 h sur les tarifs dits « réciproques » qui focalise l’attention. Les opérateurs craignent un relèvement généralisé (on évoque un chiffre proche de 20 %) des droits de douane américains sur la quasi-totalité des importations. De quoi accentuer la fébrilité ambiante.

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Forex

Sur le marché des changes, le Dollar Index (DXY) navigue autour de 104, en légère hausse, même si l’incertitude sur la croissance américaine limite son potentiel d’appréciation. L’EUR/USD se maintient proche de 1,08, soutenu par l’idée que la Banque centrale européenne pourrait continuer d’assouplir sa politique à un rythme maîtrisé si l’inflation le permet.

La Livre sterling (GBP/USD) oscille au-dessus de 1,29, aidée par le fait que la Banque d’Angleterre semble moins encline à baisser ses taux agressivement. Du côté du Yen (USD/JPY), la paire s’est hissée vers 150, la force relative du billet vert étant compensée par l’idée que la Banque du Japon pourrait encore relever ses taux, en raison d’une inflation persistante au Japon.

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Indices boursiers

En Europe, le DAX et le CAC 40 ont récemment rebondi grâce à des statistiques moins mauvaises qu’escompté (PMI manufacturier « moins en contraction »), tandis que la Bourse suisse grappille lentement du terrain. Les investisseurs demeurent toutefois prudents tant qu’ils n’ont pas de détails sur les nouveaux tarifs américains.

Aux États-Unis, le S&P 500 et le Nasdaq ont terminé légèrement dans le vert la veille, mettant fin à une série de séances baissières. Le Dow Jones, lui, reste sous pression, notamment à cause de la chute de Johnson & Johnson liée à de nouveaux litiges judiciaires. Globalement, l’ambiance de marché demeure fragile : la volatilité (mesurée par le VIX) s’est installée autour de niveaux élevés, témoignant d’une nervosité palpable.

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Matières premières

Les projecteurs sont braqués sur l’Or (XAU/USD), qui se maintient au-dessus des 3 100 $, après avoir atteint un pic historique. Les craintes d’expansion tarifaire aux États-Unis, ajoutées aux pressions inflationnistes, renforcent l’attrait pour le métal jaune, malgré un RSI qui suggère un marché en zone de surachat.

Sur le marché pétrolier, le WTI évolue vers 71 $ le baril, la prudence régnant avant la prochaine annonce de Donald Trump et le flou géopolitique lié à la Russie ou à l’Iran. Les chiffres hebdomadaires de l’API ont d’ailleurs fait état d’une hausse surprise des stocks de brut, limitant toute flambée du prix.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin (BTC) s’échange désormais autour de 84 000 $, après avoir affiché une hausse notable sur la séance asiatique. Les flux d’échanges laissent entrevoir un certain équilibre, même si l’on observe des transferts de BTC plus élevés vers certaines plateformes au détriment de Binance. Les perspectives de hausse restent liées aux conditions macro et à l’appétit pour le risque.

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Conclusion et perspectives

La séance de ce mercredi s’annonce cruciale : l’annonce officielle des tarifs américains à 21 h pourrait faire basculer les marchés dans un nouveau chapitre de guerre commerciale et de volatilité accrue. Les investisseurs surveilleront également les statistiques américaines (ADP, Factory Orders) pour affiner leurs anticipations sur la politique monétaire de la Fed.

Scénarios possibles :

• Haussier si les tarifs s’avèrent moins élevés qu’anticipé, ce qui apaiserait temporairement les craintes d’un choc économique.

• Baissier au contraire si Trump annonce des mesures très larges (taux de 20 % ou plus) dès ce jeudi, relançant les tensions commerciales et un repli du sentiment sur les actifs à risque.

• Neutre si le plan tarifaire se révèle encore flou, prolongeant l’incertitude.

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Mini-récap / Points clés à suivre

• 21h00  : Annonce des tarifs américains (Maison-Blanche).

• Forex : Surveiller EUR/USD et USD/JPY pour réagir aux commentaires de la Fed/BoJ.

• Événements macro : ADP (emploi privé US) aujourd’hui, NFP vendredi.

• Niveaux techniques :

  • Or : Support 3 100 $, résistance 3 150-3 160 $.

  • WTI : Zone pivot autour de 70 $.

  • BTC : Consolidation autour de 84 000 $, pivot 82 500 $.

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

La semaine démarre dans une ambiance électrique sur les marchés financiers, alors que l’on attend la fameuse “Liberation Day” de Donald Trump ce mercredi. Les annonces imminentes de tarifs douaniers, potentiellement massifs et généralisés, suscitent crainte et volatilité. Dans ce climat, les investisseurs réévaluent leurs positions, entre espoir d’opportunités et risque de nouvelle dégringolade.

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Contexte global

Les Bourses mondiales ont mal commencé le trimestre : l’indice S&P 500 a conclu les trois premiers mois de l’année en baisse d’environ 4,6%, sa pire performance trimestrielle depuis 2022. Les marchés craignent que les tarifs douaniers promis par Washington ne déclenchent une réaction en chaîne, freinant l’économie américaine et, par ricochet, la croissance mondiale.

En Europe, la prudence domine, d’autant que le Président Trump laisse entendre qu’il pourrait taxer à la même enseigne tous les pays exportant vers les États-Unis. Les indicateurs macro du jour (PMI manufacturier, inflation) passent presque au second plan, tant l’incertitude sur les barrières douanières pèse sur les stratégies d’investissement.

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Forex

• JPY (Yen japonais) : Le Yen reste plutôt ferme contre le Dollar, soutenu par des anticipations de resserrement monétaire progressif au Japon et par la nervosité ambiante qui profite aux devises refuges. Toutefois, le mouvement manque de conviction : les craintes liées aux exportations japonaises (automobile) rendent les haussiers prudents.

• AUD (Dollar australien) : La Banque centrale australienne (RBA) a maintenu son taux directeur à 4,1%. Le communiqué souligne l’incertitude internationale et la nécessité d’attendre davantage de données avant d’envisager un nouvel ajustement. Les PMI en Chine (Caixin et NBS) légèrement supérieurs aux attentes offrent un petit soutien à l’Aussie, même si la crainte d’un ralentissement mondial bride la demande de matières premières.

• USD (Dollar américain) : Sous pression, le billet vert peine à profiter pleinement de son statut de valeur refuge, en raison des spéculations grandissantes sur plusieurs baisses de taux de la Fed d’ici fin 2025, dans un contexte de croissance vacillante. Le calendrier US de la semaine (JOLTS openings, ISM, ADP, NFP) sera donc crucial pour confirmer – ou non – ce scénario.

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Indices boursiers

• Wall Street : Après une entame de séance agitée hier, les indices américains se sont redressés au finish, reflétant un climat schizophrène entre peur de l’escalade tarifaire et opportunité d’acheter “à bon compte” après la correction de mars. Le Nasdaq, en particulier, a déjà perdu près de 15% depuis ses récents sommets, ce qui peut attirer des chasseurs de bonnes affaires.

• Europe : Les places européennes ont souffert davantage, pénalisées par l’exposition aux exportations vers les États-Unis. La menace de tarifs universels sur l’automobile et d’autres secteurs-clés se fait sentir. Les indicateurs conjoncturels (PMI manufacturiers, inflation) ne suffisent pas pour inverser le sentiment de prudence.

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Matières premières

• Pétrole (WTI) : Les cours du baril WTI évoluent autour de 71$-72$, soutenus par la menace de taxes ciblées sur les acheteurs de pétrole russe. Les tensions géopolitiques avec l’Iran, également sous la pression de sanctions, contribuent à nourrir la crainte d’une offre plus restreinte. Toutefois, un éventuel ralentissement de la conjoncture mondiale pourrait freiner la demande à moyen terme.

• Or : Le métal jaune poursuit son rallye et enchaîne des records historiques, perché au-dessus de 3 100 $ l’once. Le cocktail actuel (incertitude commerciale, risques géopolitiques, spéculation sur des baisses de taux de la Fed) nourrit l’appétit pour les valeurs refuges. Les indicateurs techniques pointent un risque de surchauffe, mais tant que l’incertitude tarifaire persiste, l’or devrait rester un refuge privilégié.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin consolide sous les 85 000 $, dans un climat où l’aversion au risque et l’inflation élevée pourraient théoriquement jouer en sa faveur. Certains investisseurs institutionnels continuent d’annoncer des positions importantes sur la cryptomonnaie. Cependant, la volatilité reste contenue pour l’instant et le marché attend sans doute plus de clarté sur la politique monétaire américaine avant de se relancer.

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Conclusion et perspectives

La journée de mercredi sera décisive : la présentation du plan tarifaire américain pourrait provoquer de violents mouvements sur les marchés, dans un sens comme dans l’autre. Si les taxes annoncées sont moins lourdes qu’anticipé, un rebond généralisé est envisageable. Dans le cas contraire, la saison de la volatilité pourrait s’intensifier, avec un renforcement des actifs refuge tels que l’or ou le Yen.

Points de vigilance / Opportunités :

• ISM Manufacturier et JOLTS (mardi), ADP (mercredi) et NFP (vendredi) : La santé de l’emploi US guidera les anticipations de politique monétaire et l’évolution du Dollar.

• Forex : À surveiller le couple USD/JPY pour un éventuel retour sous 149.00 en cas d’escalade des tensions.

• Matières premières : Le pétrole pourrait monter en flèche si la situation Russie/États-Unis s’aggrave, mais attention au risque de demande atone en cas de récession.

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Mini-récap (événements à suivre)

• Mardi 01/04

  • PMI manufacturiers (FR, DE, zone euro), CPI zone euro, ISM Manufacturier US, JOLTS

• Mercredi 02/04

  • Annonce des tarifs douaniers US (“Liberation Day”)

  • Rapport ADP sur l’emploi US

• Jeudi 03/04

  • ISM Services US, impact potentiel des nouveaux tarifs auto

• Vendredi 04/04

  • Rapport NFP (Nonfarm Payrolls), discours du président de la Fed

Ce contenu est fourni à titre purement informatif et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés démarrent la semaine dans un climat tendu, alors que le président Trump s’apprête à annoncer de nouveaux tarifs douaniers susceptibles d’affecter l’ensemble des partenaires commerciaux des États-Unis. Les investisseurs fuient les actifs risqués, provoquant des chutes marquées sur les indices asiatiques et alimentant la course vers les valeurs refuges comme l’or, qui atteint un sommet historique.

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Contexte global

L’ambiance est pesante sur les marchés mondiaux, dominée par les incertitudes liées aux prochains « tarifs de réciprocité » de Donald Trump, attendus ce mercredi. Les commentaires du président américain laissent entendre que les droits de douane pourraient être imposés à tous les pays, ce qui ravive les craintes d’une nouvelle escalade dans la guerre commerciale.
Les places boursières asiatiques ont ouvert la semaine en net repli : le Nikkei plonge de presque 4 %, signant sa pire séance en six mois. L’Europe et les États-Unis pourraient suivre la même trajectoire si l’annonce de mercredi confirme les pires scénarios.
Parallèlement, la menace de « tarifs secondaires » sur le pétrole russe et les pressions exercées sur les partenaires commerciaux (Canada, Mexique, Corée du Sud, Japon ou encore Europe) amplifient le climat d’aversion au risque. Les économistes s’inquiètent particulièrement de l’effet cumulé : inflation importée, baisse de la croissance et risque accru de récession aux États-Unis.

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Forex

Dans cet environnement incertain, le yen japonais tire son épingle du jeu. Devise refuge par excellence, il poursuit son appréciation face au dollar, qui reste sous pression. Par ailleurs, les marchés anticipent que la Banque du Japon (BoJ) pourrait de nouveau relever ses taux en mai, soutenant davantage le yen.
Le dollar index fléchit pour la troisième séance consécutive, en raison des craintes de stagflation (croissance faible et inflation élevée). L’euro et la livre sterling en profitent pour grappiller du terrain, mais l’euro reste tributaire des publications allemandes, notamment sur la consommation et l’inflation. Enfin, les devises exposées aux matières premières, comme l’AUD, tentent de résister grâce aux indicateurs macroéconomiques plus favorables en Chine, mais restent vulnérables à la volatilité mondiale.

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Indices boursiers

• Asie : Le Nikkei a dévissé de près de 4 % dans un mouvement de panique, tiré vers le bas par le secteur automobile, très exposé aux menaces de tarifs à 25 % sur les importations de voitures aux États-Unis. Les marchés chinois ont relativement mieux résisté, grâce à des PMI en légère hausse qui laissent entendre que la relance ciblée du gouvernement soutient l’activité.

• Europe : Les indices continentaux devraient ouvrir en baisse, selon les contrats à terme (EuroStoxx 50, DAX, FTSE). Les investisseurs se préparent à d’éventuelles annonces de contre-mesures de Bruxelles si les États-Unis imposent des droits de douane généralisés.

• États-Unis : Le S&P 500 et le Nasdaq ont déjà subi de lourds dégagements vendredi. Les opérateurs craignent à la fois l’impact direct des tarifs sur les entreprises et une accélération de l’inflation qui limiterait la capacité de la Fed à baisser ses taux autant que le marché l’espère.

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Matières premières

• Pétrole : Les cours du brut se replient sous l’effet conjugué d’un risque de ralentissement économique mondial et de la perspective d’une hausse de l’offre via l’OPEP+ dès le mois d’avril. Le baril de WTI oscille autour de 69 $, tandis que Brent et WTI s’orientent vers leur première baisse trimestrielle depuis deux périodes consécutives de hausse. Les menaces américaines de sanctions renforcées sur le pétrole russe, tout comme sur l’Iran, n’ont pas suffi à soutenir les prix pour le moment, le marché privilégiant la crainte d’une baisse de la demande globale.

• Or : La ruée vers la sécurité se traduit par un nouvel envol de l’once d’or, dépassant cette fois le seuil inédit de 3 100 $. Les banques d’investissement révisent à la hausse leurs prévisions pour 2025, misant sur un maintien de la demande refuge tant que l’incertitude commerciale et géopolitique restera aiguë.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin faiblit sous la barre des 82 000 $, poursuivant son ajustement après avoir flirté avec les 85 000 $ plus tôt en mars. Les inquiétudes liées aux politiques monétaires et à l’aversion générale au risque freinent la progression. L’Ether et d’autres altcoins suivent un schéma similaire, marquant un repli dans un marché crypto très corrélé aux fluctuations globales de l’appétit pour le risque.

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Conclusion et perspectives

La semaine s’annonce particulièrement périlleuse, entre l’annonce attendue des nouveaux tarifs américains, la publication de multiples indicateurs (PMI, ISM, JOLTS) et le rapport sur l’emploi aux États-Unis (NFP). Les craintes d’un choc inflationniste, combinées à un ralentissement économique, alimentent un climat de volatilité.
Pour les traders, la prudence reste de mise : tout pivot de politique monétaire aux États-Unis — ou une réaction plus mesurée qu’anticipé de la Maison-Blanche — pourrait déclencher un soulagement soudain sur les marchés. Toutefois, la perspective d’une aggravation du conflit commercial et d’une récession demeure un facteur de risque majeur pour l’ensemble des actifs, hors or et yen japonais, privilégiés comme valeurs refuges.

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Mini-récap (événements majeurs à suivre)

• Aujourd’hui : Ventes de détail et inflation (Allemagne), PMI de Chicago (États-Unis).

• Mardi : ISM manufacturier (États-Unis), décision de la RBA (Australie).

• Mercredi : “Liberation Day” de Trump – annonce officielle sur les tarifs de réciprocité. Publication de l’ADP (emploi privé US).

• Jeudi : ISM non-manufacturier (États-Unis).

• Vendredi : Rapport NFP (créations d’emplois) et taux de chômage (États-Unis).

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés financiers ouvrent la séance sous le signe d’une nervosité persistante. Le bras de fer commercial s’intensifie, avec l’imminence des nouveaux tarifs douaniers aux États-Unis et le risque de représailles. L’or bat record sur record, illustrant la quête de sécurité des investisseurs face à l’incertitude qui gagne le marché boursier.

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Contexte global

Les tensions commerciales dominent l’actualité. Après l’annonce d’un tarif de 25% sur les importations automobiles à compter du 3 avril, les acteurs du marché redoutent la publication, le 2 avril, de nouvelles mesures de réciprocité visant un large éventail de produits. Les entreprises du secteur manufacturier craignent des perturbations durables dans les chaînes d’approvisionnement, tandis que l’Europe et la Chine se tiennent prêtes à répliquer.

Parallèlement, la dynamique macroéconomique reste fragile : si la croissance américaine du quatrième trimestre 2024 a été révisée en hausse à 2,4%, plusieurs responsables de la Réserve fédérale s’inquiètent d’un risque de ralentissement. Les marchés suivent donc avec attention la publication ce vendredi de l’indice PCE (inflation préférée de la Fed), susceptible d’éclairer la suite de la politique monétaire américaine.

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Forex

• Dollar US (DXY) : Le billet vert oscille autour de 104,30, soutenu par l’aversion au risque liée aux menaces tarifaires. Toutefois, la perspective de baisses de taux de la Fed d’ici la fin de l’année limite son potentiel de hausse.

• EUR/USD : La paire se replie légèrement sous 1,0800, freinée par la crainte d’un conflit commercial avec les États-Unis. Les opérateurs surveillent de près les chiffres d’inflation française et espagnole ainsi que le PCE américain, susceptibles d’orienter le marché dans l’après-midi.

• GBP/USD : La livre sterling évolue autour de 1,29. Les indicateurs macro britanniques du jour (PIB final, ventes au détail) sont relégués au second plan, l’attention restant focalisée sur la politique tarifaire américaine et l’évolution de l’économie mondiale.

• AUD/USD : Le dollar australien retombe vers 0,63, impacté par l’aversion au risque et les incertitudes entourant la demande mondiale de matières premières.

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Indices boursiers

Les grands indices occidentaux ont clôturé dans le rouge la veille, sous l’effet conjugué des tensions commerciales et de la prudence avant les chiffres d’inflation aux États-Unis.

• En Europe, les valeurs automobiles (particulièrement exposées aux exportations vers le marché américain) restent à la peine. On s’attend à un début de séance terne, marqué par la publication des chiffres préliminaires d’inflation en France et en Espagne.

• Aux États-Unis, le Dow Jones et le S&P 500 ont reculé hier, lestés par la chute des constructeurs automobiles. Les options à court terme se négocient activement, signe d’une fébrilité grandissante avant la « Journée de libération » (2 avril) qui pourrait redessiner le paysage tarifaire.

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Matières premières

• Or (XAU/USD) : Le métal précieux s’installe au-dessus de 3 080 $, un nouveau sommet historique propulsé par la demande de valeurs refuges. Les analystes mettent en garde contre un RSI en zone de surachat, mais l’incertitude commerciale pourrait maintenir les cours élevés.

• Pétrole (WTI) : Le baril de WTI se maintient autour de 69,70 $. Les inquiétudes quant à la croissance mondiale et la consommation de brut s’opposent au recul surprise des stocks américains et à la menace de sanctions supplémentaires sur des pays importateurs de pétrole vénézuélien.

• Métaux industriels : Alors que Donald Trump envisage des tarifs sur le cuivre, la nervosité gagne également ces marchés. Les investisseurs redoutent que de nouvelles mesures américaines ciblent davantage de métaux et freinent la demande mondiale.

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Cryptomonnaies

• Bitcoin (BTC) se situe dans la zone des 85 000 – 86 000 $, en léger repli sur un mois. Les craintes liées aux politiques commerciales ont récemment pesé sur l’appétit pour le risque, mais certains analystes estiment que BTC pourrait regrimper si la volatilité boursière s’aggrave.

• L’attrait pour les cryptos demeure mêlé à la prudence : les prochains jours seront déterminants, notamment si des annonces tarifaires pénalisent davantage le sentiment de marché.

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Conclusion et perspectives

La séance de ce vendredi s’annonce cruciale : les opérateurs guetteront l’indice PCE américain, susceptible de révéler si l’inflation demeure assez forte pour justifier le statu quo de la Fed, ou si un infléchissement est à prévoir. En toile de fond, les marchés n’ont d’yeux que pour la journée du 2 avril, date à laquelle Donald Trump doit dévoiler sa liste définitive de tarifs réciproques.

Les scénarios envisageables pour la journée :

• Haussier : un PCE moins élevé qu’anticipé pourrait nourrir l’espoir de baisses de taux, soutenant les actions.

• Baissier : au contraire, un PCE supérieur aux attentes renforcerait la thèse d’un maintien prolongé des taux, accentuant la force du dollar et la pression sur les indices.

La prudence reste de mise avant un week-end qui pourrait réserver des déclarations politiques supplémentaires.

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Mini-récap technique et événements clés

• Événements du jour :

  • 10:00 (CEST) – Eurozone : Indicateurs de confiance (mars)

  • 12:30 (GMT) – États-Unis : Indice PCE (février)

• Seuils techniques à surveiller :

  • Gold (XAU/USD) : Support 3 050 $ – Résistance 3 090 $

  • EUR/USD : Pivot 1,0800 – Résistance 1,0850 – Support 1,0730

  • WTI : Support 68,80 $ – Résistance 70,50 $

(Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.)

Les marchés financiers débutent cette journée dans le désarroi, sous l’effet de l’offensive tarifaire de la Maison-Blanche. L’incertitude entourant la prochaine salve de « tarifs réciproques » secoue les investisseurs, qui se tournent en masse vers les valeurs refuges telles que l’or et le yen. La nervosité s’installe, car les principaux indicateurs macroéconomiques US (PIB, inflation) sont attendus d’ici la fin de la semaine.

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Contexte global

Les annonces du président américain Donald Trump sur l’imposition d’un tarif de 25% à l’importation d’automobiles, devant entrer en vigueur dès le 2 avril, ont provoqué un net regain d’aversion au risque. L’Europe, le Canada et d’autres partenaires majeurs pourraient faire l’objet de mesures similaires, ce qui alimente les craintes d’un conflit commercial élargi. Malgré une certaine volonté de négociation affichée par l’UE, l’incertitude règne : la réplique européenne reste sur la table, et le marché se prépare à d’éventuelles représailles.

Au niveau mondial, la crainte d’un affaiblissement de la croissance américaine s’accentue. Plusieurs responsables de la Réserve fédérale (Fed) ont évoqué la possibilité de deux baisses de taux cette année si l’inflation ne retombe pas vers 2%. Les marchés, de leur côté, demeurent sensibles aux moindres déclarations du camp Trump, qui alterne menaces et exemptions provisoires.

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Forex

• Dollar (USD) : Le billet vert, pourtant soutenu récemment par des chiffres robustes sur les commandes de biens durables, a ralenti dans sa progression. L’indice DXY s’est replié autour de 104.30, la perspective d’une baisse des taux de la Fed en 2025 et la nervosité sur les tarifs semblant peser sur la devise.

• Euro (EUR) : L’EUR/USD a rebondi depuis ses plus bas de trois semaines, autour de 1.0730, pour se hisser vers 1.0780. Les discours de certains officiels de la BCE – notamment Kazaks – laissent entrevoir de nouvelles coupes de taux si la situation économique se dégrade, mais l’euro profite pour l’instant d’un léger regain de confiance.

• Livre sterling (GBP) : La livre a repris des couleurs au-dessus de 1.29, malgré un recul surprise de l’inflation britannique. Les spéculations sur une éventuelle détente de la politique monétaire de la Banque d’Angleterre sont partiellement compensées par l’optimisme prudent vis-à-vis des perspectives budgétaires au Royaume-Uni.

• Yen (JPY) : Le yen reste recherché, jouant son rôle de valeur refuge. La possible poursuite du resserrement monétaire par la Banque du Japon, couplée aux tensions commerciales, soutient la devise nippone, poussant l’USD/JPY à jongler autour de 150.00.

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Indices boursiers

En Asie, Tokyo a dévissé d’environ 1%, lourdement pénalisé par la chute du secteur automobile et technologique, tandis que la Bourse de Hong Kong a gagné près de 1%. L’Europe devrait ouvrir dans le rouge, les constructeurs allemands risquant de souffrir de la menace tarifaire américaine. Aux États-Unis, les futures sont hésitants : Wall Street a clôturé en forte baisse la veille, marquée par le recul des valeurs automobiles (GM, Ford) et un mouvement correctif sur la tech.

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Matières premières

• Pétrole : Le WTI consolide au-dessus de 69 $ le baril, soutenu par les craintes sur l’offre en provenance du Venezuela, où de nouvelles sanctions et surtaxes américaines pénalisent déjà le secteur pétrolier. Les stocks US ont par ailleurs diminué plus que prévu, selon l’EIA, ce qui limite la baisse des prix.

• Or : Le métal jaune s’est hissé à 3 030 $, profitant d’un regain d’achats défensifs. Les menaces tarifaires de Donald Trump dopent la demande de valeurs refuges. Techniquement, l’or pourrait retester la zone record des 3 057-3 058 $ atteinte il y a une semaine, d’autant que le marché spécule sur de futures baisses de taux de la Fed.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin (BTC) se maintient autour de 87 500 $ et semble attirer de nouveau les investisseurs institutionnels, malgré un climat général d’aversion au risque. Le géant du retail GameStop, déjà remarqué pour ses choix financiers atypiques, a annoncé son intention d’émettre des obligations convertibles afin de renforcer ses réserves en Bitcoin. Cette décision, perçue comme audacieuse par certains analystes, suscite aussi un certain scepticisme quant à sa viabilité à long terme.

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Conclusion et perspectives

Les marchés demeurent focalisés sur les échauffourées tarifaires : les investisseurs guettent non seulement la riposte éventuelle des partenaires commerciaux des États-Unis, mais aussi les chiffres économiques clés, notamment le PIB américain ce jeudi et l’indice PCE vendredi, qui donnera des indications sur l’inflation US. L’or et le yen devraient rester bien orientés si la nervosité persiste, tandis que le dollar pourrait subir de nouvelles pressions en cas de signaux de ralentissement.

Les traders à court terme surveilleront de près tout commentaire émanant de la Maison-Blanche. À moyen terme, les spécialistes restent divisés : certains parient sur une stabilisation rapide si Trump ajuste ses positions, d’autres redoutent une escalade délétère pour le commerce mondial.

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Mini-récap – Événements du jour

• USA (13h30) : PIB (final Q4), Jobless Claims

• USA (15h00) : Pending Home Sales

• Discours FOMC : Plusieurs membres de la Fed interviennent dans l’après-midi.

• Demain : Publication du PCE (inflation), indicateur crucial pour la politique monétaire américaine.

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Ce matin, les investisseurs naviguent entre des données macroéconomiques contrastées et des annonces politiques susceptibles de bouleverser l’équilibre mondial du commerce. Les inquiétudes liées à la consommation, à l’inflation et aux prochains tarifs douaniers américains restent au cœur des discussions. Voici l’essentiel de la séance pour bien commencer la journée.

Contexte global

Les marchés internationaux évoluent avec prudence dans l’attente de l’annonce, le 2 avril, d’un nouveau paquet de tarifs américains. Selon plusieurs sources, le président Donald Trump envisagerait des mesures ciblées, avec différents paliers de taxation. Cette incertitude pèse sur la confiance des ménages aux États-Unis, dont l’indice a chuté à un plus bas de quatre ans. Les opérateurs y voient un risque de “stagflation” (croissance faible et inflation élevée), alimenté par la hausse potentielle de nombreux produits importés.

En Europe, le climat s’avère mitigé : l’indicateur IFO allemand (confiance des entrepreneurs) s’est amélioré grâce aux perspectives de relance, tandis que la zone euro reste sous la menace des tensions commerciales. Au Royaume-Uni, les marchés se préparent à la publication de l’inflation de février et à la présentation du Spring Budget Statement, deux événements susceptibles d’influer sur la politique de la Banque d’Angleterre.

Forex

• Dollar américain (USD) : Le billet vert se maintient, soutenu par des rendements obligataires solides et les propos de responsables de la Fed estimant la politique monétaire “restrictive et appropriée”. Toutefois, la chute de la confiance des consommateurs et la crainte d’un ralentissement économique pourraient peser si les chiffres du PCE confirment un essoufflement inflationniste.

• Dollar australien (AUD) : L’AUD profite de la flambée des cours du cuivre, alors que l’Australie est un acteur majeur de l’exportation de ce métal. Les annonces budgétaires (environ 17,1 milliards AUD de baisses d’impôts) renforcent également le soutien à la devise. Néanmoins, l’inflation mensuelle (2,4% vs 2,5% attendu) pourrait ouvrir la voie à une politique monétaire plus accommodante de la RBA.

• Livre sterling (GBP) : La publication du CPI britannique est très attendue : si l’inflation ressort plus faible, cela pourrait conforter les anticipations d’un assouplissement futur de la BoE. En revanche, un chiffre plus élevé maintiendrait la perspective d’une politique moins conciliante. Le Spring Budget Statement, prévu dans la foulée, apportera également des éléments clés pour la trajectoire de la devise.

• Yen japonais (JPY) : Le yen subit une pression baissière malgré des spéculations selon lesquelles la Banque du Japon (BoJ) pourrait continuer à remonter ses taux si l’inflation se stabilise. Le ton légèrement optimiste des Bourses asiatiques, alimenté par l’idée de tarifs américains “sélectifs”, limite l’attrait de la monnaie refuge nipponne pour l’instant.

Indices boursiers

• En Asie, le Nikkei termine en hausse modérée, stimulé par la perspective de tarifs US potentiellement moins punitifs qu’initialement redouté. Hong Kong et Shanghai évoluent prudemment, freinées par la méfiance ambiante.

• En Europe, la tendance demeure fragile. Les indices ont profité hier du climat plus favorable en Allemagne (IFO), mais restent suspendus à la politique commerciale américaine. Les déclarations de la BCE suggérant une marge d’assouplissement monétaire ajoutent au flou général.

• Aux États-Unis, Wall Street a fait preuve de résilience grâce à la tech et à l’espoir d’une Fed plus “dovish” si la conjoncture se détériore davantage. Cependant, le repli de la confiance des ménages pèse, de même que les inquiétudes autour des tarifs du 2 avril.

Matières premières

• Pétrole : Le WTI se maintient au-dessus de 69 $ le baril, porté par la baisse inattendue des stocks américains et les risques pesant sur l’offre vénézuélienne (sous pression des États-Unis). L’accord partiel entre l’Ukraine, la Russie et Washington pour suspendre les attaques en mer pourrait cependant contenir l’envolée.

• Métaux : Le cuivre atteint des sommets historiques, soutenu par la volonté de Trump de taxer les importations américaines de ce métal, ce qui renforce indirectement la position exportatrice de l’Australie. L’or demeure bien ancré au-dessus des 3 000 $, toujours recherché pour sa qualité de valeur refuge face aux craintes de ralentissement économique.

Cryptomonnaies

Le Bitcoin se stabilise autour de 87 000 $, malgré des indicateurs on-chain mitigés. Les menaces de ralentissement mondial et d’inflation persistante maintiennent l’attrait de la première cryptomonnaie comme actif alternatif. Les opérateurs attendent plus de clarté macroéconomique – notamment sur la politique monétaire US et les effets potentiels des nouveaux tarifs – avant de prendre d’importantes positions supplémentaires.

Conclusion et perspectives

Les marchés évoluent dans un équilibre fragile, partagés entre la perspective de nouvelles mesures protectionnistes américaines au 2 avril et l’espoir d’un assouplissement monétaire de la part de la Fed si la confiance et la consommation continuent de flancher. Les investisseurs demeurent très sensibles aux prochains indicateurs (commandes de biens durables, inflation PCE), susceptibles d’orienter la politique monétaire et, de fait, l’appétit pour le risque.

Pour l’instant, les actifs cycliques comme le cuivre ou les devises liées aux matières premières (AUD, NZD) bénéficient d’un certain soutien. L’or, valeur refuge par excellence, reste solide au-dessus de 3 000 $ tandis que les indices actions évoluent avec prudence dans l’attente de plus de visibilité.

Mini-récap des événements à suivre

• Aujourd’hui :

  • Commandes de biens durables (États-Unis)

  • Publication du CPI UK & Spring Budget Statement (Royaume-Uni)

• Prochaines échéances :

  • 2 avril : Annonce officielle de la prochaine vague de tarifs US (focus cuivre, automobiles, pharma)

  • 28 mars : Discours de responsables de la Fed (orientation monétaire)

  • 31 mars : Indicateur PCE (inflation US)

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés démarrent la journée dans l’expectative après les signaux contradictoires sur la mise en place des tarifs douaniers américains, prévue le 2 avril. L’optimisme a brièvement dominé à Wall Street grâce à l’éventualité de mesures moins sévères qu’annoncé, mais la volatilité reste palpable. En Europe et en Asie, la prudence l’emporte, alors que les investisseurs guettent d’éventuels compromis commerciaux et surveillent l’évolution des indicateurs économiques.

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Contexte global

Les investisseurs continuent d’analyser les déclarations du président américain, qui a laissé entendre qu’il pourrait accorder des exemptions partielles ou ciblées sur ses fameuses « tarifs réciproques ». La mention d’un barème potentiellement moins large que redouté a soutenu un rebond notable à Wall Street. Toutefois, aucune confirmation officielle ne vient étayer cette hypothèse, laissant les marchés dans une certaine incertitude.
En Europe, l’humeur reste contrastée : la perspective de mesures ciblées de la Maison-Blanche ne dissipant pas complètement la crainte d’un impact sur l’exportation de secteurs-clés (automobile, pharmacie). Les PMI publiés en début de semaine mettent en évidence une amélioration modérée de l’activité, notamment côté manufacturier, mais sans éclat majeur pour stimuler un rally pérenne. L’Union européenne, de son côté, se concentre de plus en plus sur des mesures de défense et de réallocation budgétaire, rendant les opérateurs plus circonspects quant à la solidité de la reprise économique.
Par ailleurs, des avancées diplomatiques sont évoquées sur un possible cessez-le-feu maritime en mer Noire. Bien que les détails soient encore flous, tout accord susceptible d’apaiser les tensions géopolitiques serait favorable aux marchés, surtout dans un contexte où la sécurité de l’approvisionnement énergétique et les matières premières restent au cœur des préoccupations.

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Forex

• USD/JPY : Le Yen a rebondi après avoir touché un creux de trois semaines. Les minutes de la Banque du Japon ont révélé des discussions autour d’éventuelles hausses de taux supplémentaires en 2025, confortant la monnaie nipponne. Toutefois, l’appétit pour le risque, stimulé par les espoirs de tarifs US modérés et par certaines actualités macro positives, limite les gains du Yen. Le seuil technique des 150.00 reste à surveiller.

• EUR/GBP : La paire se maintient au-dessus de 0.8345, proche de son plus bas récent. Le soutien à la livre sterling provient de la posture hawkish de la Banque d’Angleterre, qui avertit qu’elle réduira ses taux plus lentement que d’autres banques centrales. Les PMI UK meilleurs qu’attendu ont également renforcé la livre, tandis que l’euro profite modérément des PMI en zone euro, limitant la volatilité de la paire.

• AUD/USD : Le dollar australien a prolongé ses gains sur fond d’anticipations de statu quo de la RBA en avril et d’espoir de soutien économique en Chine. Néanmoins, le climat d’incertitude autour des décisions américaines en matière de commerce pourrait freiner l’enthousiasme sur l’AUD, d’autant que le dollar US demeure soutenu par des indicateurs macroéconomiques globalement positifs.

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Indices boursiers

• États-Unis : Forte hausse lundi, avec un S&P 500 en progression de près de 1.8% et un Nasdaq bondissant de plus de 2%. Les valeurs technologiques (notamment les semi-conducteurs) ont profité des spéculations autour de potentielles exemptions tarifaires. Tesla a gagné près de 12%, soutenue par un regain d’optimisme sur son logiciel de conduite autonome.

• Europe : Ouverture en léger repli ce mardi, les investisseurs restant circonspects sur la portée réelle des annonces américaines. La saison des résultats d’entreprises approche et pourrait rediriger l’attention vers les fondamentaux ; pour l’heure, la prudence demeure dominante.

• Asie : Bilan mitigé : Tokyo avance légèrement (+0.5%), soutenu par l’espoir d’un compromis dans la guerre commerciale, tandis que Hong Kong recule, souffrant de prises de bénéfices sur les valeurs tech et IA, après un rally alimenté par les espoirs de soutien gouvernemental chinois.

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Matières premières

• Pétrole (WTI) : Les cours tournent autour de 69 USD le baril, portés en partie par l’annonce de tarifs américains sur les pays qui continueraient à importer du pétrole vénézuélien. Cela alimente les craintes de tensions d’approvisionnement, malgré la prolongation d’une licence permettant à certaines majors pétrolières de poursuivre leur activité au Venezuela. Les discussions sur un éventuel accord Russo-Américain autour d’un cessez-le-feu en Ukraine pourraient limiter la hausse à court terme.

• Or : Le métal jaune se négocie au-dessus de 3 000 USD l’once, aidé par l’idée que la Fed pourrait reprendre son cycle de baisse de taux d’ici la fin de l’année, selon certains responsables. L’appétit pour le risque rend toutefois l’or plus vulnérable à de nouveaux replis si les tensions commerciales s’apaisent durablement.

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Cryptomonnaies

Le marché crypto a brièvement flirté avec une capitalisation totale proche des 3 000 milliards de dollars, stimulé par la bonne tenue des indices américains et l’espoir d’une politique commerciale américaine moins stricte qu’initialement prévu.

• Bitcoin (BTC) est monté jusqu’à 88 000 USD avant de revenir autour de 86 500 USD. L’élan demeure positif, mais la volatilité reste élevée.

• Ethereum (ETH) a dépassé 2 100 USD, porté par la dynamique générale. Les traders gardent toutefois un œil sur les prochaines annonces liées au cadre réglementaire, susceptibles de faire bouger les lignes.

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Conclusion et perspectives

Les investisseurs naviguent entre optimisme prudent et nervosité latente. Si l’on s’oriente vers des tarifs plus sélectifs et plus doux, le marché pourrait prolonger son rebond, notamment sur les segments technologiques et industriels sensibles à l’export. Cependant, tant que les détails officiels manquent, la volatilité restera présente. En Europe, la dynamique économique peine à s’emballer, mais l’attention se portera bientôt sur la saison des résultats d’entreprises, susceptible de donner un nouvel élan.
Pistes de vigilance :

• Publication de l’indice de confiance du consommateur américain et du Richmond Fed Index ce mardi.

• Programme de tarifs US officialisé la semaine prochaine (2 avril).

• Décisions potentielles sur le pétrole vénézuélien et sur le cessez-le-feu maritime en mer Noire.

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Mini-Récap (Événements/Indicateurs à suivre aujourd’hui)

• Allemagne : Indice Ifo (climat des affaires).

• États-Unis : Indice de confiance du consommateur (Conference Board), Ventes de logements neufs, Indice manufacturier de la Fed de Richmond.

• Au fil de la semaine : Annonces/prises de parole de divers responsables de la Fed, suivi de l’inflation (PCE) en fin de semaine.

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Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement. Les informations et analyses sont susceptibles d’évoluer, et chaque investisseur demeure responsable de ses décisions.

Après une fin de semaine en demi-teinte, les investisseurs entament ce lundi avec un regain d’optimisme prudent. Entre la perspective de tarifs douaniers américains potentiellement moins stricts qu’initialement redoutés et la publication imminente de nombreux indices PMI (Manufacturiers et Services) en Europe comme aux États-Unis, la séance s’annonce cruciale pour jauger l’humeur générale des marchés. Les négociations autour d’un éventuel cessez-le-feu Russie-Ukraine et l’évolution des politiques monétaires, notamment au Japon et aux États-Unis, demeurent également au cœur des préoccupations.

Contexte global

La tension commerciale, dominée par l’échéance du 2 avril — date à laquelle le président américain Donald Trump compte mettre en place sa fameuse « réciprocité tarifaire » contre plusieurs partenaires commerciaux majeurs — reste un enjeu majeur. Toutefois, des rapports de presse suggèrent que ces nouveaux tarifs pourraient finalement être plus sélectifs et moins sévères que prévu.
Parallèlement, des discussions entre représentants américains, ukrainiens et russes se déroulent au Moyen-Orient pour tenter d’aboutir à un cessez-le-feu dans la guerre Russie-Ukraine. L’espoir d’une détente géopolitique soutient légèrement l’appétit pour le risque, même si les marchés restent prudents.
Au niveau macroéconomique, les opérateurs surveillent la saison des PMIs en Europe et aux États-Unis : ces indicateurs donneront un aperçu de l’élan économique alors que la nervosité autour des tarifs et de l’inflation persiste. La publication, en fin de semaine, de l’indice PCE (la mesure d’inflation privilégiée par la Fed) pourrait renforcer ou remettre en cause les anticipations de nouvelles baisses de taux directeurs aux États-Unis d’ici la fin de l’année.

Forex

• JPY : La publication de PMIs japonais en-dessous des attentes (Manufacturier à 48,3 et Services repassé sous la barre des 50) pèse temporairement sur le Yen, malgré une Banque du Japon de plus en plus ouverte à des hausses de taux supplémentaires. Le gouverneur Kazuo Ueda répète qu’il compte « ajuster le degré d’assouplissement monétaire » si l’objectif d’inflation de 2 % est durablement atteint.
• USD : Le billet vert montre quelques signes d’affaiblissement ce lundi, sur fond d’anticipations de ralentissement économique aux États-Unis et de spéculations sur la politique tarifaire. Cependant, la Fed a récemment maintenu un discours relativement prudent, prévoyant toujours deux baisses de taux d’ici fin 2025, laissant le marché dans l’expectative.
• GBP : La livre sterling se maintient au-dessus de 1,29 face au dollar, profitant d’une Banque d’Angleterre qui a relevé ses prévisions d’inflation et s’est montrée plus hawkish que prévu. Les opérateurs attendent la publication des PMIs britanniques et le discours du gouverneur Andrew Bailey pour évaluer les perspectives de croissance du Royaume-Uni.
• EUR : L’euro se négocie légèrement au-dessus de 1,08 contre le billet vert. L’attention se porte sur la ratification par l’Allemagne d’un plan de dépenses massives pour les infrastructures et la défense. Les PMIs de la zone euro et de l’Allemagne (publiés ce lundi) pourraient valider l’idée d’une reprise fragile, mais soutenue par un surcroît de dépenses publiques.

Indices boursiers

Les indices européens devraient ouvrir en légère hausse, portés par l’espoir d’un durcissement tarifaire américain moins brutal. À Wall Street, le S&P 500 a finalement affiché un léger rebond la semaine dernière, rompant une série de quatre semaines de baisse. Les futures signalent une ouverture positive, mais la volatilité demeure possible à l’approche de la publication des PMIs américains (Manufacturier et Services).
Les marchés asiatiques, pour leur part, ont évolué en ordre dispersé dans un climat attentiste. Tokyo termine quasi inchangé, tandis que Hong Kong (Hang Seng) recule légèrement, freinée par la prudence des investisseurs face aux incertitudes commerciales et géopolitiques.

Matières premières

• Pétrole (WTI) : Les cours se maintiennent autour de 68 $ le baril, subissant un léger recul dans l’espoir que d’éventuelles avancées sur un cessez-le-feu Russie-Ukraine pourraient augmenter la disponibilité de l’offre mondiale (en particulier le pétrole russe). Les analystes, toutefois, demeurent partagés quant à l’orientation future des prix, alors qu’OPEP+ prévoit d’ajuster ses quotas de production et que l’Irak poursuit l’objectif de dépasser 6 millions de barils/jour d’ici 2029.
• Or (XAU/USD) : Le métal jaune est repassé juste au-dessus de 3 000 $ l’once, mais reste sous pression en raison d’un climat macro potentiellement moins anxiogène et de prises de bénéfices après les récents records (pic proche de 3 060 $). Néanmoins, les inquiétudes sur la croissance, la nervosité autour des tarifs et certains risques géopolitiques soutiennent toujours la demande de valeurs refuges à moyen terme.

Cryptomonnaies

Le Bitcoin oscille autour de 87 000 $, après avoir cédé un peu de terrain depuis ses plus hauts proches de 109 000 $. Les nouvelles sur l’adoption institutionnelle se poursuivent : Metaplanet a ainsi annoncé l’acquisition de nouveaux BTC et l’arrivée d’Eric Trump au sein de son conseil stratégique. Toutefois, la volatilité reste élevée, dans un contexte mondial déjà incertain pour les actifs à risque.

Conclusion et perspectives

Les marchés commencent la semaine sur une note faiblement optimiste, nourris par l’idée que la Maison Blanche pourrait être moins dure qu’anticipé au sujet des nouveaux tarifs. Cependant, l’incertitude reste forte : la moindre annonce sur ce dossier, ou de mauvaises surprises dans les PMIs, pourrait raviver la volatilité. Les investisseurs surveilleront également la réévaluation des politiques monétaires (BoJ, Fed, BoE) à la lumière des chiffres d’inflation, particulièrement l’indice PCE américain vendredi.
En somme, la prudence prédomine et les prochains jours s’annoncent déterminants pour le sentiment de marché. Les niveaux clés, que ce soit sur les paires de devises (USD/JPY, EUR/USD) ou sur l’or et les indices actions, pourraient être testés face aux incertitudes économiques et géopolitiques persistantes.

Mini-récap et niveaux techniques à surveiller

• Événements majeurs cette semaine

  • Lundi : PMIs manufacturiers et services en Europe et aux États-Unis
  • Mardi : Confiance du consommateur US
  • Mercredi : IPC au Royaume-Uni, interventions de banquiers centraux
  • Vendredi : Publication du PCE (indice d’inflation clé pour la Fed)

• Niveaux techniques

  • EUR/USD : Support à 1,0775 ; résistance à 1,0955
  • GBP/USD : Pivot à 1,2900 ; objectifs haussiers vers 1,30
  • USD/JPY : Zone psychologique à 150,00 ; support immédiat à 149,00
  • Or (XAU/USD) : Seuil pivot à 3 000 $ ; résistance à 3 058-3 060 $
  • WTI : Support à 67 $ ; résistance à 71-72 $

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés financiers abordent cette fin de semaine avec nervosité, alimentée par plusieurs foyers de tensions géopolitiques et des politiques monétaires divergentes. Malgré quelques signaux d’optimisme, le climat reste marqué par l’incertitude, tant au niveau des banques centrales que du commerce mondial.

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Contexte global

Plusieurs éléments pèsent sur le sentiment des investisseurs. D’une part, la montée en puissance des tensions commerciales liées aux possibles « tarifs réciproques » américains, prévus dès le 2 avril, fait craindre un affaiblissement de la croissance mondiale. D’autre part, les conflits au Moyen-Orient (Israël/Gaza) et le regain d’activité militaire autour de la Russie et de l’Ukraine (attaques de drones et ripostes aériennes) renforcent la demande d’actifs refuges.

Sur le plan monétaire, la Réserve fédérale américaine (Fed) a confirmé son scénario de deux baisses de taux de 25 points de base d’ici la fin 2025, tout en révisant à la baisse ses prévisions de croissance. Le président Trump, quant à lui, milite activement pour davantage d’assouplissement, ajoutant une dose supplémentaire d’incertitude. En Europe, la Banque d’Angleterre a opté pour le statu quo, tandis que la Banque nationale suisse a abaissé son taux directeur à +0,25%. En Asie, le Japon continue de montrer une inflation supérieure aux attentes, soutenant l’idée de hausses de taux additionnelles par la Banque du Japon.

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Forex

• USD/JPY : Le yen japonais reste sous pression autour de 149, stimulé par la perspective d’une politique monétaire encore accommodante aux États-Unis (deux baisses de taux prévues) face à une BoJ potentiellement plus restrictive en 2025. Les tensions géopolitiques, toutefois, soutiennent parfois la demande de JPY, valeur refuge.
• EUR/USD : L’euro a corrigé jusqu’à la zone de 1,08 après avoir raté son rebond. Les opérateurs surveillent la possibilité d’un retour vers 1,0610, niveau correspondant à la moyenne mobile de 50 jours.
• USD/CHF : Le franc suisse s’affaiblit à la suite de la baisse de taux de la BNS. Le cours USD/CHF flirte avec 0,8850, tout en bénéficiant d’un environnement « risk-off » modéré qui favorise généralement le CHF, créant ainsi un équilibre fragile.
• GBP/USD : La livre reste hésitante autour de 1,28, alors que le gouvernement britannique s’efforce de limiter son déficit et que les rendements des gilts montent. Les marchés attendent la prochaine révision budgétaire au Royaume-Uni, guettant tout signe d’assouplissement ou de rigueur.

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Indices boursiers

En Europe, les principaux indices (Euro Stoxx 50, Stoxx 600) s’orientent vers une ouverture dans le rouge, plombés par l’aversion au risque et la crainte d’un ralentissement économique lié aux mesures tarifaires.
Aux États-Unis, le S&P 500 et le Nasdaq ont cédé du terrain, reflétant un climat d’incertitudes. Les valeurs industrielles sont sous pression, alors que la Banque d’Angleterre et la Fed se montrent prudentes.
En Asie, le Nikkei a légèrement reculé (−0,2%), freiné par la correction des actions heavy-industry, mais soutenu en partie par les financières qui misent sur un resserrement graduel de la BoJ.

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Matières premières

• Pétrole : Le WTI s’établit au-dessus de 68 $ et enregistre potentiellement sa deuxième semaine de hausse. Les sanctions américaines sur le pétrole iranien pourraient réduire l’offre, tandis que l’OPEP+ met en place de nouvelles coupes de production pour certains membres.
• Or : Le métal jaune consolide autour de 3 030 $ l’once après avoir touché un sommet historique la veille. Les inquiétudes géopolitiques et la perspective d’un retour à une politique monétaire plus accommodante aux États-Unis soutiennent le cours, même si des prises de bénéfices à court terme ne sont pas exclues.

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Cryptomonnaies

• Bitcoin (BTC) : Le BTC fait face à une résistance ferme autour de 87 500 $, possiblement liée à de gros ordres de vente sur le marché. Bien que la tendance reste haussière sur le plus long terme, l’incertitude concernant les annonces politiques aux États-Unis (exonération fiscale ou pas) freine la progression.
• Altcoins : L’ensemble du marché crypto évolue de façon mitigée, la domination du Bitcoin restant forte. Les investisseurs surveillent la politique américaine de taxation et la volatilité globale pour mesurer leur exposition.

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Conclusion et perspectives

Les marchés naviguent dans un climat mêlant risque géopolitique et doutes sur la croissance. Les banques centrales, dans leur majorité, ont choisi de temporiser. Les perspectives de baisse de taux de la Fed, combinées aux aléas commerciaux, suscitent à la fois crainte d’un ralentissement et espoir d’un soutien monétaire prolongé. Dans ce contexte, la prudence est de mise. Certains intervenants préfèrent les valeurs refuges (or, CHF, JPY) tandis que d’autres cherchent des opportunités dans la volatilité ambiante.

Points de vigilance pour la journée

• Évolution des tensions au Moyen-Orient et en Europe de l’Est (impact sur la volatilité)
• Indicateurs macro (zone euro, Royaume-Uni) et prochains discours de banquiers centraux (Fed, BCE)
• Seuils clés sur le Forex (USD/JPY à 150, EUR/USD autour de 1,08)
• Niveau critique du Bitcoin (87 500 $) susceptible d’influencer le sentiment sur le marché crypto

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Mini-récap / Tableau

• Événements majeurs du jour :

  • Publication des finances publiques au Royaume-Uni (février)
  • Confiance des consommateurs dans la zone euro (estimation flash, mars)
  • Interventions potentielles de plusieurs responsables de banques centrales (Fed, BCE)

• Niveaux techniques clés :

  • EUR/USD : Support à 1,0610, Résistance à 1,0900
  • USD/JPY : Pivot autour de 149, Résistance à 150
  • Gold : Seuil psychologique à 3 000 $, plus haut récent à 3 058 $
  • Bitcoin : Pivot proche de 84 000 $, résistance majeure à 87 500 $

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

La Réserve fédérale américaine a, sans surprise, maintenu ses taux directeurs inchangés tout en signalant deux baisses possibles d’ici la fin de l’année. Parallèlement, la montée des tensions géopolitiques, notamment au Moyen-Orient, renforce la demande d’actifs refuges tels que le Yen et l’or, lequel atteint de nouveaux sommets historiques.

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Contexte global

La réunion de la Fed, clôturée mercredi, a confirmé le statu quo sur les taux (inchangés entre 4,25 % et 4,50 %). Le président Jerome Powell a néanmoins réitéré la perspective de deux baisses de taux d’ici fin 2025, se montrant prudent face à l’incertitude engendrée par les politiques commerciales du président Trump et les risques d’inflation liés aux droits de douane.

En parallèle, le climat géopolitique reste tendu : l’armée israélienne a relancé des opérations au sol dans la bande de Gaza, tandis que les conflits au Yémen et en Ukraine continuent de nourrir un sentiment d’aversion au risque. Côté macro, on retiendra aussi la prudence des banques centrales européennes (BoE, SNB, Riksbank), dont les annonces sont attendues ce jeudi.

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Forex

• USD : L’US Dollar Index (DXY) se maintient autour de 103,50, proche de ses plus bas de plusieurs mois, en raison des anticipations de nouveaux assouplissements monétaires aux États-Unis.
• JPY : Le Yen japonais reste ferme. Les marchés tablent sur la poursuite d’une politique moins accommodante de la BoJ, stimulée par la hausse des salaires et la nécessité de maîtriser l’inflation. De plus, les tensions géopolitiques favorisent le Yen en tant que valeur refuge, entraînant un repli marqué du USD/JPY vers 148,00.
• GBP : La livre sterling s’échange autour de 1,30 face au dollar, non loin de ses plus hauts de plusieurs mois. Les cambistes attendent la décision de la Banque d’Angleterre, qui devrait, selon le consensus, laisser ses taux inchangés malgré une inflation encore élevée.
• EUR : L’EUR/USD oscille autour de 1,09. Les investisseurs scrutent les interventions de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, et surveillent l’évolution des politiques budgétaires en Allemagne, susceptibles d’entraîner davantage de dépenses et d’inflation dans la zone euro.
• AUD : Le dollar australien recule sous 0,6350 après la publication de chiffres de l’emploi nettement inférieurs aux attentes (–52 800 postes en février). La PBoC a par ailleurs laissé ses taux préférentiels (LPR) inchangés (3,10 % à un an, 3,60 % à cinq ans), sans offrir de soutien additionnel à l’AUD.

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Indices boursiers

• États-Unis : Les marchés actions ont rebondi après la décision de la Fed, le S&P 500 gagnant plus de 1 % et le Nasdaq prenant 1,4 %. Les investisseurs y voient la confirmation d’une attitude conciliante de la banque centrale en cas de faiblesse économique.
• Europe : Clôture contrastée mercredi : le CAC 40 a progressé de 0,70 %, alors que le DAX allemand a cédé 0,34 % sur des prises de bénéfices dans les valeurs de la défense. Le FTSE britannique est resté quasiment stable, dans l’attente de la décision de la BoE et des répercussions du programme de hausses d’impôts au Royaume-Uni.
• Asie : Les marchés japonais sont fermés pour jour férié, mais les contrats à terme sur le Nikkei pointaient en légère hausse. En Chine, en revanche, le CSI 300 et le Hang Seng ont reculé, freinés par des prises de bénéfices après leur récent rally.

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Matières premières

• Or : Le métal jaune consolide son statut d’actif refuge, franchissant un nouveau record au-dessus de 3 060 $ l’once. Le discours globalement “dovish” de la Fed renforce l’attrait pour l’or, d’autant que les tensions géopolitiques persistent. Le marché surveille toutefois des niveaux techniques clés vers 3 023-3 022 $ comme support éventuel.
• Pétrole : Les cours du brut progressent. Le baril de WTI s’établit près de 67,20 $ et le Brent dépasse 71 $ dans un contexte de tensions au Moyen-Orient (raids israéliens à Gaza, menace sur le trafic maritime), malgré une augmentation des stocks de pétrole brut aux États-Unis. La perspective d’un ralentissement de l’économie mondiale et la politique monétaire américaine pourraient toutefois limiter la hausse.

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Cryptomonnaies

• Bitcoin (BTC) : Autour de 86 000 $, la cryptomonnaie dominante profite de la perspective d’un environnement de taux plus bas et de l’idée qu’une éventuelle récession américaine pourrait servir de catalyseur haussier. Les institutionnels, dont certains acteurs majeurs comme BlackRock, soulignent le potentiel de couverture du BTC face aux politiques monétaires accommodantes.

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Conclusion et perspectives

La journée sera marquée par les annonces de la Banque d’Angleterre (BoE), de la Banque nationale suisse (SNB) et de la Riksbank. Les opérateurs guetteront également les indicateurs macro américains : inscriptions hebdomadaires au chômage, indice Philly Fed et ventes de logements existants, afin d’évaluer l’état de l’économie avant de confirmer la poursuite d’un biais baissier sur le dollar.

La prudence reste de mise, compte tenu de l’agenda chargé des banques centrales et de la persistance des tensions géopolitiques. L’or et le yen devraient conserver leurs attraits de valeur refuge, tandis que la volatilité pourrait se poursuivre sur les paires de devises majeures.

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Mini-récap (niveaux & événements clés)

• Fed : Taux maintenus (4,25 %-4,50 %), deux baisses possibles d’ici fin 2025.
• BoE/SNB/Riksbank : Décisions attendues ce jour.
• USD/JPY : Support majeur à 148,00 ; résistance vers 150,00.
• XAU/USD (Or) : Record à ~3 060 $ ; support technique à 3 023 $.
• WTI : Zone de résistance à 68,00-69,00 $.
• EUR/USD : Autour de 1,0900 ; options expirant à 1,0900 (2,7 Mds $).

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Le climat géopolitique s’apaise partiellement avec un accord Trump-Poutine sur l’arrêt des frappes énergétiques en Ukraine, tandis que la Fed s’apprête à rendre sa décision monétaire. Les marchés restent prudents : les investisseurs espèrent davantage de clarté sur les taux directeurs et sur la situation internationale.

Contexte global

Tensions et négociations en Ukraine
Le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine se sont entendus pour suspendre, sur 30 jours, les frappes ciblant les infrastructures énergétiques. Cependant, cette « trêve partielle » ne couvre pas l’ensemble des opérations militaires, ce qui maintient une certaine incertitude. Le président Zelenskyy rappelle que toute discussion « sans l’Ukraine » n’aura pas de réelle valeur. Les marchés observent de près l’évolution de ce cessez-le-feu limité.

Politiques budgétaires en Europe
En Allemagne, le Bundestag a validé un plan historique de 500 milliards d’euros pour l’infrastructure et la défense, rompant avec la rigueur budgétaire traditionnelle. Les acteurs économiques européens saluent cette initiative, qui pourrait doper la croissance de la zone euro.

Attente des banques centrales
Après la Banque du Japon (BoJ), c'est au tour de la Fed d'ajuster sa politique monétaire, suivie demain par la Banque d’Angleterre (BoE) et la Banque nationale suisse (BNS). Les consensus penchent pour un maintien des taux américains, et l’attention se portera surtout sur les projections économiques et le discours de Jerome Powell. De leur côté, la BoE et la BNS sont également attendues stables, malgré des débats internes sur l’orientation future des politiques monétaires.

Forex

• GBP/USD : La paire a brièvement glissé sous 1,3000, fragilisée par un dollar ferme et dans l’attente du verdict de la Fed. Le marché table aussi sur un maintien des taux au Royaume-Uni à 4,5 % ; un vote de la BoE (7-2) est envisagé, reflétant un léger tiraillement entre partisans et opposants à une nouvelle baisse.
• USD/JPY : Le yen se maintient faible après la décision de la Banque du Japon de laisser ses taux inchangés dans une fourchette proche de 0,40%-0,50 %. Le gouverneur Ueda souligne l’incertitude autour des politiques commerciales américaines et reste ouvert à de nouvelles hausses de taux en cas d’inflation durablement supérieure à l’objectif de 2 %. Le cross flirte avec le seuil psychologique de 150.
• EUR/GBP : L’euro demeure soutenu par le plan de relance allemand et se négocie autour de 0,84, malgré une certaine prudence avant la réunion de la BoE.

Indices boursiers

• Europe : Les grands indices ont clôturé en hausse mardi, le STOXX 600 gagnant 0,6 % et l’EuroStoxx 50 progressant de 0,7 %. Les secteurs bancaires et industriels ont dominé les gains, portés par l’optimisme autour des dépenses publiques allemandes et la perspective d’une trêve partielle en Ukraine.
• États-Unis : La séance de mardi a été rouge, le S&P 500 et le Nasdaq ayant cédé plus de 1 %. Les valeurs technologiques, notamment Nvidia (-3,4 %) et Tesla (-5,3 %), ont pesé. Aujourd’hui, les contrats à terme indiquent une ouverture plus stable, les investisseurs attendant surtout la décision de la Fed.
• Asie : Les marchés asiatiques ont évolué en ordre dispersé ce matin, freinés par la prudence ambiante et la politique monétaire inchangée de la BoJ.

Matières premières

• Pétrole (WTI) : Les cours restent sous pression, autour de 66,50 $ le baril, la perspective d’une hausse potentielle de l’offre russe (si les sanctions s’assouplissent dans le cadre d’une trêve partielle) pesant sur les prix. Toutefois, les tensions persistantes au Moyen-Orient freinent la baisse.
• Métaux précieux : L’or consolide autour de 3 030 $ l’once, proche de records, alors que les incertitudes géopolitiques et monétaires continuent de nourrir son statut de valeur refuge.

Cryptomonnaies

Le Bitcoin évolue autour de 82 800 $, en retrait d’environ 24 % par rapport à son sommet de janvier (109 000 $). Plusieurs analystes estiment qu’il s’agit d’une correction « normale » dans un cycle plus large, sans invalider pour autant l’hypothèse d’une nouvelle phase haussière plus tard dans l’année.

Conclusion et perspectives

Les marchés restent dans l’expectative, entre la trêve partielle en Ukraine, les politiques budgétaires européennes et, surtout, la décision de la Fed. Si la banque centrale américaine confirme le statu quo, l’attention se portera sur ses commentaires à propos de l’inflation et de la conjoncture mondiale. En Europe, la BoE et la BNS seront au centre de l’attention dès jeudi. La prudence et la volatilité pourraient donc dominer jusqu’à la fin de la semaine.

Mini-récap – Événements du jour et niveaux à surveiller

• Aujourd’hui :

  • Décision de politique monétaire de la Fed (prévision : statu quo).
  • Conférence de presse de Jerome Powell.
  • Discours post-réunion du gouverneur Ueda (BoJ).

• Niveaux techniques clés :

  • GBP/USD : Support 1,2970 – Résistance 1,3050
  • USD/JPY : Pivot 150,00 – Support 149,00
  • WTI : Support 66,00 $ – Résistance 68,00 $
  • Or (XAU/USD) : Seuil psychologique 3 000 $ – Résistance 3 050 $

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés débutent cette séance dans un climat mêlant incertitudes géopolitiques et espoirs de détente. D’un côté, les tensions au Moyen-Orient et les craintes liées aux perspectives économiques américaines soutiennent l’or, qui franchit la barre symbolique des 3 000 $. De l’autre, les investisseurs attendent avec impatience les décisions de politique monétaire à venir (Fed, BoJ, BoE, SNB) pour y voir plus clair.

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Contexte global

Les projecteurs restent braqués sur les tractations diplomatiques au sujet de l’Ukraine. Le président américain Donald Trump doit s’entretenir avec Vladimir Poutine afin de promouvoir un éventuel cessez-le-feu, alors même que les exigences russes suscitent la méfiance des Européens. Par ailleurs, au Moyen-Orient, l’armée israélienne a intensifié ses frappes dans la bande de Gaza, en réponse au refus du groupe Hamas de libérer des otages. Ces risques géopolitiques nourrissent la demande pour les valeurs refuges, dont l’or, déjà galvanisé par les anticipations de politique monétaire américaine.

Côté macro, la publication récente des ventes au détail aux États-Unis (en hausse de seulement +0,2 % en février) renforce l’idée que la Réserve fédérale (Fed) pourrait maintenir ses taux inchangés lors de sa réunion de mercredi et reprendre le chemin des baisses dès cet été si la croissance venait à flancher davantage. Dans la foulée, le marché s’attend à ce que d’autres banques centrales (BoJ, BoE, SNB) conservent également un ton prudent. Sur le Vieux Continent, l’attention se porte aujourd’hui sur l’Allemagne, où un vote majeur devrait acter d’importantes mesures budgétaires (investissements dans la défense et les infrastructures), soutenant à court terme la confiance dans la zone euro.

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Forex

• USD/JPY : Le dollar américain tente un rebond technique depuis son plus bas de cinq mois, soutenu par un climat “risk-on” ponctuel. Le yen pâtit de l’optimisme autour du plan de relance chinois et de l’éventualité d’un accord en Ukraine. Toutefois, des anticipations de relèvement des taux par la Banque du Japon (BoJ) au cours de l’année pourraient limiter la baisse de la devise nippone. Le pair s’approche de la résistance psychologique des 150, zone critique à surveiller avant la décision de la BoJ mercredi.
• EUR/USD : La monnaie unique fluctue autour de 1,09 $, portée par la perspective d’une relance budgétaire en Allemagne. Les opérateurs restent cependant prudents : les négociations autour du conflit ukrainien et les réunions de la Fed et de la BCE (les prochaines coupes de taux n’étant plus si assurées) maintiennent le suspense.
• GBP/USD : La livre stagne sous 1,30 après avoir touché un point haut de plusieurs mois. La Banque d’Angleterre (BoE), qui communiquera jeudi, devrait maintenir son statu quo afin d’équilibrer soutien à la croissance et lutte contre l’inflation.
• AUD et NZD : L’Aussie (AUD/USD) et le Kiwi (NZD/USD) ont d’abord profité de l’annonce de mesures de relance en Chine (grand partenaire commercial), avant de marquer une pause. L’AUD/USD reste surveillé près de 0,64, tandis que le NZD/USD consolide vers 0,58, dans l’attente de chiffres de la croissance néo-zélandaise (GDP) plus tard cette semaine.

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Indices boursiers

Les Bourses mondiales respirent légèrement après deux séances dans le vert à Wall Street. Le Dow Jones et le S&P 500 ont clôturé en hausse modérée lundi, emmenés par l’énergie et l’immobilier. Le Nasdaq reste toutefois en correction technique, en retrait d’environ 11 % de son sommet de début d’année. En Europe, les investisseurs saluent l’idée d’un vote allemand sur un budget expansif, avec un Euro Stoxx 50 qui s’oriente à la hausse. Les marchés asiatiques continuent de profiter de l’effet “booster” de la politique chinoise : le Hang Seng franchit un pic de trois ans, tiré par les valeurs technologiques et de consommation.

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Matières premières

• Or : Le métal jaune franchit les 3 010 $ l’once, un nouveau record historique. Les craintes entourant la croissance mondiale, associées au risque d’escalade militaire au Moyen-Orient, dopent l’attrait pour l’actif refuge. Toutefois, l’indicateur RSI en zone de surachat incite certains traders à la prudence à court terme.
• Pétrole (WTI) : Les prix du brut se redressent lentement, autour de 67 $ le baril, soutenus par le regain des tensions au Yémen et la crainte de perturbations sur les routes maritimes. La Chine, premier importateur mondial de brut, rassure avec des signaux positifs de consommation intérieure, stimulant la demande potentielle de produits énergétiques.
• Métaux industriels : Le cuivre et l’aluminium se maintiennent en zone élevée grâce aux perspectives de relance chinoise et à un dollar moins ferme qu’en début d’année. Les incertitudes commerciales liées aux nouvelles menaces de tarifs douaniers américains tempèrent toutefois l’enthousiasme.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin évolue juste sous la barre des 83 000 $, tentant de retrouver son élan haussier. Les flux entrants vers certains ETF Bitcoin ont rebondi lundi, après plusieurs semaines de retraits, traduisant un regain d’intérêt des investisseurs institutionnels. L’Ethereum, lui, peine à suivre la cadence et enchaîne de nouveaux replis au niveau des fonds indiciels. Les tensions géopolitiques, ainsi que la politique monétaire américaine, restent des catalyseurs majeurs à surveiller pour la suite.

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Conclusion et perspectives

La séance de mardi s’annonce plutôt stable, dans l’attente des réunions de politique monétaire. Les tensions au Moyen-Orient, l’éventuelle détente en Ukraine et l’impact des plans de relance chinois donnent aux marchés un ton incertain, voire légèrement haussier, selon l’actualité diplomatique. Sur le Forex, les paires incluant le dollar devraient connaître de la volatilité dès mercredi soir, à la publication des annonces de la Fed et de la mise à jour des projections économiques américaines.

Scénarios du jour :

• Haussier sur l’or tant que la situation géopolitique reste tendue et que la Fed penche vers la prudence.
• Neutre sur les indices, en attente de clarté concernant les taxes américaines et les annonces des banques centrales.
• Surveillance de USD/JPY au seuil psychologique des 150, zone charnière avant les annonces du BoJ.

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Mini-récap des événements clés

• Mardi 18 mars
  • Vote du plan de dépenses allemand (investissements dans la défense et infrastructures).
  • Statistiques US : Building Permits, Housing Starts, Industrial Production.
• Mercredi 19 mars
  • Décisions monétaires : Fed (États-Unis), BoJ (Japon).
  • Conférence de presse de Jerome Powell (Fed).
• Jeudi 20 mars
  • Décisions monétaires : BoE (Royaume-Uni), SNB (Suisse).

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement. Veuillez faire vos propres recherches avant toute prise de position.

Les marchés entament la semaine sur un mélange d’optimisme prudent et de nervosité palpable. L’ombre de nouvelles mesures protectionnistes américaines et la multiplication de foyers géopolitiques soutiennent la demande de valeurs refuges, tandis que les annonces de relance en Chine redonnent un peu de souffle aux actifs plus risqués.

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Contexte global

D’un côté, les inquiétudes sur la croissance américaine s’accroissent après la mise en garde du secrétaire au Trésor Scott Bessent, qui n’exclut pas une récession aux États-Unis. Le président Donald Trump a également indiqué son intention d’imposer de nouveaux tarifs « sectoriels » dès le 2 avril, sans exemption sur l’acier ni l’aluminium, alimentant ainsi les craintes d’une guerre commerciale prolongée. Ces facteurs pèsent sur la confiance des investisseurs américains, lesquels ont déjà vu le S&P 500 et le Dow Jones connaître plusieurs semaines de recul.

En revanche, l’Europe profite d’une dynamique plus positive. L’accord budgétaire en Allemagne, notamment un vaste plan de 500 milliards d’euros destiné à la modernisation des infrastructures et à la défense, soutient la tendance à la hausse sur les indices européens. Par ailleurs, les propos de la chancellerie allemande laissent entrevoir une volonté de relancer la machine économique, ce qui porte l’euro sur des niveaux relativement élevés face au dollar.

Du côté asiatique, la Chine a dévoilé un « plan d’action spécial » pour stimuler la consommation : augmentation des revenus, soutien aux ménages et relance du marché immobilier. Bien que les chiffres de la production industrielle pour les deux premiers mois se soient révélés un peu en deçà de certaines attentes, l’augmentation de 4 % des ventes au détail et les perspectives de nouvelles mesures de soutien rassurent les marchés.

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Forex

• EUR/JPY : La paire demeure résolument haussière, soutenue par l’optimisme européen. L’EUR/JPY gravit les 162,15 avec un premier objectif autour de 162,55. Une consolidation vers 160,00-160,15 pourrait néanmoins survenir si la nervosité liée à la politique monétaire se matérialise lors de la réunion de la BoJ mercredi.
• USD/CHF : Le dollar fléchit face au franc suisse, autour de 0,8845, pénalisé par la prudence ambiante sur l’économie américaine et par la hausse des flux vers les valeurs refuges.
• GBP/USD : La livre sterling cède un peu de terrain sous 1,2950, malgré un élan globalement haussier ces dernières semaines. Les investisseurs surveillent de près les dynamiques budgétaires au Royaume-Uni et le meeting de la Fed qui pourrait apporter de la volatilité.
• USD/JPY : Le yen reste sous pression alors que l’appétit pour le risque a repris légèrement grâce aux annonces de relance chinoises. Toutefois, la perspective d’une BoJ plus hawkish sur 2025 limite la faiblesse de la devise nippone, autour de 148,80.

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Indices boursiers

• États-Unis : Les futures américains indiquent un démarrage dans le rouge, prolongeant la séquence baissière des dernières semaines. Les craintes d’une récession potentielle et la prudence avant le verdict de la Fed mercredi poussent de nombreux traders à conserver un biais défensif.
• Europe : Les places européennes terminent la semaine passée sur une note contrastée, mais gardent l’avantage grâce aux plans de relance allemands. Le secteur de la défense profite particulièrement de la nouvelle enveloppe budgétaire annoncée à Berlin.
• Asie : Le Nikkei japonais avance à la faveur d’un renouveau d’optimisme côté exportations et d’un environnement de taux qui reste pour l’instant accommodant. En Chine, l’indice Hang Seng profite de la promesse de mesures de soutien à la consommation, bien que la prudence reste de mise en raison des tensions commerciales mondiales.

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Matières premières

• Or : Le métal jaune s’approche à nouveau du seuil psychologique des 3 000 $, niveau record touché vendredi dernier. Les tensions géopolitiques – notamment au Yémen et autour de la Russie/Ukraine – ainsi que la crainte d’un ralentissement économique américain renforcent l’attrait pour cette valeur refuge.
• Pétrole (WTI) : Les cours se maintiennent autour de 67,50 $ le baril, soutenus par les annonces de Pékin (qui laissent espérer une hausse de la demande chinoise) et par la montée des tensions au Moyen-Orient. Les investisseurs restent toutefois attentifs à l’évolution des pourparlers potentiels sur la guerre en Ukraine, susceptibles d’augmenter l’offre de pétrole russe si un accord venait à être trouvé.

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Cryptomonnaies

L’univers crypto reste relativement calme dans un contexte où la Corée du Sud a réaffirmé ne pas vouloir intégrer le Bitcoin à ses réserves. Le cours du Bitcoin oscille autour des 83 000 $ (selon certaines plateformes), dans l’attente de signaux plus clairs sur la politique monétaire américaine et la régulation des crypto-actifs.

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Conclusion et perspectives

La semaine sera animée par les décisions de politique monétaire de la Fed et de la BoJ, ainsi que par l’évolution des négociations commerciales et géopolitiques. Les marchés devraient afficher de la volatilité, partagés entre l’appétit pour le risque encouragé par la relance chinoise et la prudence face aux menaces tarifaires de l’administration Trump.

Les cambistes guetteront particulièrement les commentaires de Jerome Powell mercredi : une pause sur les taux est largement attendue, mais tout signal quant à d’éventuels futurs assouplissements alimentera la tendance baissière du dollar et pourrait offrir un nouveau support à l’or et aux devises refuges.

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Mini-récap – Points-clés et niveaux techniques

• Fed (mercredi) : Décision de taux attendue stable, focus sur le discours de Jerome Powell.
• BoJ (mercredi) : Taux a priori inchangé, mais anticipation d’un tour de vis plus tard en 2025.
• BoE (jeudi) : Décision sur les taux de la banque d'Angleterre.
• EUR/JPY : Résistance à 162,55, support majeur 160,00.
• Gold (XAU/USD) : Résistance psychologique à 3 000 $, support à 2 956 $ puis 2 930-2 928 $.
• WTI : Évolue autour de 67,50 $ ; seuil de 70 $ en ligne de mire si la demande chinoise se confirme.

Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés financiers tentent de rebondir après une semaine éprouvante dominée par les incertitudes commerciales. La menace de nouvelles hausses de tarifs douaniers par Donald Trump accentue les inquiétudes, tandis que le PIB britannique déçoit.

Contexte global : Entre rebond fragile et menaces tarifaires

Malgré un léger soulagement ce matin suite à un possible évitement d'une fermeture du gouvernement américain, les marchés restent nerveux. L'annonce choc de Donald Trump d'imposer une taxe de 200% sur les vins européens a plongé Wall Street dans la correction, avec un recul de 1,39% pour le S&P 500 et de 1,96% pour le Nasdaq. En Asie, les investisseurs trouvent un refuge relatif dans les marchés chinois, avec Hong Kong en hausse de 1%, même si les incertitudes liées au commerce persistent.

Forex : GBP et JPY sous pression

Le GBP/USD chute sous 1,2950 après que le PIB britannique ait surpris négativement en reculant de 0,1% en janvier, contre une hausse anticipée de 0,1%. De son côté, le yen japonais perd du terrain, l'USD/JPY frôlant les 148,50 alors que les investisseurs spéculent sur un report des hausses de taux de la BoJ face aux tensions commerciales croissantes. L'euro peine également à se maintenir autour de 1,0840$ en raison des tensions commerciales croissantes avec les États-Unis.

⚠️ À surveiller : la zone de 1,2900 sur le GBP/USD et le niveau critique des 149.00 sur USD/JPY.

Indices boursiers : Wall Street en correction, rebond en Asie

Le S&P 500 est désormais officiellement en territoire de correction, en baisse de plus de 10% depuis son récent sommet, entraîné par l'escalade des tensions commerciales. Le Nasdaq accuse une perte plus sévère, atteignant 14% depuis ses plus hauts historiques. Toutefois, en Asie, les marchés profitent d'un rebond technique porté par la hausse des actions de consommation chinoises, après des annonces de soutien à la natalité en Chine du Nord.

Matières premières : L'or atteint des sommets historiques

L'or a franchi la barre des 2 980$ l'once, bénéficiant d'un regain d'aversion au risque lié aux tensions commerciales et aux anticipations de baisses de taux par la Fed. À l'inverse, le pétrole reste sous pression avec un Brent à 70,28$ et le WTI à 66,87$, affectés par les craintes économiques mondiales.

Cryptomonnaies : Expiration massive d'options Bitcoin

Les marchés cryptos restent nerveux alors que près de 3 milliards de dollars en options Bitcoin expirent aujourd'hui. Le BTC évolue autour de 82 000$, mais la pression vendeuse domine avec une anticipation baissière vers les 70 000$ en cas d'aggravation des tensions commerciales.

🚨 À surveiller : le niveau clé de 80 000$ pour le Bitcoin.

Conclusion et perspectives

La journée promet d'être volatile avec des données américaines cruciales attendues, dont l'indice de confiance des consommateurs du Michigan. Les traders doivent rester attentifs aux développements des négociations commerciales, notamment entre les États-Unis et l'Europe.

🗓️ Mini-récap des événements clés :

• Indice de confiance du Michigan (USA)

• Développements sur les tarifs UE-USA

📌 Niveaux techniques importants :

• GBP/USD : support à 1,2900 | résistance à 1,3000

• USD/JPY : résistance clé à 149.00 | support immédiat à 147.70

• Or : résistance majeure à 3 000$ l'once

Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés mondiaux évoluent sous le signe de l’incertitude, alors que l’or se rapproche de son record historique et que la crainte d’une escalade tarifaire persiste. Les récentes données d’inflation américaine plus faibles qu’attendu stimulent les spéculations sur de nouveaux assouplissements monétaires de la Fed, tandis que les investisseurs restent prudents face aux guerres commerciales relancées par l’administration Trump.

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Contexte global

Les récentes mesures tarifaires de Washington, qui ciblent désormais l’acier et l’aluminium de divers partenaires (Canada, Europe, etc.), continuent d’alimenter les craintes d’un ralentissement économique mondial. Plusieurs pays ont déjà annoncé des représailles et d’autres menaces planent, alimentant la volatilité sur les marchés.
Par ailleurs, les derniers chiffres de l’inflation américaine (CPI) pour février ont montré un ralentissement plus prononcé que prévu, à +2,8% sur un an, contre 3% le mois précédent. Un tel repli conforte l’idée que la Réserve fédérale pourrait baisser ses taux directeurs à plusieurs reprises cette année pour soutenir l’activité. Les indices boursiers américains ont d’abord profité de ce signal d’inflation plus basse, mais l’enthousiasme reste mitigé, freiné par l’incertitude politique et les tensions commerciales.

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Forex

• Dollar US (DXY) : Le billet vert reste proche de ses plus bas de plusieurs mois, lesté par les anticipations de baisse de taux de la Fed. Le DXY oscille autour de 103,50, avec un support technique crucial vers 103,34.
• EUR/USD : La paire demeure au-dessus de 1,0900 malgré un léger recul après son pic récent (environ 1,0940). Les regards restent tournés vers la zone 1,0850-1,0870 comme support immédiat.
• GBP/USD : La livre poursuit son ascension, proche de 1,2960-1,2980, soutenue par des perspectives de maintien de taux élevés au Royaume-Uni.
• USD/JPY : Le yen reprend des couleurs autour de 148,00, grâce à son statut de valeur refuge et aux attentes d’un relèvement ultérieur des taux par la Banque du Japon.
• AUD/USD : L’aussie est sous pression vers 0,63, affecté par la nervosité générale sur les matières premières et l’absence d’exemption formelle pour l’Australie sur les nouveaux tarifs américains.

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Indices boursiers

• États-Unis
  • Le S&P 500 a rebondi après la publication du CPI, mais la nervosité demeure. Les futures indiquent une ouverture en léger repli, reflétant le scepticisme face à l’impact réel des tarifs sur la croissance.
  • Le Nasdaq a tiré profit de la détente sur l’inflation, les valeurs technologiques ayant bondi (Tesla, Nvidia…), mais l’enthousiasme retombe progressivement face aux incertitudes commerciales.
• Europe : Les marchés européens s’orientent vers une ouverture en baisse (futures Euro Stoxx 50 et Stoxx 600 en repli) dans un climat alourdi par les menaces de représailles de la Commission européenne et les débats budgétaires en Allemagne.
• Asie : Le Nikkei a effacé la majeure partie de ses gains initiaux, impacté par la baisse de Wall Street à l’approche de la clôture asiatique. Les investisseurs asiatiques restent prudents face aux annonces imprévisibles de Donald Trump et aux risques de contagion tarifaire.

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Matières premières

• Or (XAU/USD) : L’once se maintient autour de 2 940 $ et flirte avec son plus haut record de 2 956 $ (24 février). Les attentes de baisse de taux par la Fed et les incertitudes commerciales favorisent les actifs refuges. Un franchissement clair de 2 956 $ pourrait ouvrir la voie vers les 3 000 $.
• Pétrole (WTI) : Le baril de WTI s’établit près de 67,50 $, soutenu par des stocks américains moins élevés qu’anticipé. Le marché craint toutefois qu’une guerre commerciale prolongée ne freine la demande mondiale.
• Métaux industriels : Après un rebond initial, l’aluminium et le cuivre évoluent de façon contrastée. Les menaces de hausses tarifaires, notamment sur l’acier, pèsent sur la confiance des investisseurs industriels.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin tente une reprise modeste, se hissant autour de 84 500 $ après la publication du CPI américain. Les paris sur une Fed plus conciliante et une politique monétaire moins restrictive pourraient soutenir les actifs risqués, y compris les cryptos. Toutefois, l’environnement géopolitique actuel (tensions commerciales, ralentissement mondial) incite encore à la prudence.

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Conclusion et perspectives

La séance du jour s’annonce volatile, avec en ligne de mire la publication du PPI américain (indice des prix à la production) qui pourrait confirmer ou infirmer le récent ralentissement de l’inflation. Sur le plan du sentiment de marché, l’optimisme lié à l’éventualité d’une Fed plus accommodante se heurte au risque persistant d’une guerre commerciale multilatérale.

Scénarios possibles :

• Haussier : En cas de nouvelle confirmation d’un ralentissement de l’inflation (PPI) et de signaux d’apaisement sur le front tarifaire, on pourrait assister à un regain de l’appétit pour le risque, soutenant les indices boursiers et pesant sur le dollar.
• Baissier : Toute escalade supplémentaire de Donald Trump concernant les tarifs (ou des représailles européennes fortes) déclencherait un mouvement de fuite vers la qualité (yen, or) et une baisse des marchés actions.

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Mini-récap (événements clés et niveaux techniques)

• PPI US (février) : Publication attendue aujourd’hui (13h30).
• Gold (XAU/USD) :
  • Résistances : 2 956 $, 3 000 $
  • Support : 2 930 $, 2 900 $
• EUR/USD :
  • Zone pivot : 1,0850-1,0900
  • Résistance : 1,0940
  • Support : 1,0800
• USD/JPY :
  • Résistance : 148,60-149,00
  • Support : 147,20-147,00
• WTI :
  • Pivot : 67,50 $
  • Support : 66 $
  • Résistance : 70 $

Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés mondiaux naviguent entre l’anticipation du rapport sur l’inflation américaine et les inquiétudes autour des hausses de tarifs imposées par les États-Unis. Les devises majeures, l’or et les actions évoluent dans un climat teinté de prudence, alors que les investisseurs redoutent un ralentissement économique plus marqué.

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Contexte global

Les projecteurs sont braqués sur la publication, ce mercredi, du rapport d’inflation (CPI) américain de février. Le consensus anticipe un léger recul du rythme annuel, avec un possible passage de 3,0 % à 2,9 %. Les traders espèrent y voir plus clair sur la trajectoire de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed). En effet, les marchés intègrent désormais l’hypothèse de plusieurs baisses de taux en 2025, dans un contexte de craintes croissantes de récession aux États-Unis.

Sur le front géopolitique, l’attention se porte sur le dossier ukrainien : l’Ukraine dit accepter un cessez-le-feu d’un mois si Moscou valide la proposition américaine. Par ailleurs, la Maison-Blanche persiste avec l’instauration de tarifs à hauteur de 25 % sur l’acier et l’aluminium importés, y compris pour des partenaires-clés comme le Canada. Les escarmouches commerciales alimentent l’incertitude générale.

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Forex

• Dollar US (DXY) : Après un plongeon vers 103,20 (son plus bas depuis plusieurs mois), l’indice DXY tente un léger rebond avant les chiffres d’inflation. La crainte d’un fort ralentissement économique américain limite toutefois la marge de hausse du billet vert.
• EUR/USD : La paire a franchi la zone des 1,0900 pour la première fois depuis plusieurs mois, portée par la faiblesse du dollar et un regain de confiance dans la zone euro. Des spéculations persistent quant à de nouvelles baisses de taux de la part de la Fed, ce qui soutient l’euro.
• GBP/USD : La livre sterling s’est approchée des 1,2970 avant de refluer légèrement, subissant le renforcement ponctuel du dollar. Le marché surveille aussi l’évolution des négociations commerciales du Royaume-Uni avec les États-Unis, alors que des déclarations officielles évoquent l’ambition d’éliminer les tarifs supplémentaires imposés par Washington.
• USD/JPY : Après avoir touché les 146,50, le cours s’est repris au-dessus de 148,00, reflétant le regain temporaire de la devise américaine. Le yen reste toutefois soutenu par les spéculations d’un nouveau tour de vis monétaire par la Banque du Japon, compte tenu de la hausse persistante des salaires et de l’inflation interne.
• USD/CAD : La paire a connu des secousses marquées, franchissant brièvement la zone de 1,45 lorsque Trump menaçait de doubler les tarifs sur l’acier et l’aluminium canadiens. Le revirement de dernière minute a ramené la paire autour de 1,44, dans l’attente de la décision de la Banque du Canada qui pourrait baisser son taux de 25 points de base.

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Indices boursiers

Les places boursières en Europe ont clôturé en net recul mardi, affectées par les craintes d’une guerre commerciale grandissante. Le CAC 40 et le DAX ont chacun lâché plus de 1 %, tandis que le SMI suisse a subi un fort repli sous la pression de ses valeurs pharmaceutiques. Aux États-Unis, le Dow Jones a perdu 1,14 % et le S&P 500 -0,76 %, plombés par les inquiétudes autour d’un éventuel ralentissement économique. Le Nasdaq, moins affecté, a cédé 0,18 %, grâce au relatif soutien de quelques techs solides malgré un climat morose.

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Matières premières

• Pétrole (WTI) : Après avoir brièvement évolué sous 66 $ le baril, le WTI se redresse vers 66,50 $, aidé par la faiblesse du dollar et des tensions au Moyen-Orient (un groupe Houthi menaçant à nouveau la navigation maritime). Cela dit, l’incertitude commerciale et le risque de récession limitent tout rebond trop vigoureux.
• Or : L’once d’or oscille autour de 2 915 $, soutenue par son statut de valeur refuge et les paris d’un assouplissement monétaire plus rapide de la Fed. L’annonce d’un possible cessez-le-feu en Ukraine n’a pas suffi à enrayer l’appétit pour le métal jaune, mais la solidité du dollar, si elle se confirme après le CPI, pourrait freiner son élan.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin, dans la zone des 82 000 $, subit la pression d’investisseurs qui avaient acheté sur des sommets supérieurs à 100 000 $ et qui capitulent aujourd’hui. Certaines analyses craignent un plancher potentiel vers 70 000 $ en cas de poursuite des ventes. Néanmoins, le marché crypto, plus globalement, tente de rebondir à la faveur d’un léger redressement du sentiment de risque et d’un dollar qui peine à renforcer durablement.

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Conclusion et perspectives

La session de ce mercredi sera dominée par la publication du CPI américain, test majeur pour confirmer ou infirmer la trajectoire que se dessine la Fed. Toute surprise sur l’inflation pourrait amplifier la volatilité sur l’ensemble des marchés. Côté Forex, un dollar décevant pourrait pousser EUR/USD au-dessus de 1,10, tandis qu’en cas de chiffre d’inflation plus élevé qu’anticipé, le billet vert trouverait probablement un second souffle. Sur les indices, on surveillera les réactions face aux tumultes commerciaux et aux potentiels commentaires des banques centrales (BoC, ECB). Enfin, l’or jouera son rôle de couverture anti-stress tandis que le pétrole continuera de scruter la demande mondiale dans un climat incertain.

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Mini-récap (événements majeurs)

• 9h45 : Discours de Mme. Lagarde (BCE)
• 13h30 : Publication du CPI US (février)
• 14h45 : Décision de politique monétaire de la Banque du Canada

Niveaux techniques clés à surveiller

• EUR/USD : Résistance majeure à 1,0937 (plus haut de novembre 2024), support autour de 1,0720 (SMA 200j).
• GBP/USD : Pivot à 1,2970, support initial 1,2900.
• Or (XAU/USD) : Zone à casser vers 2 930 $ pour prolonger la hausse, support 2 880 $.
• WTI : 67,00 $ en résistance immédiate, 65,50 $ en support.

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Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

La séance d’hier a marqué un tournant, avec un net plongeon des indices américains et un climat de nervosité généralisé. Les craintes de récession aux États-Unis se renforcent alors que le président Donald Trump évoque une possible “période de transition”, sans exclure un ralentissement. Les opérateurs attendent désormais les chiffres d’inflation US (CPI) de demain, susceptibles de confirmer ou d’infirmer les scénarios de baisse des taux par la Fed.

Contexte global

Les Bourses mondiales ont accusé de fortes baisses lundi, emmenées par Wall Street : le Dow Jones a cédé plus de 2 %, le S&P 500 près de 2,7 % et le Nasdaq a chuté de 4 %. Les valeurs technologiques – Tesla, Apple, Nvidia, Microsoft, Meta ou Amazon – ont lourdement décroché, provoquant un effet domino à travers l’ensemble du marché. Cette déroute s’explique par la combinaison de tensions commerciales persistantes (notamment le maintien de tarifs douaniers punitifs sur plusieurs fronts) et par la crainte croissante qu’une récession américaine se profile si la croissance venait à ployer sous le poids de l’incertitude.

En Europe, le climat est également pesant : l’Allemagne cherche à faire valider un plan de relance et de défense de 500 milliards d’euros, mais fait face à l’opposition des écologistes, soulevant des doutes sur la capacité de Berlin à stimuler l’économie comme promis. Par ailleurs, l’activité au Japon a été revue à la baisse pour le quatrième trimestre 2024 (PIB en hausse de 2,2 % annualisé au lieu de 2,8 %). Malgré ce ralentissement, les marchés tablent sur de nouvelles hausses de taux de la Banque du Japon (BoJ) dans les prochains mois, car l’inflation nippone demeure soutenue.

Aux États-Unis, outre les spéculations sur une récession, les opérateurs suivent les négociations commerciales : un blocage persiste entre Washington et Pékin. La Maison-Blanche maintient ses tarifs sur l’acier et l’aluminium, et continue de menacer d’autres hausses. Les marchés prient pour des avancées, d’autant que la Fed pourrait accélérer un cycle de baisses de taux si les indicateurs s’aggravent. Certains traders intègrent désormais jusqu’à 75 points de base de baisse cumulée d’ici la fin de l’année.

Forex

• USD/JPY : Le yen conserve un biais positif et s’échange sous les 147, au plus bas du dollar depuis plusieurs mois. Le rôle de valeur refuge du JPY est renforcé par l’aversion au risque, tandis que la perspective de hausses de taux de la BoJ entretient cette force relative.
• EUR/USD : La paire se maintient autour de 1,0850, aidée par un euro relativement solide. Malgré la nervosité, la devise européenne profite d’un regain d’optimisme lié au projet de réforme du “frein à l’endettement” en Allemagne (même s’il reste incertain). Sur le court terme, le prochain catalyseur sera le CPI américain.
• GBP/USD : Après un pic proche de 1,2950, la livre a consolidé et tourne autour de 1,29. Le marché reste attentif aux données de vente au détail au Royaume-Uni (BRC), tandis que la dynamique du dollar dépendra largement des chiffres d’inflation US.
• AUD/USD & NZD/USD : Les devises liées aux matières premières restent sous pression (l’AUD s’échange vers 0,6270 et le NZD sous 0,57), en raison de la crainte d’un ralentissement mondial et de l’impact défavorable d’une possible baisse de la demande chinoise (déflation passagère en Chine).
• USD/CHF : Le franc suisse reste soutenu autour de 0,88, en raison de flux refuge. Les inquiétudes économiques jouent en faveur de la devise helvétique.

Indices boursiers

• États-Unis : Le S&P 500 s’est enfoncé vers de nouveaux plus bas de plusieurs mois, emportant avec lui l’ensemble des secteurs. Le Nasdaq, très exposé aux valeurs technologiques (Tesla –15 % hier, Nvidia –5,1 %, Apple –4,9 %), enregistre sa pire séance depuis septembre 2022. Les futures US tentent un modeste rebond ce matin, mais la volatilité reste élevée.
• Europe : Le DAX allemand a reculé sous le poids de l’incertitude entourant le plan de soutien de 500 milliards d’euros. Le CAC 40 français et le FTSE britannique ont suivi le mouvement global de vente. Le climat pourrait rester fragile jusqu’à ce que la visibilité sur l’inflation US et les tensions commerciales s’améliore.
• Asie : Le Nikkei japonais abandonne plus de 1 % ce matin, tandis que Hong Kong et Shanghai résistent un peu mieux. Les craintes liées aux tarifs américains et à la croissance mondiale pèsent toutefois sur l’ensemble de la région.

Matières premières

• Pétrole : Le WTI a poursuivi son repli, passant sous 66 $. Les inquiétudes de récession et les tensions commerciales alimentent la crainte d’une demande pétrolière en berne. Parallèlement, OPEC+ pourrait augmenter l’offre à partir d’avril, ce qui accentue la pression sur les prix.
• Or : Le métal jaune oscille autour de 2 900 $ l’once, soutenu par l’aversion au risque et la faiblesse du dollar. Cependant, un manque de conviction subsiste à l’approche du CPI américain : si l’inflation surprend à la hausse, la réaction de la Fed pourrait influencer la tendance de l’or.

Cryptomonnaies

Le Bitcoin (BTC) a brièvement cassé sous les 77 000 $ avant de se stabiliser vers 80 000 $. Plusieurs centaines de milliers de positions longues ont été liquidées ces dernières 24 heures, pour un montant approchant le milliard de dollars. Ethereum (ETH) et l’essentiel du top 100 altcoins sont aussi dans le rouge, reflétant le climat de risk-off généralisé. Les opérateurs restent nerveux en attendant des signaux plus clairs de la politique monétaire américaine.

Conclusion et perspectives

Le climat boursier demeure particulièrement tendu, avec une volatilité en hausse et des marchés guettant la publication de l’inflation américaine (CPI) demain puis du PPI jeudi. Ces chiffres orienteront les anticipations sur le rythme des baisses de taux potentielles de la Fed. En parallèle, la Banque du Canada rendra sa décision monétaire mercredi et pourrait baisser son taux de 25 points de base. Dans ce contexte, prudence reste de mise : un sursaut technique n’est pas exclu si des nouvelles positives émergent (accord commercial, inflation modérée, etc.), mais le risque baissier demeure élevé à court terme.

Mini-récap / Tableau des points clés à surveiller

• Statistiques du jour :
  • JOLTS US (emplois vacants)
  • BRC Retail Sales Monitor (UK)
• Événements majeurs à venir :
  • Mercredi 12 mars : CPI US (inflation), décision de la BoC
  • Jeudi 13 mars : PPI US
  • Tarifs US sur l’acier et l’aluminium effectifs dès mercredi
• Niveaux techniques :
  • EUR/USD : Résistance 1,0900, support 1,0800
  • USD/JPY : Zone pivot 147, support 146,50
  • Gold (XAU/USD) : Support 2 880 $, résistance 2 900 $
  • WTI : Seuil psychologique à 65 $
  • BTC : Support 77 000 $, résistance 82 000 $

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Un climat d’incertitude pèse sur les marchés en ce début de semaine, porté par des craintes renouvelées autour des tarifs douaniers américains et des risques de ralentissement économique. Les récentes données décevantes de l’emploi aux États-Unis n’ont pas rassuré, tandis que la Chine affiche désormais une inflation négative. Les investisseurs restent sur leurs gardes, avec un niveau de volatilité toujours élevé.

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Contexte global

Les tensions commerciales reviennent sur le devant de la scène. Aux États-Unis, le Président Donald Trump multiplie les annonces contradictoires, en particulier sur les tarifs douaniers visant l’acier et l’aluminium. Une mise en vigueur de taxes additionnelles dès mercredi semble probable selon le Secrétaire au Commerce Howard Lutnick, malgré quelques dérogations temporaires pour le Canada et le Mexique.

Du côté de la Chine, l’inflation (CPI) a basculé en territoire négatif à -0,7 % sur un an en février, témoignage de la faiblesse persistante de la demande intérieure. Les autorités chinoises ont par ailleurs annoncé des mesures de rétorsion ciblées sur des produits agricoles canadiens, ce qui s’ajoute au climat d’incertitude global.

Sur le plan macroéconomique, les États-Unis affichent des créations d’emplois (151 000 en février) inférieures aux attentes. Le taux de chômage est remonté à 4,1 %, tandis que la perspective d’au moins trois baisses de taux de la Fed cette année prend de l’ampleur. Les investisseurs redoutent qu’une hausse généralisée des tarifs ne vienne aggraver les risques de récession.

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Forex

• JPY (Yen japonais) : Le Yen poursuit son mouvement haussier, soutenu par la montée des rendements des obligations souveraines nippones et les anticipations d’un resserrement monétaire de la Banque du Japon. Les inquiétudes sur la croissance américaine poussent également les investisseurs à la prudence, renforçant le statut de valeur refuge du Yen. Le couple USD/JPY oscille autour de 147,50, tout proche de ses plus bas depuis octobre dernier.

• USD (Dollar américain) : Le Dollar reste sous pression après les chiffres de l’emploi moins brillants qu’espéré. Les marchés continuent de miser sur plusieurs baisses de taux de la Fed d’ici la fin de l’année, ce qui pèse sur le billet vert. L’Indice Dollar (DXY) gravite autour des 103,50, un plus bas depuis novembre 2024.

• EUR (Euro) : La monnaie unique évolue autour de 1,08 – 1,09 USD, profitant partiellement des déboires du Dollar. En Europe, le sentiment reste prudent : la rencontre de l’Eurogroupe et les indicateurs allemands (production industrielle, commerce extérieur) rythmeront la semaine.

• CAD (Dollar canadien) : Les tensions commerciales avec la Chine et l’arrivée de Mark Carney au poste de Premier ministre canadien créent un climat politique inédit. Sur le plan monétaire, le marché surveille la Banque du Canada, dans un contexte où les exportations pourraient pâtir des nouvelles barrières douanières.

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Indices boursiers

Les indices américains ont terminé la semaine dernière en protégeant de justesse certains seuils techniques (le S&P 500 a préservé, de peu, sa moyenne mobile 200 jours). Les futures indiquent cependant une ouverture dans le rouge, toujours sous l’effet des tensions protectionnistes et de la crainte d’un ralentissement économique. En Asie, Hong Kong recule nettement (-1 à -2 %) dans un climat de défiance lié aux données déflationnistes de la Chine. Le Nikkei 225 au Japon a réussi à se ressaisir en seconde partie de séance grâce aux valeurs technologiques, aidées par le repli du Yen en fin de matinée asiatique.

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Matières premières

• Pétrole : Le WTI se maintient sous les 67 $ le baril, faute de signaux de demande suffisamment robustes. Les perspectives de ralentissement économique mondial, alimentées par la politique tarifaire américaine, pèsent sur le moral des opérateurs. L’annonce d’OPEP+ de poursuivre l’augmentation de la production en avril accentue la pression baissière.

• Or : Le métal jaune oscille près de 2 900 $ l’once, soutenu par un Dollar faible et l’aversion au risque ambiante. Malgré un contexte favorable (inquiétudes macro, incertitudes géopolitiques), l’or peine à franchir la zone-clé des 2 930 $. Les opérateurs attendent de nouvelles confirmations sur l’inflation américaine cette semaine pour se positionner plus franchement.

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Cryptomonnaies

Le marché crypto reste sous tension. Le Bitcoin est repassé sous la barre des 82 000 $, victime d’un climat général de défiance et déçu par l’absence de nouvelles positives autour du « fonds de réserve » américain. Pendant ce temps, El Salvador continue d’acheter du BTC, portant ses avoirs totaux à plus de 6 100 unités. L’essentiel du marché demeure toutefois attentiste, dans l’attente de signaux plus clairs sur la politique monétaire de la Fed et l’évolution des tensions commerciales.

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Conclusion et perspectives

La volatilité devrait rester élevée cette semaine, avec comme point d’orgue la publication, mercredi, de l’inflation américaine (CPI). Les marchés sont partagés entre l’espoir de revoir la Fed intervenir en assouplissant les taux et la peur d’un choc sur la croissance mondiale lié aux politiques protectionnistes. Sur le Forex, le Yen et l’or conservent leurs attraits de valeurs refuge, tandis que le Dollar lutte pour reprendre sa respiration.

Les investisseurs surveilleront également les discours politiques et les négociations commerciales, conscients que tout rebondissement autour des tarifs douaniers pourrait raviver ou soulager la tension. Dans l’immédiat, les opportunités de trading résident dans la prudence, les stratégies de couverture et la surveillance de niveaux techniques majeurs (S&P 500 autour de sa MM200, or proche de 2 930 $, etc.).

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Mini-récap / Points-clés de la journée

• Données économiques attendues :

  • Indice Sentix (Zone euro)
  • Balance commerciale allemande

• Seuils techniques :

  • S&P 500 : surveillance de la zone 5 750 pts (MM200)
  • USD/JPY : support majeur à 147,00
  • Or : résistance cruciale à 2 930 $

• Événements géopolitiques :

  • Développements sur les tarifs US (acier, aluminium)
  • Suivi des tensions commerciales Chine/Canada

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés financiers traversent une phase délicate, entre l’incertitude liée aux droits de douane imposés (puis amendés) par l’administration Trump et la fébrilité entourant la publication des chiffres de l’emploi américain (NFP) aujourd’hui. Dans ce climat, les traders cherchent des repères, tandis que banques centrales et gouvernements tentent de préserver la croissance malgré la remontée des risques d’inflation.

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Contexte global

Les investisseurs subissent depuis plusieurs jours la valse-hésitation des décisions tarifaires de la Maison-Blanche. Le Président Trump a instauré en début de semaine des tarifs de 25% sur de nombreux produits en provenance du Mexique et du Canada, avant de multiplier les exemptions temporaires et les revirements. Résultat : l’incertitude domine, ce qui pénalise la confiance et accentue la volatilité.

En Europe, l’actualité reste dominée par la décision de la Banque centrale européenne (BCE), qui a abaissé une nouvelle fois ses taux directeurs de 25 points de base (portant le principal taux de refinancement à 2,65%). Cette démarche vise à soutenir une conjoncture menacée par la hausse des dépenses militaires, les tensions commerciales et un risque inflationniste qui reste élevé. Si certaines voix à la BCE laissent planer l’hypothèse d’une « pause » possible lors de la prochaine réunion, le contexte demeure tendu.

Aux États-Unis, plusieurs responsables de la Réserve fédérale mettent en avant la difficulté de prévoir l’impact exact de ces frictions douanières sur la croissance et les prix. Les marchés intègrent désormais la perspective de plusieurs baisses de taux supplémentaires d’ici fin 2025, alors que l’inflation se maintient au-dessus des cibles souhaitées et que les indicateurs d’activité (PMI, ISM) témoignent d’un ralentissement.

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Forex

• AUD (Dollar australien) : Sous pression en raison des craintes d’escalade commerciale et de l’incertitude autour de la croissance chinoise. Malgré des statistiques australiennes parfois meilleures qu’attendu (croissance du PIB de 0,6% au T4 2024), l’Aussie reste proche de ses niveaux bas (zone de 0,63 face au dollar US).
• USD (Dollar américain) : En repli face à plusieurs devises. L’indice DXY se rapproche de ses plus bas de plusieurs mois, plombé par la crainte d’un ralentissement économique et par des anticipations de nouvelles baisses de taux de la Fed.
• JPY (Yen japonais) : Le Yen consolide sa fonction de valeur refuge au milieu des inquiétudes économiques, s’appréciant nettement contre le dollar et testant des niveaux pas vus depuis plusieurs mois (sous 148 USD/JPY).
• EUR (Euro) : Malgré la baisse de taux de la BCE, l’euro a surpris en tenant bien la barre au-dessus de 1,08 dollar. Les opérateurs estiment toutefois que la politique monétaire européenne reste en mode « prudence » face à l’inflation.

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Indices boursiers

• États-Unis : Le S&P 500 et le Dow Jones ont subi des dégagements notables, tandis que le Nasdaq, plombé par le secteur technologique (notamment Marvell et d’autres acteurs de l’IA), est entré en zone de correction. Les fluctuations liées aux annonces répétées de Trump ont accentué l’instabilité.
• Europe : Les marchés actions européens ont d’abord salué l’allègement partiel des tarifs américains avant de retomber dans l’expectative. L’indice STOXX 50 a fini en légère hausse hier, aidé par des résultats solides (ex. : Deutsche Post, Air France-KLM), même si l’ambiance reste nerveuse.

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Matières premières

• Pétrole (WTI) : En repli autour de 66 $, subissant à la fois la crainte d’une demande affaiblie par les tensions commerciales et l’annonce d’une prochaine augmentation de la production au sein de l’OPEP+. Les investisseurs anticipent peu de soutien à court terme, d’où la prudence persistante sur le marché de l’or noir.
• Or (XAU/USD) : Évolue au-dessus des 2 900 $, soutenu par la nervosité ambiante et la faiblesse du dollar. La publication des NFP cet après-midi pourrait générer de nouveaux mouvements, selon l’orientation future de la politique monétaire de la Fed.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin recule sous les 90 000 $, malgré l’annonce surprise de Donald Trump concernant la création d’une « réserve stratégique de Bitcoin ». Déception, toutefois, car cette réserve sera alimentée uniquement par des BTC saisis ou confisqués et non par des achats directs sur le marché. Le mouvement haussier espéré n’a donc pas eu lieu, suscitant un « sell-the-news » et une correction sur l’ensemble des cryptos.

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Conclusion et perspectives

La séance du jour sera dominée par la publication des chiffres de l’emploi américain (NFP), attendus autour de 160 000 créations de postes en février, ainsi que par les discours du président de la Fed, Jerome Powell, et de Donald Trump. Toute surprise majeure sur les NFP risque de nourrir la volatilité, alors que le marché tente de jauger l’ampleur de la décélération de l’économie américaine.

Points de vigilance :

• Chiffres de l’emploi US (14h30) : un résultat nettement en deçà des attentes raviverait les craintes de récession et conforterait les scénarios de baisse de taux rapides.
• Évolution des tensions tarifaires : les derniers atermoiements de l’administration américaine continueront de dicter l’humeur des marchés à court terme.
• Niveau technique clé sur l’EUR/USD autour de 1,08 : un franchissement net pourrait alimenter un rebond supplémentaire de l’euro.

Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés internationaux démarrent la séance dans un climat optimiste, porté par la perspective de nouveaux investissements massifs en Europe et par le léger répit accordé par les États-Unis sur certains tarifs. Néanmoins, la prudence demeure, alors que la Banque centrale européenne (BCE) pourrait abaisser ses taux et que l’emploi américain continue de décevoir, alimentant les spéculations sur la trajectoire de la politique monétaire outre-Atlantique.

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Contexte global

D’un côté, l’Allemagne a dévoilé un plan historique de soutien budgétaire, avec la création d’un fonds pouvant mobiliser jusqu’à 500 milliards d’euros pour moderniser ses infrastructures, et un budget Défense potentiellement porté à plus de 100 milliards d’euros par an. Cette décision a dopé la confiance des opérateurs européens, déjà stimulés par l’idée que d’autres pays de la zone euro pourraient suivre ce même élan de dépenses publiques.

De l’autre côté de l’Atlantique, la Maison Blanche a annoncé un sursis d’un mois pour l’application de tarifs sur l’automobile venant de Mexico et du Canada. Cette mesure a permis d’apaiser (temporairement) les craintes d’une escalade tarifaire. Néanmoins, les investisseurs restent sur leurs gardes : l’exemption reste limitée dans le temps, et d’autres produits importés demeurent soumis à de fortes taxes.

En toile de fond, l’emploi américain suscite l’inquiétude : le dernier rapport ADP a révélé une progression bien inférieure aux attentes, alimentant l’hypothèse d’un ralentissement de la croissance. Les projecteurs se tournent désormais vers les chiffres de l’emploi (NFP) publiés vendredi, cruciaux pour anticiper la suite des événements monétaires aux États-Unis.

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Forex

• EUR/USD : Porté par l’optimisme européen lié au plan allemand et par l’anticipation d’une baisse des taux de la BCE, l’EUR/USD s’est hissé au-dessus de 1,08, un plus haut de quatre mois. La décision de la BCE pourrait activer encore plus de volatilité, surtout si son discours laisse entrevoir de nouvelles baisses de taux cette année.
• GBP/USD : La livre sterling se maintient proche de 1,29, soutenue par l’amélioration générale du sentiment de marché et par la perspective d’une politique monétaire américaine plus accommodante.
• AUD/USD : Le dollar australien profite de la bonne tenue des données locales (balance commerciale en hausse, progression marquée des permis de construire) et de signes de relance économique en Chine. Il reste cependant vulnérable aux frictions commerciales sino-américaines.
• USD/JPY : Le yen a brièvement cédé du terrain face au dollar, en raison de l’amélioration de l’appétit pour le risque. Toutefois, le renforcement possible de la politique monétaire au Japon (compte tenu de l’inflation croissante et des rendements obligataires nippons) limite la baisse de la devise nippone.

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Indices boursiers

• Europe : Les indices majeurs (DAX, CAC 40, Euro Stoxx 50) ont bondi hier, portés par les nouvelles initiatives budgétaires allemandes. L’attention se focalise maintenant sur la BCE : une baisse de taux de 25 points de base est attendue, assortie d’éventuelles indications sur la politique future dans le contexte d’un réarmement budgétaire européen.
• États-Unis : Après un coup de mou provoqué par les menaces de tarifs, les indices ont renoué avec la hausse. Le S&P 500 reste toutefois capricieux, oscillant entre craintes d’un ralentissement économique et espoirs d’assouplissement monétaire. Les valeurs industrielles et automobiles ont particulièrement rebondi, profitant de l’exemption tarifaire temporaire sur l’automobile.
• Asie : Les places asiatiques sont dans le vert, grâce au rebond de Wall Street et aux annonces de Pékin visant à stimuler la consommation intérieure et l’innovation technologique. Hong Kong surperforme, poussé par les espoirs de relance chinoise et un regain d’appétit pour les valeurs technologiques.

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Matières premières

• Pétrole : Le WTI oscille autour de 66-67 USD, après avoir touché des plus bas de plusieurs années. L’envolée des stocks américains et l’augmentation de la production OPEP+ alimentent les pressions baissières, tandis que le répit partiel sur les droits de douane limite la casse.
• Or : Le métal précieux évolue près de 2 920 USD, soutenu par la faiblesse du dollar et la nervosité persistante autour des tensions commerciales. Toutefois, l’optimisme boursier retarde son envolée vers les 3 000 USD, seuil psychologique visé par nombre d’analystes.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin se maintient aux abords de 93 000 USD après avoir connu un léger recul en début de semaine. Les flux se sont stabilisés, mais l’attention reste centrée sur la politique monétaire américaine et l’impact que pourraient avoir de nouvelles réglementations dans le secteur crypto, notamment si les inquiétudes sur la croissance persistaient.

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Conclusion et perspectives

Les marchés poursuivent donc leur mouvement de balancier entre enthousiasme et prudence. À court terme, la BCE, puis le rapport sur l’emploi américain, seront les catalyseurs clés pour confirmer ou inverser la tendance. Les mesures budgétaires massives prévues en Europe pourraient offrir un soutien notable aux indices du Vieux Continent, tandis que les investisseurs guettent toujours de nouvelles annonces de la Maison Blanche, susceptibles de chambouler (à nouveau) le climat commercial et financier.

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Mini-récap du jour

• 14h15 : Décision de la BCE sur les taux (attente : -25 pb).
• 14h30 : Inscriptions hebdomadaires au chômage (USA).
• Vendredi : Publication des Nonfarm Payrolls (NFP) américains (prév. ~160k).
• Seuils techniques :
  • EUR/USD : Résistance 1.0850 – Support 1.0750
  • WTI : Support 65 USD – Résistance 69 USD
  • Or : Seuil psychologique 3 000 USD

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les investisseurs digèrent une nouvelle salve de tarifs douaniers imposés par Washington tandis que le calendrier économique s’annonce chargé avec l’ADP Employment, l’ISM Services et le Beige Book de la Fed. Au milieu de cette fébrilité, l’Europe s’inquiète d’éventuelles répercussions sur son industrie, alors que la Chine maintient un objectif de croissance à 5% et prépare des mesures budgétaires accrues.

Contexte global

Les tensions commerciales dominent l’actualité depuis la mise en place de nouveaux droits de douane américains contre le Canada, le Mexique et la Chine (respectivement 25% et 20% selon les produits). Malgré des propos du Secrétaire au Commerce Howard Lutnick laissant présager de possibles ajustements « rapides », la Maison-Blanche n’a pas explicitement confirmé de concessions.

En parallèle, la Chine a réaffirmé son ambition d’atteindre 5% de croissance en 2025 et prévoit d’intensifier son soutien budgétaire. L’Europe, de son côté, s’organise autour d’emprunts destinés à financer des projets d’infrastructures et de défense. Toutefois, l’optimisme initial lié à ces annonces pourrait être mis à l’épreuve si la montée des barrières douanières freinait la reprise mondiale.

Aux États-Unis, le S&P 500 a connu une séance mouvementée en rebondissant sur sa moyenne mobile à 200 jours après un plongeon initial. Le Nasdaq Composite, lui, a évité de justesse la « zone de correction » (-10% depuis ses sommets). La nervosité s’explique largement par la crainte d’un choc sur l’économie américaine, alors que de nombreux secteurs, notamment l’automobile, pourraient souffrir de l’envolée des taxes sur les importations.

Forex

• EUR/USD approche de 1.0550, stimulé par la faiblesse du dollar et l’idée que la zone euro pourrait augmenter ses investissements (notamment l’Allemagne avec un plan de 500 milliards d’euros). Les marchés attendent l’ADP américain et l’ISM Services pour jauger la vigueur de l’économie US.
• GBP/USD se maintient au-dessus de 1.28, soutenu par l’hypothèse d’un maintien d’une politique monétaire mesurée par la Banque d’Angleterre. Les discours du gouverneur Bailey et du chef économiste Pill, attendus aujourd’hui, pourraient donner plus de clarté sur la prochaine étape de la BoE.
• USD/JPY oscille autour de 148-149 après avoir chuté à des creux de plusieurs mois. Les commentaires de la BoJ évoquant une absence de « plan préconçu » sur le rythme de resserrement monétaire ont alimenté la prudence. Les investisseurs évaluent aussi les risques d’une économie japonaise ralentie par le climat commercial défavorable.
• AUD/USD évolue à 0.6250-0.6260, soutenu par un PIB australien de +0,6% au T4, au-delà des attentes. Cependant, les craintes liées aux tarifs US et à la demande chinoise tempèrent les ardeurs haussières.

Indices boursiers

• Europe : Le DAX allemand a connu un fort recul la veille, notamment sous l’effet de la panique autour du secteur automobile. Le CAC 40 a aussi fléchi, même si certaines valeurs défensives ont limité la casse.
• États-Unis : Le S&P 500 a rebondi en fin de séance après avoir testé sa moyenne mobile à 200 jours, un niveau technique crucial. Le Nasdaq Composite s’en est mieux sorti qu’en début de journée, évitant la correction. Aujourd’hui, les futures US affichent une légère hausse, misant sur une éventuelle détente sur le front tarifaire.

Matières premières

• Pétrole (WTI) : Les cours évoluent près de 67-68 $ le baril, plombés par la crainte d’un ralentissement mondial et par l’officialisation de la hausse de production d’OPEC+ dès avril. Le rapport API fait état d’une baisse plus forte que prévu des stocks US, mais l’impact positif est resté limité.
• Métaux précieux : L’or se maintient proche de 2 900-2 920 $ l’once, toujours soutenu par son statut de valeur refuge, même si l’appréciation modérée des rendements US tempère son ascension. L’argent se négocie près de 432 $ l’once.

Cryptomonnaies

Le Bitcoin oscille aux alentours de 85 000 $, victime d’un climat d’aversion au risque face aux menaces protectionnistes. Les investisseurs s’interrogent sur la capacité de la cryptosphère à encaisser les turbulences macroéconomiques si les échanges internationaux venaient à se contracter.

Conclusion et perspectives

Avec l’ADP Employment, l’ISM Services et le Beige Book ce mercredi, les acteurs de marché auront un nouvel aperçu de l’économie américaine. Des signes de faiblesse alimenteraient le camp baissier, tandis que des données solides pourraient relancer un certain optimisme. Parallèlement, tout signal d’un « assouplissement » possible sur les tarifs douaniers américains pourrait enclencher un rebond plus franc.

Mini-récap

• Événements clés du jour :
  • ADP Employment Change (US)
  • ISM Services PMI (US)
  • Fed Beige Book (US)
• Niveaux techniques à surveiller :
  • EUR/USD : résistance 1.0550, support 1.0450
  • GBP/USD : résistance 1.2810, support 1.2700
  • WTI : 67 $ (support), 70 $ (résistance)
  • Or : 2 900-2 950 $ (zone pivot)

Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés mondiaux digèrent difficilement l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs douaniers imposés par les États-Unis à leurs principaux partenaires commerciaux. Dans le même temps, la hausse de l’offre pétrolière annoncée par l’OPEP+ et les inquiétudes autour de la croissance américaine entretiennent la volatilité. Une journée décisive pour les traders, qui doivent naviguer entre risques macroéconomiques et turbulences géopolitiques.

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Contexte global

L’atmosphère s’est alourdie après que Washington a confirmé la mise en place de tarifs douaniers de 25 % sur les importations en provenance du Canada et du Mexique, ainsi qu’un doublement (de 10 % à 20 %) des droits sur divers produits chinois. Pékin n’a pas tardé à annoncer des mesures de rétorsion (tarifs de 10 % à 15 % sur certaines importations américaines à compter du 10 mars), tout comme Ottawa, qui prévoit jusqu’à 25 % de taxes supplémentaires sur les produits américains. Les investisseurs redoutent l’effet cumulatif de ces tensions sur la croissance mondiale, d’autant que certains indicateurs (notamment aux États-Unis) montrent déjà un ralentissement manufacturier.

Par ailleurs, la Maison-Blanche a confirmé la suspension temporaire de l’aide militaire à l’Ukraine, alimentant de nouvelles incertitudes géopolitiques. En Europe, plusieurs responsables plaident pour un plan de paix et un renforcement de la coordination sur la défense, entraînant un intérêt marqué pour les valeurs liées à l’armement.

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Forex

• EUR/USD
  L’euro se maintient au-dessus de 1,05, soutenu par les efforts diplomatiques européens et les spéculations autour d’un accord de sécurité pour l’Ukraine. Les cambistes suivent également de près la prochaine réunion de la BCE, où l’on anticipe un biais toujours prudent sur les taux.

• GBP/USD
  La livre sterling reste solide, flirtant avec la zone de 1,27 après avoir inscrit de nouveaux sommets annuels. Les opérateurs surveillent le discours de la Banque d’Angleterre (notamment Bailey et Pill) ainsi que les chiffres du secteur des services pour jauger la dynamique économique britannique.

• USD/JPY
  Le yen japonais a profité d’un regain d’aversion au risque et flirte désormais avec la zone des 149. L’inquiétude sur d’éventuelles pressions américaines à propos d’une “dévaluation” de la devise nippone ne semble pas entamer la prudence des traders, d’autant que la Banque du Japon demeure attendue sur une possible hausse de taux plus tôt que prévu.

• AUD/USD
  Le dollar australien a rebondi brièvement avant de reperdre du terrain sous 0,62, dans la foulée des Minutes de la RBA qui signalent un biais nettement tourné vers la prudence. Le climat commercial tendu (la Chine étant un partenaire majeur de l’Australie) pèse également sur le moral des opérateurs.

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Indices boursiers

Les Bourses européennes ont d’abord bénéficié d’un fort engouement pour les valeurs de défense, en hausse depuis plusieurs jours. Les perspectives d’investissement massif dans l’armement dopent les indices comme le DAX, qui évolue proche de ses sommets.
Aux États-Unis, l’ambiance s’est nettement dégradée en séance précédente : le S&P 500 a reculé de près de 2 % et le Nasdaq de plus de 2,5 %, emportés par le secteur technologique. L’éventualité d’une croissance américaine ralentie et la menace de nouvelles surtaxes douanières pèsent sur le moral. Les futures US pointent vers un léger rebond technique ce matin, mais la nervosité reste palpable.

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Matières premières

• Pétrole
  Le prix du baril WTI (autour de 68 $) a touché de nouveaux plus bas annuels après l’annonce par l’OPEP+ d’une hausse de l’offre dès avril. Cette perspective de surplus d’or noir, couplée aux craintes de ralentissement économique mondial, alourdit la tendance.

• Métaux précieux
  L’or oscille autour de 2 900 $ l’once, soutenu par les tensions géopolitiques et les risques inflationnistes liés aux droits de douane, mais bridé par la perspective que la Fed maintienne des taux élevés si l’inflation venait à s’enflammer de nouveau. L’argent a également rebondi, autour de 31,70 $ l’once.

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Cryptomonnaies

Le rebond spectaculaire observé sur le Bitcoin en début de semaine a été en grande partie effacé, la devise numérique repassant autour de 84 000 $. Les traders restent en attente de précisions sur la « réserve stratégique » de cryptos évoquée par la Maison-Blanche, tout en surveillant de possibles mesures réglementaires additionnelles liées aux tensions commerciales.

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Conclusion et perspectives

La séance de ce mardi s’annonce sous haute tension. Les cambistes et investisseurs surveilleront toute nouvelle déclaration depuis Washington ou Pékin qui pourrait faire basculer l’ambiance de marché d’un extrême à l’autre. Sur le plan macro, les chiffres du chômage européen, puis les interventions de plusieurs banquiers centraux (dont la Fed) constitueront des points de repère précieux.

Scénarios possibles

• Haussier si un assouplissement des tensions commerciales pointe à l’horizon ou en cas de signaux macro positifs (par ex. un rebond surprise des PMI américains).
• Baissier en cas de surenchère tarifaire, de mauvais indicateurs de croissance ou d’inflexion plus dure des politiques monétaires.

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Mini-récap des événements majeurs

• 11h00 : Taux de chômage Zone Euro
• 19h00 & 20h00 : Discours des membres de la Fed
• Toute la journée : Réactions aux mesures tarifaires et annonces diplomatiques (États-Unis, Canada, Chine)

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Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les investisseurs entament la semaine en surveillant de près les avancées diplomatiques autour de l’Ukraine, alors que la France et le Royaume-Uni poussent pour une trêve d’un mois. Dans le même temps, l’attention se porte sur le front économique, avec des signes de faiblesse aux États-Unis et la multiplication des rumeurs de baisses de taux de la Fed avant la fin de l’année. Les marchés devraient rester volatils jusqu’aux chiffres de l’emploi américain (NFP) vendredi, élément déterminant pour la suite.

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Contexte global

• Ukraine : trêve proposée
  France et Royaume-Uni ont annoncé vouloir instaurer un cessez-le-feu d’un mois en Ukraine, limitant les conflits aériens et maritimes. Les dirigeants européens ambitionnent de rallier Washington à un plan de paix. Toutefois, la récente altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelenskiy a alimenté le doute sur l’engagement américain.

• Tensions commerciales
  Les marchés digèrent mal la perspective de tarifs douaniers supplémentaires imposés par la Maison-Blanche (10 % sur certains produits chinois, 25 % potentiels contre le Mexique et le Canada). Les discussions se poursuivent, et Washington laisse planer l’idée de moduler ou repousser certaines hausses, notamment pour les voisins nord-américains.

• Données macro en demi-teinte
  Aux États-Unis, les derniers indicateurs de consommation (PCE) ont légèrement ralenti l’inflation, mais la croissance paraît vacillante. Dans le même temps, la Chine affiche un PMI manufacturier (Caixin) à 50,8, signalant un regain de dynamisme industriel. En Europe, l’inflation préliminaire (HICP) reste élevée, alors que la BCE doit rendre sa décision jeudi.

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Forex

• USD : consolidation en vue
  L’indice dollar (DXY) reflue vers 107,25, fragilisé par l’anticipation de baisses de taux de la Fed (deux réductions de 0,25 % d’ici fin 2025 sont désormais envisagées). En parallèle, le sentiment de marché se raidit face aux incertitudes politiques : la moindre nouvelle sur les tarifs américains ou la situation en Ukraine peut faire varier brusquement le dollar.

• EUR/USD : rebond prudent
  La paire repasse légèrement au-dessus de 1,0400, portée par l’idée d’une initiative de paix européenne et par un dollar hésitant. Toutefois, une résistance significative demeure autour de 1,0450/1,0500. Les traders garderont un œil sur la conférence de presse de la BCE jeudi, où tout signe d’assouplissement additionnel pourrait peser sur l’euro.

• GBP : soutenu par la BoE
  L’optimisme autour d’une politique monétaire « moins accommodante » que d’autres grandes banques centrales maintient la livre au-dessus de 1,26 contre le dollar. Le marché table sur une prudence de la BoE dans la baisse des taux, compte tenu de la vigueur salariale au Royaume-Uni.

• USD/CHF & JPY
  Le franc suisse tire parti de son rôle de valeur refuge, alors que les inquiétudes géopolitiques et l’instabilité commerciale persistent. Le yen, de son côté, se stabilise autour de 150,40 par dollar, soutenu par l’idée que la BoJ pourrait poursuivre un cycle de hausses de taux, même si le gouverneur Ueda reste attentif à l’impact des tarifs américains et des tensions mondiales.

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Indices boursiers

• Wall Street
  Les futures américains ont démarré la semaine en léger rebond après un mois de février chahuté. Les investisseurs espèrent que les chiffres de l’emploi vendredi viendront éclairer l’orientation de la politique monétaire américaine.

• Europe
  Les places européennes résistent, portées par la perspective d’un plan de paix et par des plans de relance (dépenses en défense notamment). Néanmoins, la menace de nouveaux tarifs pèse sur la confiance des entreprises exportatrices.

• Asie
  Les indices asiatiques ont progressé, profitant notamment du PMI manufacturier chinois meilleur qu’attendu. Toutefois, l’instabilité autour des tarifs US freine encore la possibilité d’un rebond durable.

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Matières premières

• Pétrole (WTI)
  Le baril repasse légèrement au-dessus de 70 $ après avoir souffert de la crainte de ralentissement mondial et d’incertitudes entourant un éventuel accord russo-ukrainien. La reprise de la demande chinoise pourrait soutenir les cours, mais les risques géopolitiques et l’éventualité de nouvelles sanctions pétrolières restent à surveiller.

• Or
  L’once d’or se maintient dans la zone des 2 860 $ à 2 880 $, profitant de la faiblesse du dollar et de la demande refuge face aux soubresauts diplomatiques. Les perspectives de baisse des taux de la Fed renforcent également l’attrait pour le métal précieux.

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Cryptomonnaies

Le marché crypto a brutalement rebondi après que Donald Trump a annoncé vouloir inclure plusieurs jetons (BTC, ETH, XRP, SOL, ADA) dans une « réserve stratégique » de cryptomonnaies. Bitcoin est repassé au-dessus de 90 000 $, l’enthousiasme restant toutefois fragile en raison du flou entourant le financement de ce projet. Les opérateurs guetteront les signaux du « Sommet Crypto » à la Maison-Blanche prévu vendredi, susceptible d’accentuer la volatilité.

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Conclusion et perspectives

Les marchés devraient fluctuer au gré des annonces sur la trêve en Ukraine et les incertitudes tarifaires américaines. D’un point de vue macro, les projecteurs se tourneront sur la série de chiffres de l’emploi américain (JOLTS, ADP, puis NFP) tout au long de la semaine. Tout décalage majeur entre les attentes et la réalité pourrait renforcer la spéculation sur de futures baisses de taux de la Fed, influençant directement les parités Forex et la trajectoire boursière.

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Mini-récap & niveaux clés

• Événements majeurs cette semaine :

  • Lun. : Indices PMI manufacturiers (Europe, USA), Inflation prélim. zone euro
  • Mer. : Indice ISM Services (US), Début du Congrès National Populaire (Chine)
  • Jeu. : Décision de politique monétaire de la BCE
  • Ven. : Rapport NFP (US), Taux de chômage

• Niveaux techniques :

  • EUR/USD : Résistance 1,0450 - 1,0500 | Support 1,0370
  • GBP/USD : Zone pivot 1,2600 - 1,2650
  • WTI : Support 68,50 $ | Résistance 72 $
  • Gold : Zone 2 810 $ - 2 830 $ (support) | Visée 2 900 $ - 2 930 $

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Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les Bourses mondiales terminent la semaine dans un climat de nervosité exacerbé par les menaces tarifaires du président Trump à l’égard de plusieurs partenaires commerciaux majeurs, notamment le Canada, le Mexique, la Chine et l’Union européenne. Les opérateurs de marché attendent par ailleurs la publication de l’indice PCE américain, baromètre clé de la Réserve fédérale, qui pourrait influencer la politique monétaire dans les semaines à venir.

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Contexte global

La brusque remontée des tensions commerciales, avec la confirmation par Donald Trump de l’application dès le 4 mars de droits de douane de 25% sur le Mexique et le Canada, couplés à un supplément de 10% visant la Chine, a pris de court les investisseurs. L’Europe n’est pas en reste, puisque le président américain a également menacé d’infliger des tarifs de 25% sur les importations automobiles et d’autres biens en provenance de l’UE, sans calendrier précis.

Sur le plan macroéconomique, les derniers chiffres américains confirment un léger ralentissement : le PIB américain pour le 4e trimestre 2024 ressort à +2,3% en rythme annualisé, en ligne avec les estimations, tandis que certaines statistiques sur l’emploi laissent entrevoir une modération de la croissance. En Europe, l’attention se porte sur l’inflation allemande, les chiffres de l’emploi en Allemagne et la consommation, avec notamment une hausse de 2,9% des ventes au détail en glissement annuel.

Dans ce contexte, les investisseurs restent focalisés sur l’indice PCE (Personal Consumption Expenditures) qui sera dévoilé aujourd’hui aux États-Unis. Une faiblesse de cet indicateur pourrait renforcer les anticipations de baisse de taux dès juin, tandis qu’un maintien ou un rebond de l’inflation raviverait les craintes de resserrement monétaire.

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Forex

• USD : Le dollar profite de l’aversion au risque. L’indice DXY consolide au-dessus des 107, soutenu par les inquiétudes liées aux nouvelles hausses tarifaires américaines, perçues comme un facteur d’instabilité mondiale mais aussi comme un soutien temporaire au billet vert.
• EUR/USD : La paire a rompu le seuil psychologique de 1,0400, alourdie par la perspective de tarifs punitifs sur les voitures européennes et par un regain d’intérêt pour la devise américaine. Les opérateurs surveillent de près l’inflation allemande et la capacité de la BCE à moduler encore sa politique monétaire.
• GBP/USD : Sous pression, la livre sterling s’échange autour de 1,2580, victime collatérale de la force du dollar et de la prudence accrue des investisseurs. Le marché suit également de près les déclarations des membres de la Banque d’Angleterre, qui évoquent un possible ralentissement du rythme de baisses de taux au cours de l’année.
• AUD/USD : L’aussie cède du terrain autour de 0,62, plombé par les risques pesant sur la demande de matières premières en Chine. Les spéculations de nouvelles mesures de relance chinoises avant la prochaine réunion de l’Assemblée nationale populaire n’ont pas suffi à redresser la devise australienne.

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Indices boursiers

Les places financières ont essuyé un nouveau coup de semonce :

• Wall Street a clôturé en fort repli jeudi (S&P 500 -1,6%, Nasdaq -2,8%), sous le poids de la chute des géants de la technologie et de la crainte d’un ralentissement économique. Les futures US marquent une stabilisation précaire ce matin.
• Europe : Les indices du Vieux Continent s’inscrivent en baisse, le DAX allemand et l’Euro Stoxx 50 perdant plus de 1% jeudi, et le CAC 40 se repliant sous les 8100 points. Les menaces de Trump envers l’UE accentuent l’aversion au risque.
• Asie : Les marchés asiatiques ont terminé la semaine dans le rouge. Au Japon, le Nikkei a lourdement chuté (près de -3%), pénalisé par la remontée du yen et par la crainte de représailles tarifaires américaines. Hong Kong et la Chine continentale limitent légèrement la casse, portées par l’éventualité de nouvelles mesures de relance chinoises, mais restent tout de même en net repli.

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Matières premières

• Pétrole : Le baril de WTI se maintient autour de 70$ après avoir rebondi la veille. Les sanctions visant Chevron au Venezuela et les menaces tarifaires américaines sur le Canada et le Mexique (qui exportent notamment de l’énergie) entretiennent un climat d’incertitude, tandis que les inquiétudes économiques pèsent sur la demande globale.
• Métaux précieux : L’or recule vers 2 860$/oz, accusant sa plus forte baisse hebdomadaire depuis novembre dernier, freiné par la vigueur du dollar et la perspective que la Fed maintienne un discours de fermeté face à l’inflation. L’argent (silver) demeure autour de 31$/oz, lui aussi sous pression.

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Cryptomonnaies

Le marché des cryptos connaît une forte volatilité dans le sillage de la détérioration générale du climat de marché.

• Bitcoin (BTC) : Le cours s’est enfoncé sous la barre symbolique des 80 000$, effaçant une bonne partie des gains engrangés depuis l’élection de Donald Trump.
• Ether (ETH) : Glisse sous 2 150$, perdant près de 9% sur la journée d’hier.

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Conclusion et perspectives

Les marchés clôturent la semaine dans le rouge, ébranlés par l’accumulation de sujets d’inquiétude : hausse des tensions douanières orchestrées par la Maison-Blanche, craintes d’un ralentissement américain confirmé par diverses statistiques, et volatilité grandissante sur le marché des changes et des cryptomonnaies.

La séance du jour sera marquée par la publication de l’indice PCE aux États-Unis, déterminant pour jauger de la trajectoire de la Fed. Les traders surveilleront également les retours possibles des autorités chinoises lors de leur grand rendez-vous politique imminent, dans l’espoir de nouvelles mesures de soutien. Dans ce contexte, la prudence prime, et la moindre surprise macroéconomique peut faire basculer la tendance.

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Mini-récap du jour

• Événements clés :
  • Publication du PCE américain (14h30)
  • Données d’inflation en Allemagne et en France
  • Indices de confiance des consommateurs en Europe
• Niveaux techniques à surveiller :
  • EUR/USD : 1,0400 à la baisse, 1,0500 en résistance
  • GBP/USD : 1,2600 (support majeur)
  • WTI : $70 (seuil psychologique)
  • Bitcoin : zone des 80 000$ (sentiment clé)

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Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

La nervosité règne sur les marchés ce jeudi, alors que le président Donald Trump multiplie les menaces de tarifs douaniers, désormais étendues à l’Europe. Parallèlement, plusieurs indicateurs économiques américains en demi-teinte alimentent les craintes d’un ralentissement. Les investisseurs adoptent une posture prudente avant la publication de statistiques clés aux États-Unis et en Europe.

Contexte global

Après avoir annoncé des hausses de tarifs pour le Canada et le Mexique, le président Trump cible désormais l’Union européenne avec un possible prélèvement “réciproque” de 25 %. L’incertitude règne quant aux échéances exactes : évoquées pour le 2 avril, les hausses de tarifs pourraient finalement prendre effet plus tôt, selon un responsable de la Maison Blanche.

Cette escalade protectionniste pèse sur le moral des investisseurs et soulève des interrogations sur la solidité de l’économie américaine. Divers indicateurs récents – dont la baisse de la confiance des consommateurs – laissent craindre un ralentissement, tandis que les commandes de biens durables, attendues aujourd’hui, pourraient confirmer ou infirmer cette tendance. Les marchés attendent désormais la seconde estimation du PIB américain du quatrième trimestre, ainsi que l’indice PCE (mesure d’inflation privilégiée par la Fed) en fin de semaine, pour mieux cerner l’orientation monétaire.

En Europe, les marchés actions ont toutefois progressé mercredi, stimulés par de bonnes publications de résultats et l’espoir d’un accord “surprise” entre les États-Unis et l’Ukraine concernant les métaux stratégiques. Cet optimisme demeure fragile face aux menaces commerciales américaines.

Forex

Sur le marché des changes, le Dollar Index (DXY) reprend de la vigueur depuis son creux touché en début de semaine, soutenu par la hausse des rendements obligataires américains. Les cambistes restent partagés entre l’aversion au risque, qui profite habituellement au billet vert, et la multiplication des signaux de faiblesse de l’économie américaine, qui pourrait forcer la Fed à baisser ses taux deux fois cette année.

• EUR/USD : retombe autour de 1,0450, freinée par les nouvelles menaces de tarifs sur les produits européens et par l’échec récent à repasser durablement au-dessus de 1,0500.
• GBP/USD : se maintient vers 1,2660, sans parvenir à prolonger son rebond, le climat d’incertitude sur le commerce mondial et la réduction des perspectives de croissance pesant sur la livre.
• USD/JPY : stabilisé près de 149,00, malgré la conviction que la Banque du Japon poursuivra ses hausses de taux cette année. Le yen souffre aussi du renforcement du dollar et d’une légère remontée du sentiment de risque.
• AUD/USD : sous pression autour de 0,6300, affecté par des dépenses d’investissement en baisse en Australie et par l’aversion au risque liée aux tensions commerciales.
• NZD/USD : évolue autour de 0,57, avec un biais baissier entretenu par la perspective de nouvelles baisses de taux de la RBNZ, et par le rôle de monnaie proxy à l’égard de la Chine.

Indices boursiers

• Europe : La plupart des grands indices ont signé de solides performances mercredi : le CAC 40 et le DAX ont terminé en hausse, portés par de bons résultats d’entreprises (notamment dans la banque, l’assurance ou l’industrie) et l’espoir d’un accord autour des minerais stratégiques entre Washington et Kiev.
• États-Unis : Volatilité marquée. Le Dow Jones a fini en repli de 0,43 %, pénalisé par l’incertitude commerciale, tandis que le Nasdaq a progressé de 0,26 %, soutenu par le secteur technologique. Nvidia a publié, après la clôture, des résultats supérieurs aux attentes, mais sans susciter d’enthousiasme démesuré.
• Asie : En début de journée, la bourse de Tokyo évoluait en ordre dispersé ; certaines valeurs d’exportation pâtissent de la menace tarifaire américaine. À Hong Kong, l’indice Hang Seng profite d’annonces visant à positionner la ville en hub d’intelligence artificielle.

Matières premières

• Pétrole : Le WTI reste sous la barre de 70 $/baril, proche d’un plus bas de deux mois, lesté par la crainte d’un ralentissement économique mondial et l’augmentation potentielle de l’offre (levée de certaines restrictions, reprises d’exportations régionales). Par ailleurs, la Maison Blanche prévoit de révoquer la licence octroyée à Chevron au Venezuela, ce qui pourrait réduire l’offre vénézuélienne si des alternatives n’émergent pas.
• Métaux précieux : L’Or oscille sous les 2 900 $ l’once, plombé par la remontée modérée du dollar et des rendements américains, alors que les intervenants surveillent de près le discours de la Fed et les effets inflationnistes potentiels d’une guerre commerciale.
• Métaux industriels : Le cuivre est sous pression en raison des menaces douanières de Trump sur ce métal. Les investisseurs craignent aussi un ralentissement de la demande chinoise si les tensions persistent.

Cryptomonnaies

• Bitcoin (BTC) : Recul notable depuis le début de la semaine, autour de 84 000 $, en baisse de près de 20 % depuis janvier. Les opérateurs s’inquiètent de la montée du protectionnisme américain et de perspectives de croissance plus faibles, deux facteurs qui détournent une partie des capitaux spéculatifs vers des actifs plus défensifs.
• Altcoins : L’incident de hack chez Bybit continue de peser sur la confiance, en particulier sur Ethereum (ETH). Le marché peine à trouver un nouveau catalyseur positif, ce qui renforce la dynamique baissière.

Conclusion et perspectives

La journée s’annonce sous le signe de la prudence, avec une attention particulière portée aux chiffres préliminaires du PIB américain. La moindre déception pourrait conforter l’idée de deux baisses de taux par la Fed cette année. Les nouvelles menaces tarifaires, si elles se concrétisent, pourraient pénaliser davantage les marchés actions et renforcer le dollar à court terme.

Les investisseurs garderont également un œil sur les prochaines déclarations de la BCE et de la BoE, alors que l’inflation européenne reste légèrement au-dessus de l’objectif, tandis que la croissance stagne.

Mini-récap – Événements majeurs et niveaux clés

• États-Unis :
  • Publication du PIB T4 (2ᵉ estimation) et commandes de biens durables (aujourd’hui).
  • Indice PCE (demain), surveillé de près pour l’inflation.
• Niveaux Forex à surveiller :
  • EUR/USD : support à 1,0450 – résistance à 1,0500.
  • GBP/USD : pivot autour de 1,2660 – résistance à 1,2715.
  • USD/JPY : zone clé à 149,00 – 150,00.
• Indices :
  • S&P 500 : possible range 3 980 – 4 050.
  • DAX : haussier tant que > 15 600 pts.
• Matières premières :
  • Or : support 2 860 $ – résistance 2 920 $.
  • WTI : zone pivot 68 $ – 70 $.

Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés financiers entament cette séance avec prudence, alors que la confiance des consommateurs américains recule à un plus bas de plusieurs mois et que le président Donald Trump confirme de nouvelles menaces tarifaires. Malgré un léger rebond sur certains actifs en Europe, la volatilité demeure, et les regards se tournent vers les prochains indicateurs macroéconomiques et les discours de banquiers centraux pour clarifier la trajectoire des politiques monétaires.

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Contexte global

Les investisseurs digèrent un climat d’incertitude amplifié par la baisse marquée de la confiance des consommateurs aux États-Unis (98,3 contre 105,3 précédemment), la plus forte depuis août 2021. Cette détérioration renforce les inquiétudes quant à la croissance US, alors que Donald Trump a annoncé son intention de faire avancer rapidement les nouveaux tarifs sur les importations canadiennes et mexicaines, tout en lançant une « enquête » sur le marché du cuivre pour de potentielles taxes additionnelles.

En Europe, le moral tient mieux : les indices ont terminé en ordre dispersé la veille, avec un léger repli sur le CAC 40 et une progression modeste à Londres et Zurich. Les investisseurs restent toutefois vigilants face au risque de guerre commerciale et surveillent les publications attendues en fin de semaine, notamment le PIB américain (seconde estimation) et l’inflation PCE, indicateur préféré de la Fed.

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Forex

• EUR/USD se maintient autour de 1,0500 après avoir tenté une cassure haussière. L’euro bénéficie d’un relatif soutien grâce à des rumeurs de relance budgétaire en Allemagne (fonds de défense de 200 milliards d’euros) mais reste freiné par le contexte global et la perspective d’une baisse de taux supplémentaire de la BCE la semaine prochaine.
• GBP/USD consolide près de 1,2650, soutenu par un biais technique haussier, même si la prudence prévaut avant le discours du BoE’s Pill et les chiffres du CBI Distributive Trades.
• USD/JPY remonte au-dessus de 149, après avoir touché un plus bas de plusieurs semaines. Le yen conserve néanmoins une certaine force sous-jacente, la Banque du Japon restant attendue sur un nouveau relèvement de taux dans les mois à venir.

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Indices boursiers

• Wall Street a terminé la séance précédente en ordre dispersé : le Dow Jones a grappillé 0,37 % tandis que le S&P 500 et le Nasdaq ont reculé, pénalisés par la baisse de confiance des consommateurs et la chute de Tesla (-8,4 %).
• En Europe, le CAC 40 a perdu 0,49 %, le DAX allemand 0,13 %, alors que le FTSE 100 grappillait 0,11 %. Le secteur technologique souffre en raison de nouvelles menaces sur les semi-conducteurs (restrictions d’exportations vers la Chine).

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Matières premières

• Pétrole : Le WTI oscille sous les 70 $ le baril, un plus bas de plusieurs mois, tiré vers le bas par les craintes de ralentissement de la demande américaine et l’impact potentiel de tarifs douaniers supplémentaires. Paradoxalement, les stocks US ont légèrement baissé selon l’API (-640 000 barils), ce qui limite la chute.
• Or : Après avoir brièvement cassé sous les 2 900 $ l’once, le métal précieux se stabilise autour de 2 920 $. Les tensions commerciales et l’incertitude macro soutiennent toujours l’or, mais les attentes d’un maintien prolongé de taux élevés par la Fed (pour contrer l’inflation importée via les tarifs) pèsent sur les velléités haussières.

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Cryptomonnaies

Le marché crypto fait preuve d’une relative résilience malgré un piratage majeur de l’exchange ByBit (1,4 milliard de dollars d’ETH volés). L’Ethereum a initialement reculé de plus de 3 % avant de retrouver des couleurs, soutenu par l’intervention rapide d’autres plateformes. Bitcoin se maintient autour des 88 000 $, subissant cependant des liquidations importantes sur les positions longues. Le sentiment global demeure neutre à légèrement baissier, tout en soulignant une certaine maturité du marché face aux événements négatifs.

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Conclusion et perspectives

La prudence reste de mise pour cette séance, marquée par la perspective d’une nouvelle salve d’indicateurs US (commandes de biens durables, PIB révisé, inflation PCE). Les traders surveillent également les discours de la Fed (Bostic, Barkin) qui pourraient raffermir ou tempérer les anticipations de baisse des taux directeurs d’ici la fin de l’année.

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Mini-récap

• Événements du jour :

  • MBA Mortgage Applications (US)
  • New Home Sales (US)
  • EIA Crude Oil Inventories (US)
  • Discours Trump
  • Discours Fed (Bostic, Barkin)
  • Publication de NVIDIA after close

• Niveaux techniques clés :

  • EUR/USD : Support 1,0450 – Résistance 1,0550
  • GBP/USD : Support 1,2600 – Résistance 1,2690
  • WTI : Zone de soutien à 68 $ – Résistance vers 71 $
  • Or (XAU/USD) : Support 2 888 $ – Résistance 2 956 $

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Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés entament cette journée sur un climat tendu, alors que le président américain Donald Trump confirme vouloir maintenir ses tarifs sur le Canada et le Mexique. En toile de fond, les investisseurs restent attentifs à l’évolution des taux et à la formation d’une nouvelle coalition en Allemagne, qui pourrait redessiner l’équilibre politique européen.

Contexte global

L’aversion au risque s’est renforcée après que Donald Trump a réitéré son intention d’imposer des tarifs douaniers “dans les temps et selon le calendrier prévu” à l’égard du Canada et du Mexique, sans exclure des mesures similaires pour d’autres partenaires. Cela nourrit de nouveau les craintes d’un ralentissement économique mondial si les tensions commerciales venaient à s’amplifier.

En Europe, la victoire des conservateurs en Allemagne ouvre la voie à d’éventuelles négociations pour former une coalition gouvernementale. L’Union européenne, déjà préoccupée par les conséquences des guerres commerciales et la hausse de l’inflation, pourrait annoncer prochainement des financements de défense à court terme, d’après les propos du président français Emmanuel Macron.

Les récentes statistiques américaines, dont la baisse de certains indicateurs d’activité (PMI, confiance des consommateurs) et la faiblesse des ventes au détail, ont ravivé la perspective de nouvelles baisses de taux par la Réserve fédérale (Fed). Toutefois, plusieurs responsables de la Fed – notamment Austan Goolsbee (Chicago) – prônent la prudence et préfèrent attendre plus de clarté sur les mesures de la Maison-Blanche avant d’envisager d’autres assouplissements.

Forex

• Dollar américain (USD) : Après avoir touché un plus bas de deux mois, le billet vert tente un rebond technique, soutenu par son statut de valeur refuge dans un contexte d’incertitude commerciale.
• EUR/USD : La paire évolue autour de 1,0460-1,0480, freinée par l’attente du PIB allemand (Q4) et le flou politique post-élections outre-Rhin.
• GBP/USD : La livre se maintient au-dessus de 1,26, soutenue par des données de consommation relativement stables, même si la Banque d’Angleterre reste prudente quant à la trajectoire des taux.
• USD/JPY : Le yen se renforce par intermittence, soutenu par la possibilité d’un nouveau tour de vis de la Banque du Japon si l’inflation persiste. Le pair se situe cependant à proximité des 150, reflétant la baisse récente des rendements américains.
• AUD/USD et NZD/USD : Le dollar australien stagne autour de 0,6350, tandis que le kiwi consolide vers 0,57-0,58. Les deux devises pâtissent de l’incertitude liée aux tensions commerciales, la Chine restant un partenaire crucial pour l’Océanie.

Indices boursiers

Wall Street a clôturé en ordre dispersé : le Nasdaq a reculé sous le poids de prises de bénéfices sur les valeurs technologiques et d’intelligence artificielle, tandis que le Dow Jones s’est maintenu de justesse en territoire positif. En Europe, Francfort a profité d’achats sur les valeurs de défense, mais Paris et Londres ont clôturé en léger repli, freinées par le regain de nervosité sur les tarifs. En Asie, le Nikkei est revenu de jour férié avec un net recul, et Hong Kong accuse une nouvelle baisse, pénalisée par des inquiétudes sur les futures restrictions américaines concernant la tech chinoise.

Matières premières

• Pétrole : Les prix se redressent légèrement, autour de 70-71 USD le baril pour le WTI, soutenus par de nouvelles sanctions américaines ciblant l’Iran. Les investisseurs surveillent néanmoins la demande mondiale, dans un contexte commercial sous tension.
• Métaux industriels : Le cuivre et l’aluminium reculent, la perspective d’un ralentissement de la croissance mondiale pesant sur la demande.
• Or : Le métal jaune évolue près de ses records (environ 2 940-2 950 USD l’once), porté par la nervosité ambiante et les spéculations sur une éventuelle baisse supplémentaire des taux directeurs aux États-Unis.

Cryptomonnaies

Les grandes cryptomonnaies (Bitcoin, Ether) affichent une volatilité contenue, oscillant dans des marges étroites. Les opérateurs scrutent d’éventuels impacts indirects des tensions commerciales sur le flux d’investissements vers les actifs numériques, sans tendance claire pour l’instant.

Conclusion et perspectives

La journée sera marquée par les données américaines (notamment la confiance des consommateurs du Conference Board et l’indice manufacturier de la Fed de Richmond) ainsi que par de nouveaux discours de membres de la Fed. Toute confirmation d’un ralentissement économique accentuerait les paris sur des baisses de taux supplémentaires, soutenant mécaniquement les actifs refuge, dont l’or.

Points de vigilance pour les traders :

• Suivre l’évolution des négociations entre les États-Unis et ses partenaires (Canada, Mexique, Chine), susceptibles d’alimenter encore la volatilité.
• Surveiller la trajectoire du Bund allemand et la formation du gouvernement à Berlin, qui pourrait avoir un impact sur l’euro.
• Sur le Forex, prêter une attention particulière à la zone 1,05 sur l’EUR/USD et 150 pour l’USD/JPY, seuils techniques majeurs.

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Mini-récap événements du jour

• 16h00 : Conférence Board Consumer Confidence (USA)
• Discours de membres de la Fed (Logan, Barr, Barkin)
• API Weekly Report (stocks de pétrole brut, USA)

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés débutent la semaine sur une note contrastée après l’élection allemande qui voit le parti conservateur CDU/CSU prendre la tête, mais avec une forte poussée de l’AfD. Aux États-Unis, la baisse de la confiance des consommateurs et la crainte de nouveaux tarifs douaniers fragilisent la reprise. Au cœur de cette effervescence, traders et investisseurs surveillent de près les prochains indicateurs d’inflation, notamment le PCE américain, attendu en fin de semaine.

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Contexte global

L’actualité est dominée par les résultats des élections fédérales allemandes : la CDU/CSU sort en tête avec environ 29% des voix, suivie de l’AfD à près de 20%. Ce score plus élevé qu’anticipé pour l’extrême droite pourrait compliquer la formation d’une coalition, indispensable pour initier les réformes économiques dont l’Allemagne a grandement besoin. Malgré cette incertitude, le marché réagit positivement à l’idée d’une direction gouvernementale plus « classique », estimant qu’un conservatisme modéré est susceptible de renforcer la stabilité économique en zone euro.

Parallèlement, les tensions géopolitiques restent vives, notamment autour de l’Ukraine, avec un sommet extraordinaire de l’Union européenne prévu le 6 mars pour discuter du soutien financier et militaire. Aux États-Unis, Donald Trump évoque la possibilité d’imposer de nouveaux tarifs, renforçant l’inquiétude sur le commerce mondial. Les regards se tournent maintenant vers le rapport PCE (indice des prix à la consommation) qui devrait préciser l’orientation des taux de la Fed et la santé réelle de l’économie américaine.

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Forex

• EUR/USD : L’euro bondit au-dessus de 1,05, profitant à la fois du soulagement post-électoral allemand et d’un dollar affaibli par les incertitudes macroéconomiques aux États-Unis. Les opérateurs attendent de voir si la coalition allemande se forme rapidement : une issue plus rapide et crédible renforcerait potentiellement l’EUR.
• USD/JPY : Le yen poursuit son appréciation, flirtant avec la zone des 149.00. Les spéculations sur de futures hausses de taux de la Banque du Japon, soutenues par l’inflation japonaise, limitent les velléités acheteuses sur le dollar.
• GBP/USD : La livre reste dans un canal haussier au-dessus de 1,26. La relative stabilité politique au Royaume-Uni et l’optimisme prudent sur la consommation intérieure britannique soutiennent la paire.
• AUD et NZD : Les devises antipodiennes profitent de l’annonce du plan de revitalisation agricole de Pékin et du projet chinois de stimuler la demande intérieure. Cependant, la crainte d’une politique commerciale plus protectionniste aux États-Unis pourrait freiner leur élan.

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Indices boursiers

• États-Unis : Après une lourde correction vendredi (notamment sur le Nasdaq, -2,5%), les contrats à terme se reprennent légèrement. Les investisseurs attendent les résultats de Nvidia, baromètre du secteur technologique et de la fièvre autour de l’intelligence artificielle.
• Europe : Les futures sur le DAX grimpent d’environ 1%, saluant la victoire des conservateurs en Allemagne. Le CAC 40 et l’Euro Stoxx 50 sont attendus en hausse, bien que la formation d’un gouvernement à Berlin reste une source de volatilité potentielle.
• Asie : En séance réduite (férié au Japon), la bourse de Hong Kong marque une pause après sa récente progression. Les indices chinois se replient légèrement, malgré l’élan réformateur déclaré par Pékin pour soutenir l’agriculture et la consommation.

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Matières premières

• Pétrole : Le WTI oscille autour des 70 USD, lesté par les anticipations de reprise des exportations depuis les champs pétroliers du Kurdistan. Les incertitudes autour d’un éventuel accord de paix en Ukraine et le spectre de sanctions ajustées envers la Russie maintiennent une forte volatilité.
• Métaux précieux : L’or reste proche de 2 930 USD l’once, après avoir touché un sommet historique la semaine dernière (2 954 USD). Les inquiétudes liées à l’inflation et aux tensions commerciales continuent de soutenir le métal jaune, même si les prises de bénéfices se multiplient.

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Conclusion et perspectives

L’enthousiasme suscité par les résultats allemands demeure tempéré par la nécessité de former une coalition stable. Les investisseurs scruteront également la position américaine sur de nouveaux tarifs et les discours de nombreux responsables de la Fed cette semaine. Le point clé reste la publication, vendredi, du PCE américain : un nouveau signal de tension inflationniste pourrait ralentir l’appétit pour le risque et soutenir le dollar. À l’inverse, toute preuve d’une décélération des prix redonnerait de l’élan aux actifs risqués.

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Mini-récap

• Événements majeurs à suivre :
  • Formation de coalition en Allemagne
  • Discours de plusieurs membres de la Fed
  • Publication du PCE (vendredi)
• Niveaux techniques clés :
  • EUR/USD : Résistance à 1,0535 ; support à 1,0460
  • USD/JPY : Zone pivot autour de 149,00
  • Or : Seuil psychologique à 2 900 USD

Ce contenu est fourni à titre informatif et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les investisseurs terminent la semaine avec prudence, alors que la santé du consommateur américain suscite de nouvelles interrogations et que les indicateurs PMI sont attendus des deux côtés de l’Atlantique. Les droits de douane imposés par Donald Trump et la montée des incertitudes géopolitiques continuent d’alimenter la volatilité. Dans ce contexte, les marchés restent sensibles aux données macroéconomiques et aux perspectives de politique monétaire.

Contexte global

Les dernières publications, notamment de Walmart, ont révélé des craintes sur un consommateur américain davantage sélectif dans ses dépenses, alimentant ainsi les doutes sur la croissance. Dans le même temps, la question des tarifs douaniers reste d’actualité : Donald Trump a récemment annoncé son intention d’imposer de nouveaux droits de douane sur le bois, l’aluminium, l’acier, les semi-conducteurs et certains produits pharmaceutiques, faisant redouter une escalade protectionniste.

En Europe, l’attention se tourne vers les PMI manufacturiers et des services, un baromètre clé de la santé économique de la zone euro. Les perspectives sont partagées : si la reprise se manifeste dans les services, le secteur manufacturier pourrait pâtir davantage des incertitudes commerciales. Par ailleurs, l’Allemagne se prépare à des élections générales ce dimanche, après l’éclatement de la coalition d’Olaf Scholz. Les investisseurs surveillent de près le climat politique et l’impact potentiel sur la stabilité de la première économie européenne.

Forex

Sur le marché des changes, le dollar américain a poursuivi son repli, flirtant avec ses plus bas de l’année. Les cambistes révisent leurs positions longues face à un Trump finalement plus hésitant que prévu à concrétiser ses menaces de tarifs.

• EUR/USD tente de franchir la barre de 1,0500, soutenu par la faiblesse du dollar. Les PMI en zone euro ce vendredi seront déterminants pour la dynamique de court terme.
• GBP/USD a atteint un plus haut de deux mois autour de 1,2670, porté par la baisse généralisée du dollar et malgré l’incertitude économique au Royaume-Uni. Les ventes au détail britanniques et le PMI Services pourraient toutefois influencer la tendance.
• USD/JPY a connu des fluctuations marquées après une inflation japonaise ressortie à 4,0%, renforçant les paris sur une hausse des taux de la BoJ. Cependant, la promesse du gouverneur Ueda d’intervenir en cas de tensions anormales sur les taux longs a limité l’appréciation du yen.

Indices boursiers

À Wall Street, le Dow Jones a cédé plus de 1% jeudi, principalement sous l’effet de la chute de Walmart, qui a perdu près de 6,5% après des prévisions jugées prudentes. Le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont limité la casse, soutenus par un optimisme persistant autour des valeurs technologiques, notamment celles liées à l’intelligence artificielle.

En Europe, la prudence domine. Le CAC 40 a terminé proche de l’équilibre la veille. Le DAX allemand progresse modérément, même si la perspective des élections ce week-end nourrit un attentisme certain.

En Asie, l’indice Hang Seng à Hong Kong s’est envolé, profitant des bons chiffres d’Alibaba et de l’engouement pour les valeurs technologiques chinoises. Les marchés espèrent un rétablissement graduel de la croissance en Chine, soutenue par les projets liés à l’IA.

Matières premières

• Pétrole : Le WTI oscille autour de 72 dollars le baril, soutenu par la baisse des stocks de produits raffinés et par les risques de perturbations d’approvisionnement en Russie. Les inquiétudes sur la demande mondiale demeurent, alors que la paix en Ukraine semble s’éloigner.
• Métaux précieux : L’or consolide légèrement sous la barre des 2 950 dollars l’once, après avoir inscrit un nouveau record. Les craintes liées à l’inflation et l’attrait pour les valeurs refuges continuent de le porter, lui permettant d’enchaîner une huitième semaine de hausse.

Cryptomonnaies

Le Bitcoin se maintient autour des 98 500 dollars, dans un marché des cryptos relativement calme. Les opérateurs s’interrogent sur l’impact des politiques monétaires, tandis que l’IA et la tech semblent capter l’essentiel des flux spéculatifs. Du côté de Dogecoin, la volatilité reste mesurée en dépit des interventions médiatiques régulières d’Elon Musk et de l’actualité entourant l’écosystème crypto.

Conclusion et perspectives

La journée de vendredi sera marquée par la publication des PMI préliminaires (zone euro, Royaume-Uni, États-Unis) et des ventes au détail britanniques. Les marchés attendent également les chiffres d’Existing Home Sales et l’Indice de confiance du Michigan aux États-Unis, d’autant plus sensibles depuis que le géant Walmart a mis en exergue un consommateur américain sur la réserve.

Dans ce climat d’incertitudes, la prudence reste de mise. Les opérateurs garderont un œil sur l’évolution politique en Allemagne, l’issue de la guerre en Ukraine et toute indication sur la politique future des banques centrales. Les potentielles nouvelles annonces de droits de douane par la Maison-Blanche demeurent également un vecteur majeur de volatilité.

Mini-récap

• Événements du jour :
  • PMI manufacturiers & services (EUR, UK, US)
  • Ventes au détail UK
  • Existing Home Sales US et Indice du Michigan
• Niveaux clés à surveiller :
  • EUR/USD : Zone de résistance à 1,0500
  • GBP/USD : Support éventuel à 1,2590 (d’après les options FX)
  • WTI : 72 $ comme pivot
  • Or : 2 900 $ comme support technique

Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés semblent naviguer en eaux troubles, ballottés entre les menaces de nouveaux droits de douane américains, les tensions géopolitiques autour de l’Ukraine et une série d’indicateurs macroéconomiques mitigés. Dans cette atmosphère prudente, l’or et le yen japonais s’imposent comme valeurs refuges, alors même que certains indices peinent à conserver leur élan.

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Contexte global

Les récentes déclarations du président américain Donald Trump sur l’instauration de tarifs douaniers de 25 % visant divers secteurs (automobile, semi-conducteurs, pharmacie, etc.) ont alimenté les craintes d’un regain de guerre commerciale. Les opérateurs restent toutefois partagés : certains y voient un levier de négociation plus qu’un geste définitif, d’autres estiment que ces menaces, combinées à la volonté de la Maison-Blanche de « faire payer les outsiders », pourraient peser davantage sur la croissance mondiale.

Sur le plan géopolitique, Trump a également envenimé la discussion autour du conflit en Ukraine en qualifiant le président Zelenskiy de « dictateur ». Les marchés s’interrogent sur l’impact que ces diatribes pourraient avoir sur les négociations de paix et, plus largement, sur la stabilité de la région. Les marchés d’actions asiatiques, eux, ont terminé globalement en baisse, notamment du côté japonais, où les investisseurs craignent les répercussions de la politique tarifaire américaine.

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Forex

• Dollar (USD) : Le billet vert a d’abord bénéficié des inquiétudes autour des tarifs américains, avant de se replier lors de la séance asiatique. Les minutes de la dernière réunion de la Fed ont confirmé la volonté de la banque centrale de rester en pause prolongée sur les taux, sous réserve de voir l’inflation continuer à ralentir. Le marché intègre déjà l’idée qu’il n’y aura guère plus d’une baisse de taux supplémentaire cette année.
• Yen (JPY) : La monnaie japonaise s’apprécie nettement, franchissant le cap de 151 JPY pour 1 USD et enregistrant un plus haut de plus de deux mois. Les anticipations de nouvelles hausses de taux par la Banque du Japon, soutenues par des rendements obligataires nippons en hausse (10 ans à 1,44 %), et le sentiment d’aversion au risque expliquent ce puissant mouvement.
• Euro (EUR) : Mal orienté face au dollar et surtout face au yen, l’EUR reste sous pression, autour de 1,04 USD. Les opérateurs attendent davantage de lisibilité sur l’inflation en zone euro et les perspectives de soutien économique, alors que les tensions tarifaires pourraient freiner les exportations européennes.
• Livre sterling (GBP) : La livre subit également la remontée du dollar ces derniers jours, se repliant en dessous de 1,26 USD. Les données d’inflation au Royaume-Uni se sont révélées plus fermes que prévu, sans pour autant redonner un souffle haussier à la devise, les menaces commerciales pesant sur l’optimisme.

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Indices boursiers

• États-Unis : Le S&P 500 et le Nasdaq ont récemment touché de nouveaux records, soutenus par l’excellente santé de certains secteurs. Toutefois, la menace de tarifs pèse sur les valeurs automobiles et technologiques (semi-conducteurs), entraînant une certaine volatilité. La prudence reste de mise avant la publication de chiffres macroéconomiques clés (notamment les inscriptions hebdomadaires au chômage et le Philly Fed).
• Europe : Après un beau parcours haussier depuis le début de l’année, les indices européens ont buté hier, cédant près de 1 % sur certains marchés (à l’image du STOXX 600). Les opérateurs peinent à justifier de nouveaux sommets dans un contexte de menaces douanières et de craintes de ralentissement en Allemagne.
• Asie : Tokyo est en net repli, le Nikkei abandonnant plus de 1 %. Hong Kong cède plus de 1 % également, les valeurs technologiques chinoises consolidant après un récent rally. Le sentiment global demeure fragilisé par les mesures protectionnistes des États-Unis et les tensions géopolitiques.

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Matières premières

• Pétrole (WTI) : Les cours du brut WTI consolident autour de 72 $-73 $ après trois jours de hausse. Les inquiétudes sur la demande (durcissement potentiel de la guerre commerciale, incertitudes économiques en Chine) pèsent sur les prix. Les données de l’API suggèrent par ailleurs une nouvelle accumulation de stocks américains de brut, ce qui freine la hausse.
• Or : Le métal jaune continue sur sa lancée, flirtant avec les 2 950 $ et se rapprochant dangereusement du seuil psychologique des 3 000 $. La multiplication des facteurs de stress (guerre commerciale, incertitudes géopolitiques, volatilité sur les devises) soutient l’appétit pour l’or, valeur refuge par excellence.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin consolide sous les 100 000 $, autour de 97 000 $, sans mouvement majeur récent. Les dernières mesures pro-crypto de la Maison-Blanche – notamment la fin de la « guerre » menée par l’ex-président Biden contre les cryptos – suscitent néanmoins l’intérêt d’une large communauté d’investisseurs. Les intervenants attendent plus de clarté sur les régulations pour enclencher un nouveau mouvement haussier.

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Conclusion et perspectives

Dans l’immédiat, la prudence est de mise. Les marchés observent de près les mesures protectionnistes de l’administration Trump, la situation en Ukraine et les nouvelles déclarations des banquiers centraux. L’or et le yen pourraient prolonger leur ascension si le climat reste incertain, tandis que les indices boursiers devront compter sur de solides données économiques pour espérer aller plus haut.

Points de vigilance du jour :

• Évolution des négociations tarifaires entre Washington et ses partenaires commerciaux.
• Chiffres du chômage (US) et commentaires de la Fed susceptibles d’orienter la tendance intrajournalière.
• Suivi des tensions géopolitiques en Ukraine et des éventuelles avancées diplomatiques.

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Mini-récap / Tableau des seuils techniques

• EUR/USD : support 1,0400 – résistance 1,0460
• USD/JPY : seuil psychologique à 150,00, résistance 151,00
• Or (XAU/USD) : support 2 900 $ – résistance 3 000 $
• WTI : pivot autour de 72 $-73 $ le baril

Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés démarrent la séance avec un regain d’optimisme, malgré les nouvelles menaces tarifaires de Donald Trump et la poursuite de négociations incertaines entre Washington et Moscou au sujet de l’Ukraine. Les indices américains et européens naviguent tout près de leurs plus hauts historiques, tandis que les traders attendent avec impatience les Minutes de la Réserve fédérale (FOMC) et les chiffres clés de l’inflation britannique.

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Contexte global

Les annonces du président Trump, promettant des droits de douane de 25 % sur les importations de voitures, de médicaments et de semi-conducteurs dès le mois d’avril, n’ont pas freiné l’élan haussier des Bourses. Les investisseurs commencent à intégrer ce type de menaces à leurs scénarios, s’attendant souvent à des reports ou à des accords de dernière minute.

Sur le plan géopolitique, les négociations entre les États-Unis et la Russie autour d’un possible accord de paix en Ukraine se poursuivent, mais l’absence de l’Union européenne et de l’Ukraine même à la table suscite interrogations et prudence. L’Europe, en parallèle, accroît ses investissements dans la défense, ce qui soutient les valeurs du secteur.

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Forex

• GBP/USD se maintient au-dessus de 1,26, tandis que les cambistes attendent les chiffres d’inflation au Royaume-Uni. Un rebond plus fort qu’anticipé pourrait freiner la Banque d’Angleterre dans son cycle de baisse de taux et soutenir davantage la Livre.
• EUR/USD oscille autour de 1,0450, partagé entre la fermeté du dollar – lui-même soutenu par un climat de prudence avant les Minutes de la Fed – et un euro modérément fragilisé par les divisions sur la question ukrainienne.
• USD/JPY se traite sous 152, la spéculation d’un nouveau tour de vis monétaire par la Banque du Japon continuant de soutenir le yen. Les propos de certains membres du BoJ laissent en effet penser qu’ils restent vigilants quant à l’inflation japonaise.
• NZD/USD rebondit autour de 0,57 après la décision de la RBNZ de baisser son taux directeur de 50 points de base (à 3,75 %), tout en signalant que le rythme futur des baisses pourrait ralentir.

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Indices boursiers

• États-Unis : Le S&P 500 a clôturé sur un plus haut historique, bien que la performance soit restée modeste. L’attention se porte sur les Minutes du FOMC qui pourraient préciser les intentions de la Fed quant à son calendrier de nouvelles baisses de taux en 2025.
• Europe : Le DAX et le STOXX 600 enchaînent également les records, portés notamment par les valeurs industrielles et la défense. Le CAC 40 n’est pas en reste, même s’il peine à dépasser de justesse son sommet absolu en clôture.

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Matières premières

• Pétrole : Le baril de WTI évolue autour des 72 $, alors que des perturbations de l’offre (attaques de drones sur un site pétrolier russe et météo défavorable aux États-Unis) soutiennent temporairement les cours.
• Or : Le métal précieux consolide autour des 2 930 $ l’once, tout près de son record historique. Les craintes persistantes sur les tarifs et l’issue incertaine des discussions autour du conflit ukrainien confortent l’appétit pour les actifs refuges.

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Cryptomonnaies

• Bitcoin est stable autour de 95 000 $, après avoir été chahuté par les récentes annonces sur l’investissement public potentiel dans plusieurs États américains. Les perspectives de régulation et la volatilité restent au cœur des préoccupations des traders crypto.

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Conclusion et perspectives

Malgré un climat géopolitique toujours sous tension, le sentiment global du marché demeure optimiste. Le secteur de la défense en Europe reste dynamique, et les acteurs du marché s’attendent à de nouvelles annonces autour d’un éventuel accord pour l’Ukraine, ou a minima la poursuite des négociations. Les Minutes de la Fed, publiées aujourd’hui, pourraient préciser l’ampleur et le calendrier des baisses de taux américaines cette année, tandis que la publication de l’inflation britannique déterminera la marge de manœuvre de la Banque d’Angleterre.

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Mini-récap (événements clés)

• 08:00 : Publication de l’inflation britannique (CPI).
• 20:00 : FOMC Minutes (compte-rendu détaillé de la réunion de janvier).

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Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés européens ont entamé la semaine sur une note dynamique en l’absence des opérateurs américains, fermés pour Washington’s Day. Au centre de l’attention : les projets de dépenses militaires en Europe et l’avancée des discussions de paix sur l’Ukraine, tandis que l’Australie amorce un cycle de baisse de taux. De quoi façonner un climat volatil où chaque annonce pèse lourd sur les tendances boursières.

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Contexte global

Forte hausse du secteur de la Défense en Europe
Les marchés européens ont brillé lundi, portés par l’envolée des valeurs liées à l’armement et à la sécurité. Plusieurs pays du Vieux Continent évoquent désormais des budgets militaires en hausse pour « renforcer leurs lignes de défense ». À Paris, des titres comme Thales ou Dassault se sont nettement appréciés, tandis qu’en Allemagne, Rheinmetall ou encore Renk Group ont aussi explosé à la hausse. L’idée d’une paix potentielle en Ukraine, soutenue par des négociations américano-russes prévues en Arabie saoudite, nourrit paradoxalement cette dynamique haussière : les investisseurs misent sur un rééquipement rapide des armées européennes.

États-Unis en retrait pour cause de jour férié
Wall Street était fermée lundi, mais la reprise intervient ce mardi avec en toile de fond les déclarations de plusieurs membres de la Fed. Ces derniers appellent à la prudence face à une inflation jugée « toujours tenace ». Les spéculations d’une pause prolongée sur les taux alimentent le débat, alors que le Président Trump maintient l’incertitude avec ses menaces de tarifs douaniers « réciproques ».

Focus macroéconomique
La semaine sera rythmée par la publication de l’Empire State Manufacturing Index aux États-Unis, des chiffres de l’emploi au Royaume-Uni et de l’indicateur ZEW en Allemagne. Côté australien, la Banque centrale (RBA) a officiellement abaissé son taux directeur de 25 points de base à 4,10 % – première baisse depuis 2020 – en raison de signaux de ralentissement de l’inflation et d’un marché du travail parfois jugé plus solide qu’anticipé.

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Forex

• EUR/USD : Le cross est resté sous pression, oscillant autour de 1,0450-1,0500. D’un côté, l’euro est soutenu par l’optimisme lié aux pourparlers de paix en Ukraine, mais pâtit des prévisions de nouvelles baisses de taux de la BCE plus tard cette année.
• GBP/USD : La livre a perdu un peu de terrain, repassant au voisinage de 1,2600. Les opérateurs scrutent désormais le rapport sur l’emploi britannique. Un marché du travail plus tendu que prévu pourrait soutenir la livre, sinon la paire risque d’enfoncer plus avant le support psychologique de 1,2600.
• USD/JPY : Le yen a reflué après avoir progressé sur fond de perspectives de hausse de taux de la BoJ. Les investisseurs suivent toujours l’écart de rendement avec les Treasuries, tandis que l’appétit pour le risque soutient parfois le dollar contre le yen.
• AUD/USD : L’Aussie a d’abord reculé après l’annonce de la RBA, avant de se stabiliser près de 0,6350. La banque centrale a indiqué qu’il était « trop tôt pour déclarer victoire » sur l’inflation et que d’autres baisses de taux dépendront des données à venir.

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Indices boursiers

• Europe : Les places boursières ont terminé en nette hausse lundi, portées par les valeurs de défense. Le DAX allemand a gagné plus de 1 %, alors que l’indice français CAC 40 a aussi affiché une belle progression, à l’image de l’ensemble de la zone euro.
• États-Unis : Fermeture pour Washington’s Day. La tendance pour mardi pourrait être influencée par la réouverture de Wall Street, avec un œil sur les prochains chiffres manufacturiers et la persistance d’incertitudes autour des politiques commerciales de Trump.
• Asie : Tokyo progresse, soutenue par la belle performance du secteur technologique chinois et par les anticipations d’éventuelles hausses supplémentaires des taux au Japon. Hong Kong profite du regain d’intérêt pour la tech, dans l’espoir de nouvelles initiatives publiques pro-croissance.

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Matières premières

• Pétrole : Les cours du WTI ont légèrement rebondi autour de 71-72 $, portés par des perturbations d’approvisionnement au Kazakhstan. Toutefois, la perspective d’une potentielle hausse de l’offre mondiale à moyen terme limite l’envolée.
• Métaux précieux : L’or évolue non loin des 2 920 $, soutenu par l’incertitude globale liée aux négociations commerciales américaines et aux pourparlers de paix. Les commentaires de la Fed sur l’inflation contribuent aussi à maintenir l’attrait pour le métal jaune. L’argent suit globalement la même trajectoire, tandis que le palladium et le platinum restent sensibles à l’équilibre entre offre et demande industrielle.

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Cryptomonnaies

Les cryptomonnaies demeurent dans un range relativement étroit, en particulier le Bitcoin autour de 95 000 $ sans réelle impulsion haussière ou baissière notable. Les discussions sur la régulation et les incertitudes macroéconomiques ne suffisent pas à rompre la consolidation en cours.

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Conclusion et perspectives

Les marchés entrent dans une phase où le moindre communiqué politique ou la moindre statistique macroéconomique pourrait impacter la tendance. Les investisseurs surveillent l’évolution des négociations américano-russes, ainsi que les signaux de la Fed quant à un éventuel décalage des baisses de taux.

• Scénario haussier : Si les signaux de paix se précisent et que les dépenses de défense en Europe continuent à soutenir l’activité industrielle, les indices boursiers pourraient prolonger leur élan.
• Scénario baissier : À l’inverse, une flambée de volatilité sur les taux américains ou un nouveau rebondissement sur les menaces tarifaires de Trump pourrait renforcer le dollar et fragiliser les actifs à risque, notamment en Europe et en Asie.

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Mini-récap – Événements et niveaux à surveiller

• Événements du jour :
  • ZEW (Allemagne, zone euro)
  • Empire State Manufacturing Index (États-Unis)
  • Discours de membres de la Fed (Barr, Daly)
  • Données sur l’emploi au Royaume-Uni
• Niveaux techniques clés :
  • EUR/USD : Support 1,0450 – Résistance 1,0550
  • GBP/USD : Pivot 1,2600 – Résistance 1,2700
  • Gold (XAU/USD) : Support 2 900 $ – Résistance 2 925 $
  • WTI : Zone de support 70-71 $ – Résistance 74 $

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Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement. Les marchés financiers peuvent évoluer rapidement ; veillez à toujours réaliser vos propres analyses avant de prendre position.

Les marchés débutent la semaine sur une note optimiste, portés par l’éventualité de pourparlers de paix entre Washington et Moscou, tandis que les inquiétudes autour des droits de douane américains se calment temporairement. Les investisseurs gardent toutefois un œil sur l’inflation qui résiste et sur plusieurs décisions de banques centrales attendues cette semaine.

Contexte global

Les signaux d’un possible accord de paix en Ukraine stimulent la confiance des investisseurs. Selon diverses sources, des responsables américains et russes doivent se rencontrer en Arabie saoudite dans l’optique de mettre fin au conflit, ce qui pourrait lever certaines sanctions et soutenir la croissance mondiale.

Pendant ce temps, les États-Unis ont retardé la mise en place de nouveaux droits de douane « réciproques ». Même si la menace persiste, les marchés espèrent que la Maison-Blanche ne ravivera pas immédiatement les tensions commerciales. Autre point d’attention, la Réserve fédérale américaine (Fed) publiera mercredi le compte-rendu de sa dernière réunion (FOMC Minutes). Malgré des chiffres d’inflation plus élevés que prévu, une partie du marché spécule désormais sur deux baisses de taux aux États-Unis dès cette année.

En Asie, la hausse surprise du PIB japonais (+2,8 % en rythme annualisé sur le quatrième trimestre) renforce le scénario d’un nouvel ajustement monétaire de la Banque du Japon (BoJ). Les investisseurs restent également attentifs aux réunions de la Banque de réserve d’Australie (RBA) et de la Banque de réserve de Nouvelle-Zélande (RBNZ) qui pourraient, elles, baisser leurs taux dans les prochains jours.

Forex

• Dollar (USD) : Le billet vert pâtit d’indicateurs en demi-teinte, notamment la baisse marquée des ventes au détail. Le repli des taux obligataires américains alimente aussi la pression vendeuse sur le dollar.
• Euro (EUR) : La monnaie unique reste proche de 1,05 USD, soutenue par la bonne tenue des marchés européens et les perspectives d’un accord de paix en Ukraine qui avantagerait la zone euro. Toutefois, la BCE maintient une posture plutôt accommodante, avec plusieurs responsables évoquant trois nouvelles baisses de taux possibles cette année.
• Yen (JPY) : Le yen s’apprécie sur fond de PIB japonais robuste. Les anticipations grandissantes d’un relèvement de taux par la BoJ, combinées au recul du dollar, renforcent la devise nippone.
• Livre sterling (GBP) : La livre évolue autour de 1,26 USD, en attendant les statistiques majeures sur l’emploi et l’inflation britanniques. La Banque d’Angleterre garde un œil sur ces chiffres pour peaufiner sa politique monétaire.
• Dollar australien (AUD) : Le retard des tarifs américains et un certain appétit pour le risque soutiennent l’AUD, même si la RBA devrait baisser son taux directeur de 25 pdb demain.
• Dollar néo-zélandais (NZD) : Le kiwi a touché un plus haut de deux mois, alimenté par la faiblesse du dollar. La RBNZ devrait toutefois réduire ses taux de 50 pdb, ce qui pourrait freiner l’élan de la devise.

Indices boursiers

• États-Unis : Les marchés américains sont fermés ce lundi (President’s Day). Le S&P 500 CFD a récemment atteint un record historique à 6 130 points, porté par l’espoir d’une fin rapide de la guerre en Ukraine et par le recul des craintes liées aux droits de douane.
• Europe : Les Bourses du Vieux Continent enchaînent les gains depuis le début de l’année (+8 % pour le STOXX 600), profitant d’un positionnement jugé “bon marché” par de nombreux gérants. Les investisseurs accueilleront néanmoins avec prudence les futures annonces de la Fed et l’évolution des tensions commerciales.
• Asie : Tokyo évolue en légère hausse malgré la remontée du yen, tandis que Hong Kong se distingue à nouveau grâce à l’engouement autour des valeurs technologiques chinoises et de l’IA.

Matières premières

• Pétrole (WTI) : Le cours oscille autour de 70 $ le baril. Des négociations de paix en Ukraine pourraient accroître l’offre pétrolière russe sur les marchés mondiaux, poussant les prix à la baisse. À plus court terme, le report des mesures tarifaires américaines et la robustesse de la demande de carburant limitent la volatilité.
• Or (XAU/USD) : L’once d’or se maintient au-dessus de 2 900 $. La perspective d’un accord de paix et la baisse du dollar entretiennent la tendance haussière, même si le métal précieux pourrait connaître des prises de bénéfice si les négociations aboutissaient rapidement.

Cryptomonnaies

Le marché des cryptos reste globalement haussier, dopé par l’appétit pour le risque et l’optimisme entourant des politiques monétaires plus conciliantes. Le Bitcoin se négocie autour de 96 500 $, malgré les craintes persistantes sur la régulation du secteur. Les altcoins majeurs suivent la tendance, sans mouvement exceptionnel.

Conclusion et perspectives

La semaine démarre dans le calme, les marchés américains restant fermés ce lundi. L’attention se portera sur plusieurs rendez-vous-clés : les réunions de la RBA et de la RBNZ (avec des baisses de taux anticipées) et la publication du compte-rendu de la Fed mercredi. Du côté géopolitique, un éventuel accord entre Washington et Moscou sur l’Ukraine pourrait changer la donne et doper encore davantage le sentiment de marché.

Scénarios possibles :

• Haussier : Progrès tangibles vers la paix, données macro favorables en zone euro ou allègement des tensions commerciales pourraient propulser les actions et soutenir les devises cycliques (AUD, NZD).
• Baissier : Des négociations infructueuses sur l’Ukraine, un retour des menaces tarifaires US ou des chiffres d’inflation trop élevés relançant la crainte d’un durcissement monétaire rapide.
• Neutre : Un marché qui oscille dans l’attente des grandes annonces de la semaine (Fed Minutes, RBA/RBNZ).

Mini-récap des événements à suivre

• Mardi 18 février : Décision de la RBA (taux attendu en baisse de 25 pdb).
• Mardi 18 février : Indice de l’emploi au Royaume-Uni.
• Mercredi 19 février : Décision de la RBNZ (taux attendu en baisse de 50 pdb).
• Mercredi 19 février : Publication des Minutes de la Fed.
• Jeudi 20 février : Inflation (CPI) au Royaume-Uni.

Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les bourses mondiales terminent la semaine sur une note plutôt optimiste, soutenues par le report de la mise en place des tarifs douaniers réciproques annoncés par la Maison-Blanche. Malgré des incertitudes liées à l’inflation américaine et aux tensions géopolitiques, l’appétit pour le risque reste d’actualité. Voici l’essentiel à retenir pour bien entamer votre journée de trading.

Contexte global

Le climat d’inquiétude autour d’une guerre commerciale s’est légèrement apaisé après la décision du Président Donald Trump de repousser l’application concrète de ses nouveaux tarifs réciproques à début avril. Les marchés y voient un sursis permettant aux partenaires commerciaux des États-Unis (notamment l’Europe et l’Asie) de négocier.
Parallèlement, la publication récente des données américaines de l’inflation (PPI et CPI) a confirmé la persistance de pressions sur les prix, mais les opérateurs semblent désormais miser sur un report de baisse des taux de la Fed à la seconde moitié de l’année. Les rendements des bons du Trésor américain se sont repliés, ce qui a contribué à la faiblesse du billet vert.

Du côté des négociations autour de l’Ukraine, la perspective d’un éventuel accord de paix soutient le moral des investisseurs européens. Les échanges diplomatiques entre la Maison-Blanche, Moscou et Kiev laissent entrevoir la possibilité d’une désescalade, ce qui alimente l’élan haussier des indices européens depuis le début de l’année.

Forex

• EUR/USD : La paire évolue autour de 1,0450–1,0460, profitant du recul du dollar. Les cambistes attendent aujourd’hui les chiffres du PIB de la zone euro, attendus en progression de 0,9% en glissement annuel.
• GBP/USD : Le câble flotte à proximité de ses plus hauts de plusieurs semaines, vers 1,2550–1,2560, porté par un regain de confiance dans la croissance britannique (+1,4% de PIB en rythme annuel au T4 2024).
• USD/JPY : La devise nippone s’est légèrement renforcée, le cross se traitant près de 152,50-153, freinant la hausse de mercredi (au-dessus de 154). Un PPI japonais solide et l’anticipation d’éventuelles hausses de taux par la BoJ soutiennent le yen.
• AUD/USD : L’Aussie poursuit sa hausse, autour de 0,63, bénéficiant du repli du dollar. Néanmoins, la perspective d’un nouveau geste accommodant de la RBA (baisse de 50 pdb possible) pourrait, à terme, freiner l’élan haussier.
• NZD/USD : Le kiwi franchit 0,5650, alors que les intervenants de marché intègrent déjà un assouplissement monétaire potentiel de la RBNZ (jusqu’à -50 pdb). La faiblesse générale du dollar soutient temporairement la paire.

Indices boursiers

Les grands indices européens (STOXX 50, DAX, CAC 40) évoluent à des sommets historiques ou s’en approchent, portés par une saison de résultats solide (Hermès, Siemens, Richemont, etc.) et l’éventualité d’un règlement diplomatique du conflit en Ukraine.
Wall Street a clôturé en hausse la veille, avec un S&P 500 et un Nasdaq portés par des résultats d’entreprises jugés rassurants (ex. : Coinbase, Robinhood). Les marchés à terme (futures) témoignent d’une relative stabilité ce matin, dans l’attente des ventes au détail américaines.

Matières premières

• Pétrole : Le WTI se situe autour de 71-72 $ le baril et semble prêt à rompre avec trois semaines de baisse consécutives. L’annonce d’un délai dans l’application des tarifs américains offre un répit, tandis que l’éventualité d’un accord de paix Russie-Ukraine pourrait, à terme, augmenter l’offre mondiale de brut.
• Or : Le métal jaune poursuit son ascension vers la zone des 2 930–2 940 $ l’once, recherché comme valeur refuge dans ce contexte géopolitique incertain. Certains analystes n’excluent pas un franchissement des 3 000 $ si les tensions commerciales ou l’inflation restaient soutenues.

Cryptomonnaies

Le Bitcoin (BTC) évolue autour des 95 000 $, dans un contexte de volatilité accrue. Les récents chiffres d’inflation aux États-Unis et les annonces tarifaires ont provoqué des mouvements erratiques, mais le BTC tient pour l’instant au-dessus du seuil clé de 90 000 $. Une cassure en dessous de ce niveau pourrait entraîner un mouvement de vente massif. Les partisans du BTC continuent toutefois de tabler sur une poursuite de la hausse si la Fed repousse ses baisses de taux au second semestre.

Conclusion et perspectives

Les marchés se montrent résilients face au risque de guerre commerciale, pariant sur une utilisation stratégique des menaces tarifaires américaines. L’attention se porte aujourd’hui sur la publication des ventes au détail aux États-Unis : un chiffre solide pourrait relancer le billet vert à court terme.
En Europe, les investisseurs surveilleront de près le PIB de la zone euro et les estimations de la Commission. Un éventuel décalage avec les attentes pourrait peser (ou soutenir) la monnaie unique. Enfin, la perspective d’une issue diplomatique en Ukraine entretient la bonne dynamique boursière, mais une rupture dans les discussions pourrait rapidement raviver la nervosité des marchés.

Mini-Récap / Points Clés

• Événements à suivre :

  • 11h00 CET : PIB Zone Euro (T4)
  • 14h30 CET : Ventes au détail US (janvier)
  • Interventions de banquiers centraux (Fed/ECB) possibles dans la journée

• Niveaux techniques majeurs :

  • EUR/USD : Résistance 1,0500 / Support 1,0400
  • GBP/USD : Résistance 1,2600 / Support 1,2450
  • USD/JPY : Zone pivot 152,50 / Résistance 154,80
  • WTI : Support 70 $ / Résistance 73 $
  • Or (XAU/USD) : Pivot 2 930 $ / Résistance 2 955 $ / Support 2 900 $

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Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés internationaux digèrent difficilement des signaux économiques contradictoires, entre inflation persistante et espoirs d’apaisement géopolitique. Au centre de l’attention, la hausse des rendements obligataires américains et la perspective de nouveaux tarifs douaniers américains ajoutent une dose d’incertitude. Les opérateurs restent néanmoins optimistes, soutenus par d’éventuelles avancées diplomatiques entre la Russie et l’Ukraine.

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Contexte global

Les dernières données d’inflation américaine (CPI) pour janvier sont ressorties à +3,0% sur un an, au-dessus du consensus (2,9%). Cette lecture a immédiatement fait grimper les rendements obligataires, le taux à 10 ans américain frôlant les 4,63%. Les investisseurs se préparent ainsi à l’éventualité que la Réserve fédérale (Fed) maintienne plus longtemps ses taux directeurs à un niveau élevé. Le Président de la Fed, Jerome Powell, a réitéré que l’inflation restait trop élevée pour envisager un assouplissement rapide de la politique monétaire.

Parallèlement, une possible lueur d’espoir se profile sur le front géopolitique : le Président Donald Trump a indiqué avoir échangé avec son homologue russe Vladimir Poutine et souhaiter « amorcer des discussions pour mettre fin » à la guerre en Ukraine. Cette perspective, si elle venait à se concrétiser, pourrait soulager les tensions liées aux sanctions sur le pétrole russe et aux coûts énergétiques élevés en Europe.

Sur le Vieux Continent, l’Allemagne publie ce jour son inflation harmonisée finale (attendue à 2,8% sur un an), tandis que la production industrielle de la zone euro et les interventions de responsables de la BCE suscitent une attention particulière. Les marchés boursiers européens continuent d’ailleurs d’évoluer en zone de records, portés notamment par le secteur financier et la consommation.

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Forex

• EUR/USD : La paire a repris des couleurs au-dessus de 1,0400, soutenue par l’amélioration du climat en zone euro et la perspective d’une solution diplomatique entre la Russie et l’Ukraine. La fermeté de l’euro se trouve néanmoins tempérée par la hausse des rendements américains et par l’incertitude sur d’éventuels « tarifs réciproques » que Washington pourrait annoncer sous peu.
• GBP/USD : La livre sterling se négocie au-delà de 1,2450, dans l’attente du PIB préliminaire du Royaume-Uni (T4). Les prévisions tablent sur une stagnation ou un léger repli trimestriel, mais sur une croissance positive en glissement annuel. Du côté de la Banque d’Angleterre, plusieurs membres appellent à la prudence pour tout nouveau mouvement de baisse de taux.
• USD/JPY : Le yen reste volatile, oscillant autour de 154,00-154,50. Les spéculations sur des hausses de taux supplémentaires de la Banque du Japon, nourries par la remontée du PPI (indice des prix à la production) à +4,2% sur un an, s’opposent à l’attrait du dollar soutenu par les taux US plus élevés. Les investisseurs surveillent aussi de près l’impact possible de nouveaux tarifs douaniers américains sur l’économie japonaise.
• AUD/USD : L’Australien se maintient non loin de 0,63, malgré des inquiétudes liées aux tarifs américains. Les anticipations d’inflation en Australie ont surpris à la hausse (4,6% en février, contre 4,0% précédemment), ce qui pourrait soutenir une posture plus ferme de la RBA.

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Indices boursiers

Wall Street a fini en ordre dispersé la veille : le Dow Jones (-0,5%) et le S&P 500 (-0,27%) ont cédé du terrain sous l’effet de la hausse des rendements, tandis que le Nasdaq a stabilisé son avance (+0,03%). En Europe, le Dax allemand a de nouveau signé un record historique porté par la finance et la consommation, alors que le CAC 40 et l’EuroStoxx 50 affichent également des progressions mesurées. L’hypothèse de négociations entre Moscou et Kiev a contribué à maintenir le climat boursier européen au beau fixe.

En Asie, Tokyo (Nikkei) a grappillé plus de 1% dans le sillage de Wall Street, tandis que l’indice Hang Seng à Hong Kong poursuit sa remontée, soutenu par la bonne tenue des valeurs technologiques locales.

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Matières premières

• Pétrole : Les cours du brut reculent nettement, le Brent glissant autour des 74-75 USD le baril et le WTI s’approchant des 71 USD. Le regain d’offre lié à un éventuel accord de paix en Ukraine et la montée des stocks américains (selon l’EIA) expliquent en partie cette baisse.
• Métaux précieux : L’or se maintient fermement autour de 2 920-2 930 USD l’once, profitant à la fois des inquiétudes sur la croissance mondiale et des craintes autour d’une escalade commerciale. L’argent progresse lui aussi, flirtant avec les 32 USD l’once.

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Cryptomonnaies

Aucune annonce majeure récente, mais l’univers des crypto-actifs évolue dans un climat contrasté. D’un côté, certains États américains envisagent d’intégrer le Bitcoin à leurs fonds d’investissement stratégiques, de l’autre, la fermeté de la Fed rend le contexte moins favorable à l’investissement risqué. Les principales cryptomonnaies (BTC, ETH) se maintiennent néanmoins dans des fourchettes proches des plus hauts du mois dernier, soutenues par la poursuite de l’intérêt institutionnel.

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Conclusion et perspectives

Les marchés évoluent dans un équilibre précaire : d’un côté, l’inflation américaine plus forte que prévu maintient la pression sur les rendements et repousse l’éventualité de baisses de taux par la Fed. De l’autre, l’idée d’un possible accord de paix en Ukraine et la relative bonne tenue des résultats d’entreprises européennes soutiennent l’appétit pour le risque. Les opérateurs guetteront aujourd’hui les données américaines de l’indice des prix à la production (PPI) et les chiffres du marché de l’emploi (Jobless Claims) pour ajuster leurs anticipations de politique monétaire.

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Mini-récap – Événements clés du jour

• Europe : Publication finale de l’IPC harmonisé allemand (attendu à 2,8% sur un an) et production industrielle de la zone euro
• Royaume-Uni : PIB préliminaire T4, indices de production industrielle et manufacturière
• États-Unis : Publications du PPI de janvier et des inscriptions hebdomadaires au chômage (Initial Jobless Claims)
• À surveiller : Toute communication de la Maison-Blanche sur les « tarifs réciproques » et l’évolution des contacts diplomatiques autour de la guerre en Ukraine

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés retiennent leur souffle avant la publication des chiffres clés de l’inflation américaine, tandis que le bras de fer sur les tarifs douaniers menace de s’intensifier. Les investisseurs scrutent aussi les propos du président de la Fed, Jerome Powell, pour anticiper toute évolution de la politique monétaire.

Contexte global

Les projecteurs sont braqués sur l’Inflation Rate américaine (CPI) de janvier, attendue à 2,9 % sur un an, avec un noyau dur (Core CPI) autour de 3,1 %. Ce chiffre intervient alors que la Réserve fédérale, sous la houlette de Jerome Powell, confirme ne pas être « pressée » de baisser à nouveau ses taux directeurs, mettant en avant une économie « forte » et un marché du travail solide.
Parallèlement, les annonces tarifaires de la Maison-Blanche continuent de secouer la sphère internationale : après la hausse généralisée de 25 % sur l’acier et l’aluminium, Donald Trump évoque ouvertement des « tarifs réciproques » contre les pays jugés injustes envers les produits américains. L’Europe, le Canada et le Mexique ont exprimé leur mécontentement, tandis que le Japon, l’Australie et d’autres pays tentent de négocier des exemptions.
Sur le plan géopolitique, l’attention reste portée sur le Moyen-Orient, où Israël menace de reprendre ses opérations militaires à Gaza si certains otages ne sont pas libérés avant la fin de la semaine.

Forex

• Dollar US (DXY) : Après trois séances de hausse, l’indice Dollar flirte avec les 108 points, dans l’attente du CPI. La prudence de Powell devant le Congrès soutient le billet vert : la Fed n’entrevoit pas de nouvelle baisse de taux à court terme, compte tenu des pressions inflationnistes encore élevées.
• EUR/USD : La paire poursuit sa remontée vers 1,0350, portée par l’idée d’un statu quo prolongé de la Fed. Cependant, le contexte commercial tendu pourrait brider cette progression.
• GBP/USD : Le câble demeure au-dessus de 1,2450 malgré les risques pesant sur la croissance mondiale liés aux droits de douane. Certains membres de la Banque d’Angleterre ont récemment affiché une posture plus prudente face aux aléas du marché de l’emploi.
• USD/JPY : Le dollar grimpe vers 153,50, soutenu par la hausse des rendements américains. Les inquiétudes autour d’une nouvelle hausse de taux de la BoJ en mars se heurtent à une forte demande en USD alimentée par les perspectives inflationnistes US.
• AUD/USD : L’aussie peine à rester au-dessus de 0,6300, affecté par les menaces d’une taxation accrue de l’aluminium australien et la crainte d’un ralentissement économique intérieur.

Indices boursiers

• États-Unis : Les indices américains ont terminé en ordre dispersé mardi. Le Dow Jones (+0,3 %) a profité de résultats solides (Coca-Cola), tandis que le Nasdaq (-0,4 %) a souffert de la baisse de plusieurs valeurs technologiques, notamment Tesla.
• Europe : Les marchés européens ont poursuivi leur tendance haussière, à l’image du DAX allemand qui enregistre de nouveaux sommets. Cependant, Bruxelles s’apprête à réagir aux mesures tarifaires américaines, ce qui pourrait accroître la volatilité dans les prochaines séances.
• Asie : Hong Kong se détache avec +1,5 %, notamment grâce aux valeurs technologiques (nouvelles ambitions en IA). Le Nikkei japonais évolue plus prudemment, freiné par les craintes sur les exportations nippones vers les États-Unis.

Matières premières

• Pétrole (WTI) : Le baril consolide autour de 73 $, aidé par les risques de reprise du conflit à Gaza, qui entretiennent la prime de risque. Les données API signalent une augmentation des stocks de brut, limitant la hausse.
• Or (XAU/USD) : Après avoir frôlé les 2 940 $, l’once recule près de 2 885 $. Le ton plutôt restrictif de la Fed renforce les rendements obligataires, pesant sur l’attrait du métal jaune. Les tensions commerciales et géopolitiques soutiennent néanmoins la demande de protection à moyen terme.

Cryptomonnaies

Le marché des cryptos reste stable, sans mouvement majeur, malgré le contexte international chargé. Le Bitcoin oscille dans une fourchette étroite autour de 95 600 $, tandis que l’actualité réglementaire américaine pourrait faire pencher la balance dans les semaines à venir.

Conclusion et perspectives

La publication du CPI américain (14h30 CET) sera l’événement phare. Un chiffre plus élevé qu’anticipé consoliderait l’idée d’une Fed « immobile » sur les taux, retardant tout nouvel assouplissement monétaire. Une surprise baissière sur l’inflation, en revanche, pourrait raviver les spéculations d’une détente plus rapide.
Dans l’immédiat, toute escalade tarifaire décidée par la Maison-Blanche pourrait peser sur les devises des pays exportateurs (JPY, AUD) et bénéficier à l’or ou au franc suisse. Les traders suivront également la deuxième journée de témoignage de Jerome Powell, susceptible d’apporter d’autres précisions sur la trajectoire des taux.

Mini-récap – Événements majeurs et niveaux clés

• Aujourd’hui :
  • 14h30 (CET) : Publication de l’Inflation US (CPI/Core CPI)
  • Suite du témoignage de Jerome Powell (Fed)
  • Stocks de pétrole brut (EIA) à 16h30 (CET)
• Niveaux techniques à surveiller :
  • EUR/USD : Support 1,0300 – Résistance 1,0400
  • GBP/USD : Support 1,2400 – Résistance 1,2500
  • USD/JPY : Pivot 153,00 – Résistance 154,00
  • WTI : Support 72 $ – Résistance 74 $
  • Or (XAU/USD) : Support 2 855 $ – Résistance 2 910 $

Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

La tension monte autour des nouvelles taxes américaines sur l’acier et l’aluminium, tandis que les investisseurs retiennent leur souffle avant le témoignage semestriel de Jerome Powell au Congrès. Malgré ce climat tendu, les marchés font preuve d’une étonnante résilience, portés par quelques secteurs clés et des espoirs de poursuite de la croissance mondiale.

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Contexte global

Les investisseurs évoluent dans un environnement de nervosité croissante depuis la signature d’un décret par le Président Trump imposant 25 % de droits de douane sur toutes les importations d’acier et d’aluminium, sans exemptions. Plusieurs pays alliés des États-Unis, dont le Canada et l’Australie, dénoncent une mesure « injustifiée », faisant craindre une escalade protectionniste qui fragiliserait le commerce international. Malgré ces signaux négatifs, une partie des acteurs de marché estime que ces tarifs pourraient n’être qu’une tactique de négociation, limitant – au moins dans l’immédiat – l’ampleur des ventes massives.

Par ailleurs, les regards se tournent vers la Réserve fédérale, dont le Président, Jerome Powell, entame aujourd’hui deux jours de témoignage semestriel devant le Congrès américain. Les opérateurs attendent des précisions sur l’éventuel maintien de la politique monétaire actuelle, alors que l’inflation pourrait s’aggraver si la guerre commerciale s’intensifie. Les chiffres de l’IPC (Inflation) aux États-Unis, prévus mercredi, viendront affiner la vision du marché sur la trajectoire des taux directeurs de la Fed.

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Forex

Le Dollar Index (DXY) poursuit sa progression et flirte avec la zone des 108,50, porté par l’idée que la Banque centrale américaine pourrait maintenir un biais hawkish pour contenir d’éventuels effets inflationnistes. Les paires majeures pâtissent ainsi de la force du billet vert.

• EUR/USD reste sous pression et oscille autour de 1,0300, proche de ses plus bas récents. Les menaces de représailles de l’Union européenne face aux nouveaux tarifs américains ne semblent pas rassurer la devise unique, qui subit également le risque de nouvelles baisses de taux de la BCE si l’inflation venait à glisser sous les objectifs.
• GBP/USD peine à se maintenir au-dessus de 1,2350. La Banque d’Angleterre, qui a déjà opéré une baisse de son taux directeur lors de sa dernière réunion, pourrait assouplir davantage sa politique monétaire si l’économie britannique montre des signes de ralentissement, comme l’a suggéré la très prudente intervention de la membre du MPC Catherine Mann.
• USD/JPY évolue au-dessus de 152, soutenu par la vigueur du dollar. Le Yen profite toutefois par moments de son statut de valeur refuge, surtout lorsque la menace d’une guerre commerciale fait surface. Par ailleurs, certains officiels de la Banque du Japon entretiennent l’hypothèse d’un relèvement supplémentaire des taux d’ici la fin de l’année, ce qui limite la baisse du Yen.
• AUD/USD et NZD/USD subissent un climat de risk-off. Les nouveaux tarifs américains risquent de toucher durement l’économie australienne, même si le Président Trump a promis d’« étudier » la possibilité d’exempter l’Australie de ces taxes. De son côté, la Nouvelle-Zélande se prépare à une probable baisse substantielle de son taux directeur par la RBNZ, ce qui pèse sur le kiwi.

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Indices boursiers

Aux États-Unis, les grands indices ont plutôt bien digéré l’annonce des nouveaux tarifs. Le Nasdaq (+0,98 % lundi) a notamment profité d’un regain d’intérêt pour les valeurs technologiques, soutenues par la vague d’innovations dans l’intelligence artificielle. Le S&P 500 a clôturé en hausse de 0,67 %, tandis que le Dow Jones gagnait 0,38 %. Néanmoins, les contrats à terme sont légèrement dans le rouge ce matin, signe que l’incertitude perdure.

En Europe, la dynamique reste positive, portée par des valorisations jugées plus abordables que sur le marché américain. Le CAC 40 et le DAX ont tous deux clôturé près de leurs récents sommets. La tenue d’un sommet consacré à l’intelligence artificielle à Paris entretient un certain engouement pour le secteur tech européen, malgré la menace de représailles commerciales.

En Asie, la prudence domine. Les principales places de la région évoluent sans direction franche, freinées par les craintes entourant les répercussions du protectionnisme américain sur la demande mondiale.

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Matières premières

• Pétrole : Le WTI oscille vers 72 USD le baril, affichant une troisième séance de hausse consécutive. Les inquiétudes liées à la réduction de la production russe et les nouvelles sanctions américaines contre l’Iran soutiennent les cours. Toutefois, la perspective d’un ralentissement économique, induit par de potentiels conflits commerciaux, limite l’enthousiasme des investisseurs.
• Métaux précieux : L’or a encore grimpé pour atteindre un record au-delà de 2 900 USD l’once, porté par le regain d’aversion au risque et l’anticipation de nouvelles pressions inflationnistes liées aux mesures protectionnistes américaines. Les conditions de marché restent propices à un flux d’achats sur l’or, jugé valeur refuge. De son côté, l’argent (silver) s’apprécie également, franchissant la barre de 32 USD l’once.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin stagne autour de 97 700 USD, confirmant une phase de consolidation. Face à la volatilité des actions et aux turbulences géopolitiques, les cryptomonnaies ne semblent pas profiter d’un véritable statut défensif. L’absence de catalyseurs techniques ou réglementaires de court terme maintient le Bitcoin dans un range serré.

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Conclusion et perspectives

L’ambiance reste électrique sur les marchés, tiraillés entre la perspective d’une escalade tarifaire et l’espoir d’un éventuel compromis diplomatique. Sur le court terme, l’attention se focalise avant tout sur le discours de Jerome Powell au Congrès et la publication imminente de l’inflation aux États-Unis. Les traders surveilleront de près les éventuelles révisions des anticipations de taux, ainsi que les signaux d’apaisement ou d’escalade dans la guerre commerciale lancée par la Maison-Blanche.

Dans ce contexte, la prudence est de mise : toute surprise sur l’inflation américaine ou sur la teneur des propos de Powell pourrait rebrasser les cartes. Pour les cambistes, on surveillera notamment le seuil de 1,03 sur l’EUR/USD et le pivot de 1,2350 sur la livre sterling. Les investisseurs en matières premières garderont un œil sur la dynamique du WTI au-dessus de 72 USD et sur la trajectoire fulgurante de l’or autour de 2 900 USD.

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Événements majeurs et niveaux techniques du jour

Événement / Statistique	Heure (UTC)	Impact potentiel
Témoin. Jerome Powell (jour 1)	15:00	Volatilité sur USD et indices
Discours Andrew Bailey (BoE)	16:30	Impact GBP
Inflation US (CPI) (mercredi)	13:30 (demain)	Décision Fed / USD
Zone technique EUR/USD	1,0250 – 1,0350	Support à 1,0250, résistance à 1,0350
Zone technique Or (XAU/USD)	2 880 – 2 900 USD	Support à 2 880, résistance à 2 930 USD
Zone technique WTI	72,00 – 73,50 USD	Pivot 72,00, résistance à 73,50 USD

Ce contenu est fourni à titre informatif et ne constitue pas un conseil en investissement.

Nouvelle salve de taxes annoncée par Washington : les investisseurs redoutent une escalade commerciale qui pourrait affecter la croissance mondiale. Dans le même temps, la récente publication des chiffres de l’emploi américain et les attentes divergentes des grandes banques centrales renforcent la nervosité sur les marchés.

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Contexte global

Les tensions commerciales ressurgissent avec force après que le président américain Donald Trump a annoncé une taxation de 25% sur toutes les importations d’acier et d’aluminium. Les marchés craignent des représailles de la part d’autres nations, notamment la Chine et l’Europe, qui ont déjà menacé de ripostes rapides. Cette situation pourrait peser sur la croissance mondiale et stimuler l’inflation aux États-Unis, où la Fed se trouve désormais en position inconfortable : l’institution doit arbitrer entre un risque d’inflation accrue et la volonté de ne pas durcir davantage les taux pour ne pas freiner l’économie.

Côté macro, les chiffres de l’emploi américain publiés vendredi dernier ont révélé 143’000 créations de postes en janvier, un net recul par rapport à décembre, même si le taux de chômage est passé de 4,1% à 4,0%. Les investisseurs se demandent comment la Fed réagira lors des prochains rendez-vous — notamment le témoignage de Jerome Powell devant le Congrès mardi et mercredi, sans oublier les chiffres de l’inflation (CPI) attendus mercredi.

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Forex

USD, EUR et GBP

• USD : Le billet vert se consolide, soutenu par l’idée qu’une hausse de l’inflation due aux nouvelles taxes pourrait dissuader la Fed d’abaisser les taux à court terme. Les contrats à terme montrent une réduction des anticipations de baisse de taux en 2025.
• EUR/USD : La paire a démarré la semaine en deçà de 1,0350, lestée par la menace de taxes visant l’Europe et par la perspective d’une BCE toujours plus accommodante. Un rebond technique est envisageable, mais tant que l’euro restera sous la zone des 1,0400/1,0450, la tendance de fond pourrait rester baissière.
• GBP/USD : La livre sterling stagne autour de 1,2400, freinée par une Banque d’Angleterre aux perspectives incertaines. Les cambistes surveillent aussi l’appétit de la Maison Blanche pour les barrières douanières : si le Royaume-Uni était ciblé, cela accentuerait la pression sur la livre.

JPY et CHF

• JPY : Le yen voit sa baisse limitée grâce aux anticipations d’un nouveau resserrement de la Banque du Japon, qui prendrait acte d’une inflation intérieure plus robuste. Les taux des obligations japonaises progressent, réduisant l’écart de rendement avec les États-Unis. Cependant, la crainte que le Japon ne soit explicitement visé par les taxes de Trump freine la demande de yen.
• CHF : Le franc suisse profite d’un climat incertain, d’autant que la Suisse devrait maintenir un taux directeur proche de zéro. Parallèlement, la situation géopolitique au Moyen-Orient reste instable, ce qui stimule la demande de valeurs refuges comme le CHF.

AUD et CAD

• AUD : Le dollar australien subit encore le contrecoup de la guerre commerciale, l’Australie ayant des liens étroits avec la Chine. La paire AUD/USD oscille sous 0,6300, affaiblie par la perspective d’une baisse de taux de la RBA et par la vulnérabilité de ses exportations minières.
• CAD : Le dollar canadien pâtit de l’annonce des tarifs sur l’acier et l’aluminium, secteurs stratégiques pour son économie. Malgré de bons chiffres de l’emploi au Canada, l’USD/CAD se maintient autour de 1,4350, soutenu par la force du billet vert.

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Indices boursiers

Les bourses mondiales débutent la semaine dans le désordre :

• En Asie, le Nikkei (Japon) grappille quelques points, aidé par l’optimisme autour d’un possible relèvement des taux de la BoJ, tandis que les marchés chinois demeurent prudents.
• Les futurs sur indices européens (DAX, CAC 40) hésitent face au risque de représailles commerciales ciblant notamment l’automobile et l’acier.
• Aux États-Unis, les contrats à terme sur le S&P 500 ont effacé leurs pertes initiales, les investisseurs pariant que la Maison Blanche pourrait faire marche arrière si Wall Street corrigeait trop brutalement.

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Matières premières

• Pétrole (WTI) : Le baril se hisse modérément au-dessus de 71 $ mais peine à engager un vrai rebond. Les menaces commerciales sont synonymes de ralentissement de la demande mondiale, un facteur baissier pour l’or noir.
• Or : Le métal jaune tutoie des records historiques autour de 2’880 $ l’once, galvanisé par les inquiétudes géopolitiques et commerciales. D’éventuelles taxes américaines sur l’or alimentent la nervosité du marché, tandis que les craintes inflationnistes soutiennent la demande en valeur refuge.

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Cryptomonnaies

Les cryptomonnaies évoluent dans le vert, à l’image du Bitcoin qui repasse près de 97’000 $. La crainte d’une hausse des tensions commerciales renforce l’intérêt pour des actifs décentralisés, même si la volatilité intrinsèque du secteur demeure élevée. Ethereum et d’autres altcoins majeurs emboîtent le pas, tout en restant sensibles à la moindre annonce réglementaire liée aux politiques gouvernementales en matière de fiscalité des actifs numériques.

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Conclusion et perspectives

Le climat commercial reste électrique et pourrait dominer l’actualité cette semaine. Les marchés guetteront les éventuelles clarifications de la part de la Maison Blanche sur la portée des nouvelles taxes. En parallèle, le discours de Jerome Powell devant le Congrès (mardi et mercredi) et la publication de l’inflation américaine mercredi seront clés pour le Forex et les actions.

• Scénario haussier : Un apaisement du discours protectionniste de Donald Trump et des chiffres d’inflation modérés pourraient relancer les indices et peser sur le dollar.
• Scénario baissier : Des représailles rapides de la Chine ou de l’Europe et des discours alarmistes de la Fed pourraient semer la panique et encourager des flux vers le yen, le franc suisse et l’or.

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Mini-récap (événements clés à surveiller)

1. Lundi : Publication de l’indice Sentix (zone euro) et discours de Christine Lagarde (BCE).
2. Mardi & Mercredi : Témoignage de Jerome Powell (Fed) devant le Congrès américain.
3. Mercredi : Indice des prix à la consommation (CPI) aux États-Unis.
4. Marchés à surveiller :
   • EUR/USD : Zone 1,0300 – 1,0450 à surveiller.
   • USD/JPY : Résistance à 152,45-152,50 (MM100/200 jour).
   • Or : Plus haut historique autour de 2’887 $ l’once.

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Malgré le spectre persistant de nouveaux tarifs douaniers brandi par le président Trump, les marchés affichent un regain de confiance. L’attention reste néanmoins braquée sur la publication des Nonfarm Payrolls (NFP) aux États-Unis, dont les chiffres pourraient influer sur les prochaines décisions des banques centrales et sur l’appétit pour le risque.

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Contexte global

Après un début de semaine hésitant, marqué par la crainte d’une escalade dans la guerre commerciale sino-américaine, les investisseurs semblent avoir digéré la menace de nouvelles taxes sur les importations. Trump a déjà imposé un tarif de 10% sur plusieurs produits chinois, suscitant des représailles de Pékin. De leur côté, les pays européens se disent prêts à réagir si de nouvelles mesures visant l’UE venaient à être prises.
Malgré ces tensions, l’ambiance générale est portée par l’espoir de voir la Fed maintenir, voire approfondir, sa politique monétaire accommodante à la moindre faiblesse économique. Dans ce contexte, tous les regards se tournent vers les statistiques de l’emploi américain (NFP) publiées ce vendredi : un nombre inférieur aux prévisions (env. 170k créations) pourrait ranimer l’idée de baisses de taux supplémentaires par la Fed d’ici la fin de l’année. À l’inverse, un chiffre supérieur aux attentes soulignerait la solidité de l’économie américaine mais risquerait d’amoindrir les perspectives de nouvelles coupes de taux.

En Europe, plusieurs indices de référence (DAX, STOXX 600, CAC 40) ont renoué ou flirtent avec leurs sommets historiques. Les résultats d’entreprises solides et l’impression que Trump pourrait « temporiser » ses menaces de tarifs soutiennent ce regain de vitalité. Du côté de la Banque d’Angleterre (BoE), la coupe de 25 points de base décidée hier accentue la pression sur la Livre Sterling, plombée par les perspectives d’autres baisses de taux possibles cette année.

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Forex

• EUR/USD : La paire a vu son élan haussier stoppé autour de 1,0400, freinée par un léger rebond du billet vert. La menace de tarifs US sur l’Europe a, pour l’instant, peu pesé, mais reste un facteur potentiel de volatilité.
• GBP/USD : Sous pression après la décision de la BoE de couper ses taux de 25 pdb, la Livre poursuit sa glissade, oscillant dans la zone de 1,24. Les anticipations d’autres baisses en 2025 limitent pour l’instant tout rebond durable.
• USD/JPY : Le Yen a brièvement franchi sous 151, profitant de bonnes statistiques de dépenses des ménages au Japon et de paris sur de nouvelles hausses de taux de la BoJ. Un rebond technique s’est toutefois manifesté, la paire se maintenant autour de 151,50-152, dans l’attente des NFP.
• AUD/JPY : Après avoir subi des pressions dues à un sentiment accommodant de la RBA et aux craintes sur la demande chinoise, la paire rebondit au-dessus de 95, soutenue par un léger affaiblissement du Yen suite aux commentaires du FMI sur le risque de volatilité financière au Japon.

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Indices boursiers

• En Europe, on observe des progressions notables : le CAC 40 dépasse les 8 000 points, profitant des bons résultats de certaines banques et du secteur de la santé. Le DAX allemand évolue sur des niveaux records, dopé par des publications positives dans l’industrie.
• Aux États-Unis, les indices continuent de grimper, même si la volatilité reste présente au gré des annonces sur le commerce. Les géants de la tech, notamment dans l’IA, attirent des flux massifs de capitaux, contribuant à faire monter le NASDAQ.

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Matières premières

• Pétrole (WTI) : Toujours sous les 71$, le baril est en repli pour la troisième semaine consécutive, les tensions douanières alimentant la crainte d’un ralentissement de la demande mondiale. Les stocks américains sont en hausse plus forte qu’anticipé, ce qui pèse davantage sur les cours.
• Or : Le métal jaune reste perché proche de ses records (autour de 2 880$), porté par l’incertitude géopolitique et la perspective de politiques monétaires plus accommodantes. Les opérateurs demeurent très attentifs à l’évolution du dollar et aux chiffres de l’emploi US.

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Cryptomonnaies

Le regain de confiance sur les marchés actions relègue un peu les cryptomonnaies au second plan. Bitcoin (BTC) demeure néanmoins stable sous la zone des 100 000$, soutenu par une demande institutionnelle en progression lente et régulière.

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Conclusion et perspectives

Les investisseurs aborderont la séance avec prudence, tant l’annonce des NFP américains pourrait déclencher des mouvements marqués sur le Forex et les indices. Les traders surveilleront particulièrement :

• la réaction du dollar face aux créations d’emplois et au taux de chômage US ;
• l’orientation du pétrole, toujours sous pression ;
• la poursuite (ou non) de l’euphorie en Europe, alors que la menace tarifaire US plane en toile de fond.

Points à surveiller :

• NFP américains (14h30) : consensus ~170k créations d’emplois, chômage attendu à 4,1%.
• EUR/USD : barrière psychologique à 1,0400, risque de volatilité.
• GBP/USD : la zone des 1,2400-1,2450 comme seuil critique post-BoE.
• WTI : support possible autour de 70$, nouveau test envisagé si sentiment risk-off.

Ce contenu est fourni à titre d’information uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés abordent ce jeudi avec prudence alors que la Banque d’Angleterre s’apprête à décider d’une nouvelle baisse de taux, tandis que les tensions commerciales alimentées par la politique tarifaire de Donald Trump continuent de peser sur le sentiment des investisseurs. Malgré un environnement économique incertain, les indicateurs techniques et l’actualité macroéconomique offrent encore des opportunités intéressantes pour les traders.

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Contexte global

Après un premier trimestre déjà chargé en annonces monétaires, les regards se tournent aujourd’hui vers la Banque d’Angleterre (BoE). Le consensus anticipe un nouveau geste accommodant de 25 points de base, ramenant le taux directeur à 4,50 %. Les arguments : un ralentissement économique persistant au Royaume-Uni, une inflation toujours élevée mais qui peine à se modérer, et des mesures fiscales récentes pouvant peser sur la croissance.

Aux États-Unis, les opérateurs digèrent un cocktail de données contrastées. L’ISM Services PMI s’est affaibli (52,8 contre 54,0 précédemment), tandis que l’ADP a fait état d’un marché de l’emploi privé toujours solide (183k créations de postes). Les marchés anticipent désormais deux baisses de taux supplémentaires par la Fed cette année, ce qui a contribué à faire reculer le Dollar Index depuis le milieu de semaine. Parallèlement, la confiance dans les actions américaines se maintient grâce à des publications de résultats globalement en ligne et à un apaisement relatif des inquiétudes tarifaires… même si de nouvelles salves de droits de douane menacent la Chine, l’UE et potentiellement d’autres partenaires.

En Asie, le Japon attire l’attention : plusieurs membres de la Banque du Japon (BoJ) ont pris un ton plus restrictif, évoquant une hausse graduelle des taux jusqu’à 1% d’ici la fin de l’exercice 2025. Cela a soutenu le Yen, qui s’est apprécié contre la plupart des devises majeures ces derniers jours.

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Forex

• EUR/USD : La paire recule sous 1,0400, freinée par les perspectives d’éventuelles baisses de taux de la BCE – certains responsables, comme Cipollone, soulignant que des coupes pourraient être « cohérentes » avec un retour de l’inflation vers 2%. La prudence est de mise, car les chiffres de l’emploi US (NFP demain) viendront préciser les attentes de marché sur la politique monétaire de la Fed.
• GBP/USD : La Livre affiche un léger tassement autour de 1,2500 avant le verdict de la BoE. Une baisse de taux à 4,50% est largement intégrée, mais le discours et les projections d’inflation d’Andrew Bailey seront déterminants pour la suite.
• USD/JPY : Le Yen gagne du terrain, poussé par les spéculations d’un resserrement monétaire plus soutenu de la BoJ. La paire a testé sous 152,00, avant de rebondir brièvement. Les seuils techniques autour de 152,50 (confluence de moyennes mobiles) constituent une zone de bataille clé.

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Indices boursiers

• États-Unis : Les indices US ont terminé en hausse hier (Dow Jones +0,71 %, S&P 500 +0,39 %, Nasdaq +0,19 %), soutenus par quelques bons résultats d’entreprises et un intérêt renouvelé pour les titres liés à l’intelligence artificielle. Les futures pointent vers une ouverture légèrement positive, même si le marché reste sensible à la moindre annonce sur les tarifs douaniers.
• Europe : Les indices européens ont profité d’un regain d’optimisme grâce à la tendance haussière de Wall Street. Les publications d’entreprises, notamment dans la pharma ou la tech, vont continuer d’animer la séance. L’évolution de l’EUR/USD sous 1,04 peut offrir un léger soutien aux exportateurs.

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Matières premières

• Pétrole (WTI) : Les cours du brut WTI gravitent autour des 71 $ le baril, affectés par la hausse marquée des stocks de pétrole américains (plus de 8 millions de barils supplémentaires la semaine dernière). Par ailleurs, le regain d’incertitude autour d’un conflit commercial avec la Chine – principal importateur de pétrole – refroidit les perspectives de demande.
• Or : Le métal jaune reste proche de son record historique, soutenu par l’incertitude liée aux politiques tarifaires et par la perspective de nouvelles baisses de taux dans plusieurs grandes économies (États-Unis, Royaume-Uni, zone euro). Son statut de valeur refuge est renforcé par le fléchissement des rendements obligataires américains.

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Cryptomonnaies

• Bitcoin (BTC) : Le BTC se maintient juste sous la barre des 100 000 $, après un récent coup de volatilité autour de prises de bénéfices et de mouvements de vieux portefeuilles (plus de 49 000 BTC remis en circulation). L’attrait pour les cryptos reste influencé par les décisions de politique monétaire, la baisse potentielle des taux de la Fed pouvant attirer de nouveaux flux spéculatifs.
• Altcoins : Les volumes demeurent soutenus sur les principales plateformes, mais les altcoins suivent la tendance incertaine de Bitcoin, avec des corrections notables sur des projets sensibles au sentiment global (ETH, ADA, etc.).

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Conclusion et perspectives

La séance sera dominée par l’annonce de la BoE à 13h00 (heure française), qui devrait confirmer la volonté de la banque centrale d’assouplir sa politique monétaire face à la morosité économique britannique. Les traders suivront également de près les inscriptions hebdomadaires au chômage US (14h30) avant le rapport NFP de vendredi. Du côté des tensions commerciales, le marché garde un œil sur de potentielles escalades, notamment entre Washington et Pékin, voire avec l’Union européenne.

Scénarios à surveiller :

• Forex : Un GBP/USD qui pourrait poursuivre sa baisse si la BoE insiste sur la nécessité de nouveaux gestes accommodants. À l’inverse, un discours moins « dovish » pourrait relancer la Livre vers 1,2600.
• Matières Premières : Si les menaces tarifaires se renforcent, le WTI pourrait baisser davantage vers 68-70 $. L’or pourrait attirer encore plus de flux refuge et viser un nouveau sommet au-dessus de 2 900 $.
• Indices : La tendance demeure positive à Wall Street, mais les volumes pourraient diminuer dans l’attente du NFP. Un choc négatif sur l’emploi ou un regain de tensions géopolitiques inverserait la dynamique.

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Mini-récap des événements du jour

Heure (FR)	Événement	Attente du marché
13:00	Annonce de la BoE (taux)	Baisse de 25 pb à 4,50 %
14:30	Inscriptions au chômage US (hebdo)	Légère hausse attendue
Toute la journée	Mises à jour sur les tarifs US/Chine/UE	Impact potentiel Forex / actions

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Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les investisseurs digèrent encore les hausses de droits de douane imposées par les États-Unis à l’encontre de la Chine, alors que Pékin réplique avec ses propres mesures. Dans le même temps, l’or pulvérise de nouveaux records et reflète la nervosité grandissante des acteurs du marché. Pourquoi est-ce crucial ? Parce que ces tensions commerciales et l’incertitude monétaire qui en découle peuvent redessiner la dynamique des flux financiers et impacter l’ensemble des classes d’actifs.

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1. Contexte global

La volonté de l’administration américaine d’appliquer des tarifs supplémentaires de 10 % sur les importations chinoises (incluant Hong Kong) maintient la pression sur le commerce mondial. La Chine n’est pas restée inerte : son Ministère du Commerce a annoncé des surtaxes de 15 % sur le charbon et le GNL américains, et de 10 % sur d’autres produits (pétrole, équipements agricoles, etc.). Ces annonces, qui interviennent alors que Washington vient de reporter de 30 jours l’entrée en vigueur des tarifs contre le Canada et le Mexique, démontrent la complexité géopolitique ambiante.

En parallèle, les investisseurs surveillent l’évolution de la politique monétaire aux États-Unis. Plusieurs responsables de la Fed (Jefferson, Barkin, Goolsbee, Bowman) doivent s’exprimer aujourd’hui. Le marché reste partagé entre la possibilité de nouveaux assouplissements monétaires et une posture plus prudente face à l’inflation. Les derniers chiffres des JOLTS (7,6 millions d’offres d’emplois en décembre) confirment un léger ralentissement du marché de l’emploi américain, renforçant l’idée que la Fed pourrait maintenir ses options ouvertes.

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2. Forex

• Dollar américain (DXY)
  L’indice du dollar peine à se reprendre et reste proche de ses plus bas de la semaine (autour de 108). Les opérateurs demeurent prudents avant la parution du rapport ADP et de l’ISM Services, ainsi que des interventions de la Fed qui pourraient préciser l’orientation de la politique monétaire.

• EUR/USD
  La paire s’est reprise en direction de 1,0380, soutenue par la faiblesse du billet vert. Néanmoins, la menace de tarifs américains sur les importations européennes et le ton toujours prudent de la BCE limitent le potentiel de hausse immédiate. Les investisseurs attendent les PMI finaux des services dans la zone euro et un discours du chef économiste de la BCE, Philip Lane.

• GBP/USD
  Le câble consolide sous 1,2500. Le marché attend la Banque d’Angleterre (BoE), dont la réunion est programmée demain. Des pressions inflationnistes persistantes au Royaume-Uni et un marché de l’emploi encore solide laissent planer l’incertitude sur la prochaine décision de la BoE.

• USD/JPY
  Le yen fait preuve de vigueur, passant sous 153,00, profitant de la hausse marquée des salaires réels au Japon (+4,8 % en décembre) et des anticipations de nouvelle hausse de taux par la Banque du Japon. Les craintes d’extension des tarifs américains au Japon sont néanmoins un facteur limitant. Surveiller la moyenne mobile à 100 jours, proche de 152,45, comme support technique clé.

• AUD/USD
  L’Aussie reste fragile autour de 0,6250, impacté par les craintes liées au commerce sino-américain et par l’éventualité d’un assouplissement monétaire de la RBA si l’inflation ne parvient pas à revenir durablement dans la fourchette cible. La publication de l’indice Judo Bank PMI (services) n’a pas suffi à redonner confiance sur la trajectoire de l’économie australienne.

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3. Indices boursiers

Wall Street a rebondi mardi, rassurée par la suspension temporaire des tarifs contre le Canada et le Mexique. Toutefois, les contrats à terme (futures) sur le Nasdaq et le S&P 500 s’affichent en léger repli ce matin, tirés vers le bas par les résultats trimestriels mitigés de certains géants technologiques (notamment Alphabet/Google, décevant sur le cloud, et AMD, plus prudent sur l’IA).
En Europe, le DAX et l’EuroStoxx 50 devraient ouvrir en légère baisse, freinés par la perspective de nouvelles tensions commerciales et le ralentissement industriel en Allemagne.

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4. Matières premières

• Pétrole (WTI)
  Le baril WTI se maintient autour de 72 $ après avoir rebondi depuis ses plus bas annuels (70 $). Les nouveaux tarifs chinois sur le pétrole américain limitent toutefois la progression. Les investisseurs surveillent de près les chiffres officiels des stocks US (EIA) pour confirmer la tendance, après la hausse inattendue de 5 millions de barils annoncée par l’API.

• Or
  Le métal jaune inscrit de nouveaux plus hauts historiques, autour de 2 850 $ l’once. L’or profite à plein de l’incertitude géopolitique et d’un dollar plus faible, renforçant son statut de valeur refuge. Malgré des indicateurs techniques en zone de surachat, le contexte macro (tensions commerciales, prudence sur la croissance) pourrait maintenir l’or dans une dynamique haussière, même si un pullback technique n’est pas exclu.

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5. Cryptomonnaies

Le marché crypto subit également un accès de volatilité :

• Bitcoin (BTC) est repassé sous les 98 000 $, freiné par la persistance des tensions commerciales et le sentiment risk-off global.
• Ethereum (ETH) résiste un peu mieux, se maintenant autour des 2 700 $.
• Certains altcoins sont en net repli, à l’image de XRP qui enregistre une baisse plus prononcée. Les annonces de nouvelles règlementations potentielles liées aux transferts internationaux et l’incertitude générale sur la scène géopolitique entretiennent la prudence des investisseurs.

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6. Conclusion et perspectives

Les marchés entament cette séance avec un sentiment mitigé. D’une part, l’apaisement partiel pour le Canada et le Mexique rassure sur la volonté de compromis de la Maison-Blanche ; d’autre part, la réplique tarifaire de la Chine contre les États-Unis, le risque de nouvelles sanctions sur l’UE et la prudence des banques centrales entretiennent la volatilité. Le rapport ADP américain et l’ISM Services, attendus ce jour, permettront d’affiner les anticipations sur la croissance et la politique monétaire de la Fed. Par ailleurs, les statistiques de l’emploi (NFP) vendredi demeurent un catalyseur crucial pour la suite.

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7. Mini-récap – Événements et niveaux techniques

• Événements majeurs de la journée :

  • Publication de l’ADP Employment Change (US)
  • Indice ISM Services (US)
  • PMI Services finaux en zone euro
  • Discours de la Fed (Jefferson, Barkin, Goolsbee, Bowman)
  • Discours de Philip Lane (BCE)
  • Inventaires pétroliers (EIA)

• Niveaux à surveiller :

  • EUR/USD : Résistance technique à 1,0400 – Support à 1,0320
  • GBP/USD : Zone pivot 1,2500 – Support court terme à 1,2430
  • USD/JPY : Support majeur vers 152,45 (SMA 100 jours) – Résistance 154,00
  • Or (XAU/USD) : 2 830 $ puis 2 800 $ en supports – Résistances au-dessus de 2 850 $
  • WTI : 72 $ support intraday – 74 $ résistance immédiate

Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés entament la séance dans un climat toujours incertain, alors que les États-Unis ont finalement suspendu pour 30 jours les nouveaux tarifs sur le Canada et le Mexique, mais qu’une salve de droits de douane visant la Chine vient d’entrer en vigueur. L’inflation et l’évolution des politiques monétaires restent au cœur des préoccupations des investisseurs, tandis que la volatilité risque de perdurer.

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Contexte global

Après un week-end mouvementé, la Maison-Blanche a annoncé lundi un sursis d’un mois pour les tarifs frappant le Mexique et le Canada, à la suite d’engagements de leurs gouvernements respectifs à renforcer la sécurité à la frontière et à lutter contre le trafic de stupéfiants. Si cela a partiellement rassuré les marchés en fin de séance, le soulagement est resté de courte durée : à 05h01 GMT ce mardi, les États-Unis ont appliqué de nouveaux droits de douane de 10 % sur tous les produits chinois importés, déclenchant une riposte immédiate de la Chine, qui impose à son tour des tarifs allant jusqu’à 15 % sur le charbon et le GNL américains, et de 10 % sur le pétrole brut et certains équipements agricoles.

Dans un tel contexte, les craintes d’une hausse des coûts de production – et donc d’une inflation plus élevée – s’intensifient. Plusieurs responsables de la Réserve fédérale ont averti que l’inflation pourrait continuer de s’installer tant que les tensions commerciales persistent, limitant la marge de manœuvre pour de nouvelles baisses de taux. Sur le plan macroéconomique, les investisseurs surveilleront de près les indicateurs américains de l’emploi (JOLTS ce jour et NFP vendredi) afin de jauger la solidité du marché du travail.

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Forex

Le dollar américain (DXY) maintient un biais haussier, soutenu par son statut de valeur refuge et par la perspective d’une inflation qui pourrait rester plus élevée en raison des tarifs. L’AUD, très dépendant de la Chine, a encore subi la pression et se négocie autour de 0,62 USD, pénalisé par l’éventualité d’une baisse de taux par la RBA le 18 février. Du côté de l’EUR/USD, la paire évolue proche de 1,03 après avoir brièvement chuté vers 1,021 la veille, reflétant les inquiétudes autour de possibles représailles américaines ciblant l’Union européenne. Quant au GBP/USD, il se maintient au-dessus de 1,24, mais demeure sous la menace d’un éventuel ralentissement économique britannique et d’un biais accommodant de la Banque d’Angleterre, qui pourrait décider d’une baisse de taux lors de sa prochaine réunion.

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Indices boursiers

À Wall Street, la séance de lundi s’est achevée en territoire négatif malgré un net rebond en fin de journée. Le Dow Jones a effacé une grande partie de ses pertes initiales, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq ont reculé d’environ 0,8 % et 1,2 % respectivement, plombés notamment par le secteur technologique et automobile.
En Asie, le Nikkei japonais a terminé en hausse modeste, profitant à la fois du report des tarifs sur le Mexique/Canada et d’une pause momentanée de la spéculation sur les hausses de taux de la BoJ. Hong Kong a d’abord gagné plus de 2 % grâce aux espoirs d’un accord sino-américain, avant de réduire ses gains après l’annonce des contre-tarifs chinois. En Europe, l’ouverture s’annonce mitigée : l’optimisme né du report des tarifs vis-à-vis du Canada et du Mexique est contrebalancé par la confrontation sino-américaine.

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Matières premières

Le pétrole (WTI) se négocie proche de 72 $ le baril, un niveau proche d’un plus bas mensuel, en raison des craintes de ralentissement économique mondial et de la mise en place effective des tarifs US/Chine. Du côté de l’or, les prix se maintiennent près de leurs records historiques, autour de 2 820 $ l’once, soutenus par la demande de valeur refuge et la perspective d’une inflation persistante. Les métaux précieux conservent donc leur attrait pour les investisseurs en quête de couverture face aux risques inflationnistes et géopolitiques.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin (BTC), après un rebond notable hier, subit de nouveau la nervosité ambiante. Oscillant entre 92 000 $ et 102 000 $ en l’espace de 24 heures, la cryptomonnaie phare reflète la volatilité générale provoquée par les annonces américaines et chinoises. L’absence de clarté sur la durée et l’ampleur réelles d’un conflit commercial global continue de secouer l’ensemble du marché crypto.

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Conclusion et perspectives

La journée devrait rester animée par les développements commerciaux sino-américains, d’autant que des discussions entre le président Trump et son homologue Xi Jinping sont annoncées « dans les prochains jours ». Les investisseurs surveilleront aussi les JOLTS Job Openings et les données d’usine (Factory Orders) aux États-Unis pour évaluer la santé économique du pays. La volatilité demeure élevée, et les déclarations politiques inattendues peuvent alimenter d’importants mouvements intrajournaliers.

Points à surveiller :

• Possible extension ou levée anticipée des tarifs sur la Chine si un accord provisoire est trouvé.
• Éventuelles annonces sur de nouveaux tarifs visant l’Union européenne.
• Évolution du dollar américain et revalorisation de l’or en cas de hausse des tensions.

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Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les nouvelles mesures tarifaires imposées par le président Trump contre le Canada, le Mexique et la Chine ont fait l’effet d’un électrochoc sur les marchés. Le dollar s’envole tandis que les actifs risqués reculent. Les investisseurs redoutent une escalade commerciale pouvant raviver l’inflation et peser sur la croissance mondiale.

Contexte global

La fin de semaine a été marquée par l’annonce officielle de tarifs douaniers américains : 25 % pour les importations en provenance du Canada et du Mexique, et 10 % pour celles en provenance de Chine, applicables dès mardi. Les pays visés ont répliqué ou promis de le faire, nourrissant ainsi la crainte d’une guerre commerciale qui toucherait jusqu’à 40 % des importations américaines.

Au-delà de l’impact direct sur les échanges, les analystes soulignent le risque d’une hausse de l’inflation : l’importation de matières premières plus chères (particulièrement pour les raffineries américaines) pourrait peser sur les marges des entreprises et renchérir les coûts de production aux États-Unis. Les marchés asiatiques ont déjà accusé le coup ce lundi, avec un Nikkei japonais en baisse de près de 3 %, Hong Kong à -1 % et l’absence de cotation en Chine continentale (les marchés rouvriront mercredi après le Nouvel An lunaire).

Face à cette volatilité, les investisseurs attendent également la salve de statistiques macroéconomiques du début de mois (ISM manufacturier aux États-Unis ce lundi, suivi du rapport NFP vendredi), afin de jauger l’orientation de la politique monétaire de la Fed. Les projections tablent encore sur deux baisses de taux avant fin 2025, mais l’éventuelle flambée inflationniste liée aux tarifs risque de brouiller les cartes.

Forex

• USD : Le dollar caracole en tête, propulsé par la demande de valeurs refuge et par l’anticipation d’une inflation qui pourrait retarder davantage les baisses de taux de la Fed. L’indice DXY se rapproche d’un sommet de deux ans.
• EUR/USD : La paire glisse vers 1,02, au plus bas depuis plus de deux ans, les cambistes craignant d’éventuelles représailles tarifaires américaines contre l’UE. Une cassure sous 1,0170 exposerait le seuil psychologique de 1,00.
• GBP/USD : La livre sterling suit le mouvement vendeur, à 1,22 environ. Les inquiétudes portant sur un ralentissement économique global et la force du billet vert pèsent sur la monnaie britannique.
• USD/JPY : Le yen peine à profiter du climat d’aversion au risque. Après un bref recul, la paire tutoie les 155,30/155,60. Les perspectives de resserrement par la BoJ soutiennent marginalement la devise nippone, mais l’appétit du marché pour le dollar domine.
• AUD/USD : L’Australien tombe à 0,61, plombé par la fuite vers la sécurité et les anticipations d’un possible nouveau geste accommodant de la RBA. Les chiffres décevants du PMI manufacturier chinois ajoutent à la pression sur le dollar australien.

Indices boursiers

Les indices mondiaux commencent la semaine dans le rouge, sous l’effet des tensions commerciales et des craintes inflationnistes :

• S&P 500 Futures : en baisse d’environ 2 % avant l’ouverture, autour de 5 900 points, après une fin de semaine déjà sous tension.
• Indices européens : Les futures sur l’Euro Stoxx 50 s’affichent à -2,4 %. Les investisseurs s’inquiètent qu’un éventuel durcissement américain envers l’UE ne prolonge la vague vendeuse.
• Asie : Le Nikkei 225 recule de près de 3 %, tandis que Hong Kong (HSI) cède plus d’1 %. La Chine reste fermée mais reprendra mercredi au milieu de cette tempête.

Matières premières

• Pétrole (WTI) : Les cours se maintiennent à environ 73-74 $ le baril. Les marchés craignent une baisse de la demande liée à la dégradation du climat économique, mais les risques de perturbations de l’offre (surtout avec les tarifs sur le Canada et le Mexique) soutiennent momentanément les prix.
• Or (XAU/USD) : Le métal précieux consolide autour de 2 785 $ l’once, en retrait de son record touché vendredi à 2 817 $. Le rally initial est freiné par la vigueur du dollar, même si le métal jaune demeure soutenu par l’aversion au risque et les craintes de récession.

Cryptomonnaies

Le marché des cryptos a essuyé un violent coup, en partie lié aux dégagements sur l’ensemble des actifs risqués :

• Bitcoin (BTC) : après avoir échoué à se maintenir au-dessus de 100 000 $, la cryptomonnaie phare retombe autour de 94 000 $, subissant une liquidation massive.
• Altcoins : Ether et autres grands projets enregistrent des chutes à deux chiffres, marquant une défiance générale du marché face aux scénarios de volatilité.

Conclusion et perspectives

La mise en place immédiate des tarifs douaniers, conjuguée aux représailles canadiennes, mexicaines et aux possibles ripostes chinoises, jette un voile sombre sur l’appétit pour le risque. L’inflation pourrait repartir à la hausse, remettant en cause le timing d’éventuels assouplissements monétaires de la Fed et d’autres banques centrales.

Cette semaine, les regards se tourneront vers les indicateurs américains (ISM manufacturier, ISM services, puis NFP vendredi) pour jauger la robustesse de l’économie. Une volatilité élevée est à prévoir, avec le dollar susceptible de maintenir sa force tant que les inquiétudes persisteront.

Points de vigilance / opportunités :

• Surveillance de l’EUR/USD vers 1,02 et 1,00 comme seuils psychologiques.
• Sur l’or, la zone 2 750-2 760 $ sert de support clé, et 2 800-2 817 $ en résistance immédiate.
• Sur le WTI, zone 72-73 $ à surveiller en cas de correction, avec 75 $ comme pivot potentiel.

Mini-récap (événements et niveaux techniques)

Événements majeurs de la semaine	Date	Attente du marché
ISM Manufacturing (US)	03/02/2025	Légère baisse attendue
ISM Services (US)	05/02/2025	À surveiller pour la croissance
NFP & Taux de chômage (US)	07/02/2025	+190k emplois / 3,6 % chômage

Niveaux clés à surveiller :

• EUR/USD : Support 1,0170 – Résistance 1,0360
• Gold (XAU/USD) : Support 2 750 $ – Résistance 2 817 $
• WTI : Support 72 $ – Résistance 75 $
• S&P 500 (Futures) : Support 5 850 – Résistance 6 000

Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés internationaux abordent ce vendredi avec un mélange d’optimisme prudent et de nervosité accrue. Entre la BCE qui confirme son cap accommodant malgré un ralentissement visible du PIB en Europe, et Donald Trump qui ravive les menaces de tarifs douaniers à l’encontre du Canada, du Mexique et de la Chine, la journée s’annonce riche en volatilité. Côté américain, tous les regards se tournent désormais vers l’indice PCE, baromètre d’inflation privilégié par la Fed.

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Contexte global

La séance de jeudi a été marquée par des données macroéconomiques mitigées. En Europe, la France et l’Allemagne affichent un PIB négatif, tandis que l’Italie, l’Espagne et le Portugal résistent mieux. Malgré ce tableau contrasté, la BCE a abaissé une nouvelle fois ses taux directeurs de 25 points de base (taux de dépôt à 2,75 %, taux de refinancement principal à 2,9 %). Christine Lagarde se montre confiante quant à un retour progressif de l’inflation vers 2 %, évoquant la possibilité de nouvelles baisses de taux si la conjoncture européenne continue de se fragiliser.

Aux États-Unis, le PIB du quatrième trimestre 2024 s’est révélé plus faible qu’attendu (2,3 % contre 2,6 % prévus), bien que la consommation reste soutenue. La Fed, qui a maintenu ses taux mercredi, fait face à un dilemme : l’inflation demeure « quelque peu élevée » tandis que la croissance montre déjà des signes de ralentissement.

Sur le front commercial, Donald Trump a annoncé l’instauration, dès ce samedi, de tarifs douaniers à hauteur de 25 % pour le Canada et le Mexique. Il menace par ailleurs de taxer à 100 % les échanges avec les pays des BRICS si ceux-ci tentaient de concurrencer le dollar américain. Les marchés digèrent ces annonces avec prudence, guettant toute escalade supplémentaire dans les jours à venir.

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Forex

• EUR/USD : Plancher en dessous de 1,0400, plombé par la nouvelle baisse de taux de la BCE et les indicateurs économiques européens en berne. Les traders surveillent également l’inflation allemande et la consommation en zone euro.
• GBP/USD : Échange autour de 1,2400-1,2450, la Livre pâtit de la probabilité d’une nouvelle baisse de taux de la BoE (25 pb) la semaine prochaine et du renforcement du dollar en contexte de risk-off.
• USD/JPY : Le yen oscille au-dessus de 154.00, soutenu par les perspectives de nouvelles hausses de taux de la BoJ. Toutefois, l’indice PCE américain du jour pourrait stimuler un rebond du dollar en cas de surprise haussière sur l’inflation.
• AUD/USD : En difficulté à 0,62, l’Aussie subit la crainte d’un durcissement des tensions commerciales sino-américaines et les anticipations d’une baisse de taux de la RBA dès février.
• NZD/USD : Timide rebond autour de 0,56. Le différentiel de politique monétaire, combiné à l’aversion au risque, limite tout rebond durable du dollar néo-zélandais.

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Indices boursiers

• Europe : Malgré des PIB décevants en France et en Allemagne, le DAX continue d’évoluer proche de ses récents sommets. L’EuroStoxx 50 bénéficie du soutien de la politique accommodante de la BCE.
• États-Unis : Les indices (Dow Jones, S&P 500, Nasdaq) ont terminé en légère hausse jeudi, malgré des résultats d’entreprises inégaux. La menace tarifaire imminente de Trump reste un risque majeur à très court terme.
• Asie : Le Nikkei grimpe légèrement, galvanisé par une inflation tokyoïte plus élevée qu’anticipé. La Chine et Hong Kong sont toujours fermées, limitant l’activité sur la région.

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Matières premières

• Pétrole (WTI) : Le baril oscille vers 73 $. L’initiative de Trump visant le Canada et le Mexique, deux fournisseurs importants de brut pour les États-Unis, suscite des inquiétudes quant à un éventuel choc d’offre.
• Or : Le métal jaune tutoie les 2 800 $, un nouveau record historique. Les craintes d’inflation liées au protectionnisme américain renforcent l’appétit pour les valeurs refuges.

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Cryptomonnaies

• Bitcoin (BTC/USD) : Autour de 104 500 $, le BTC semble insensible pour l’instant aux tensions commerciales. La BCE a réitéré son absence d’intérêt pour l’adoption d’un actif crypto comme réserve officielle, ce qui ne surprend plus le marché.
• Autres altcoins : Évolution latérale, la volatilité demeure relativement basse. Les acteurs crypto attendent plus de clarté sur les politiques monétaires à long terme.

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Conclusion et perspectives

La journée sera focalisée sur la publication du PCE américain, indicateur privilégié de la Fed pour jauger l’inflation. En parallèle, les opérateurs observent la mise en application effective des sanctions douanières par Donald Trump dès ce week-end.

• Scénario haussier : Un PCE inférieur ou conforme aux attentes pourrait soulager les marchés, renforçant l’idée que la Fed pourrait maintenir ses taux encore quelque temps. Les Bourses poursuivraient leur rebond.
• Scénario baissier : Un PCE plus élevé que prévu combiné à l’officialisation des tarifs sur le Canada et le Mexique risquerait de peser sur la confiance et d’accentuer la force du dollar, au détriment des devises plus risquées et des indices actions.
• Scénario neutre : Des chiffres en ligne et une communication plus modérée de Trump sur les tarifs pourraient favoriser une consolidation. La prudence resterait toutefois de mise.

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Mini-récap

• Événements majeurs
  • Possible déclenchement des tarifs américains (samedi)
  • Publication du PCE US (vendredi)
  • Réunion OPEC+ (3 février)
• Niveaux clés
  • EUR/USD : Support 1,0350 – Résistance 1,0440
  • GBP/USD : Support 1,2380 – Résistance 1,2480
  • Or : Zone pivot 2 780 $ – Possible extension vers 2 820 $
  • WTI : Support 72 $ – Résistance 74,50 $

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Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés digèrent tout juste la décision de la Fed de maintenir ses taux inchangés, tandis que le président Trump ne cache pas son mécontentement et relance ses menaces tarifaires. Les opérateurs attendent désormais avec impatience la réunion de la BCE, où une baisse des taux est largement anticipée, afin de clarifier la tendance et de calibrer leurs positions.

Contexte global

La journée de mercredi a confirmé un certain flottement : la Réserve fédérale américaine (Fed) a maintenu son principal taux directeur dans la fourchette 4,25%-4,50%, comme prévu. En conférence de presse, le président Jerome Powell a néanmoins nuancé en soulignant que des signes de progrès subsistaient dans la lutte contre la hausse des prix et qu’aucune baisse de taux n’était envisagée tant que l’inflation ne serait pas « confortablement » maîtrisée.

Du côté politique, le président Donald Trump a vivement critiqué la Fed, estimant que l’inflation actuelle aurait pu être évitée si la banque centrale n’avait pas perdu de temps avec des questions « d’idéologie verte » et de « pseudo-changement climatique ». Par ailleurs, les marchés restent nerveux face aux menaces tarifaires de Trump : 25 % de droits de douane sur les importations canadiennes et mexicaines dès ce week-end, et la perspective de taxes visant la Chine ou l’Europe, notamment sur l’automobile.

En Europe, tous les regards se tournent vers la BCE : une baisse supplémentaire de 25 points de base est quasi acquise. Les cambistes et traders de taux suivront surtout le discours sur l’inflation et l’impact potentiel des politiques commerciales américaines. Les premiers chiffres du PIB de la zone euro, ainsi que ceux de l’Allemagne et de la France, précèderont la publication aux États-Unis du PIB avancé (T4) cet après-midi, attendu en ralentissement à 2,6 %.

Forex

• EUR/USD : La paire a brièvement cédé sous 1,0400 après la décision de la Fed, l’attentisme dominait avant la réunion de la BCE. Les opérateurs estiment que quatre baisses de taux pourraient intervenir en 2025 en zone euro, ce qui pèse sur l’EUR. Un discours très accommodant de Lagarde accentuerait la pression. Supports : 1,0380, résistances : 1,0480-1,0500.
• GBP/USD : Le câble a remonté la pente après être tombé sous 1,2400, pour se stabiliser autour de 1,2440-1,2450. Les dernières statistiques britanniques (M4, crédit conso) sont conformes aux attentes. Techniquement, la moyenne mobile exponentielle à 100 jours (vers 1,2570) demeure la barrière à franchir pour invalider le biais baissier.
• USD/JPY : Le yen gagne du terrain, s’échangeant près de 154,50. Les marchés tablent sur une poursuite des hausses de taux de la Banque du Japon (BoJ), renforçant le pouvoir d’attraction de la devise nippone. Une cassure franche du plancher à 153,70 pourrait ouvrir la voie à 153,00.
• AUD/USD : L’Aussie teste la zone 0,6230-0,6250, lesté par la perspective d’un assouplissement monétaire anticipé dès février par les grandes banques australiennes. Néanmoins, la hausse de 3,6 % des prix à l’export en Q4 2024 soutient légèrement la devise. Surveillez la réaction aux discours du RBA et à l’évolution des matières premières.
• NZD/USD : Le Kiwi se reprend à 0,5660, malgré une baisse de la confiance des entreprises. La RBNZ pourrait aussi abaisser ses taux pour relancer un investissement jugé « trop faible ». Le niveau psychologique de 0,5650 sert de pivot.

Indices boursiers

• États-Unis : Les indices ont terminé en léger recul mercredi (Dow -0,31%, S&P 500 -0,47%, Nasdaq -0,51%). L’hésitation initiale, liée à la posture de la Fed, a été partiellement compensée par le discours de Powell, jugé moins dur qu’anticipé. Côté techno, Nvidia poursuit sa correction (-4 %) sur fond de concurrence chinoise et de craintes liées à la politique commerciale de Trump. Microsoft a déçu sur la croissance de sa division cloud et chutait en post-clôture (-4 %), tandis que Meta grimpait grâce à un chiffre d’affaires supérieur aux attentes.
• Europe : Le DAX allemand a encore affiché un record historique, bien aidé par la hausse d’ASML (semi-conducteurs). À Paris, le CAC 40 a reculé de -0,32 % en raison de la contre-performance du luxe (LVMH -5 %), malgré un rebond d’Hermès et Richemont. La séance de ce jeudi sera marquée par la décision de la BCE, et par une salve de publications d’entreprises (finance, énergie, tech).

Matières premières

• Pétrole (WTI) : Les cours se sont repliés sous les 73 $ (vers 72,60 $) après une hausse marquée des stocks de brut américains (+3,46 millions de barils). Les menaces tarifaires envers le Canada et le Mexique, grands exportateurs de pétrole vers les États-Unis, ajoutent à l’incertitude.
• Or : Établi proche de 2 750 $/once, soutenu par la faiblesse relative des rendements obligataires US et l’aversion au risque face aux tensions commerciales. Bien que la Fed maintienne un ton « pause hawkish », les inquiétudes sur les perspectives de croissance et l’activisme de Trump en matière douanière entretiennent l’attrait pour le métal jaune.

Cryptomonnaies

Le Bitcoin (BTC) oscille au-dessus de 105 000 $, cherchant une direction claire après un récent rebond. Les menaces de Trump et l’incertitude sur la politique monétaire américaine pourraient susciter plus de volatilité. L’Ethereum (ETH) se maintient proche de 7 100 $ dans des échanges peu fournis. Les opérateurs surveillent les potentielles annonces réglementaires, pouvant influer sur la liquidité et la volatilité des cryptos.

Conclusion et perspectives

Cette journée sera déterminante en Europe : l’ampleur et le langage de la BCE sur la politique monétaire pourraient peser sur l’euro. Outre-Atlantique, les chiffres du PIB avancé, des inscriptions au chômage et des promesses de ventes immobilières donneront la température de l’économie et guideront les anticipations sur la prochaine décision de la Fed. Les menaces de hausses tarifaires de la part de Trump demeurent le principal catalyseur de risque, pouvant faire évoluer brusquement la tendance. Les investisseurs ajusteront leurs positions en fonction de l’orientation des taux de part et d’autre de l’Atlantique et des signaux macroéconomiques du jour.

Mini-récap & niveaux clés

• Événements du jour :

  • 11h00 (UE) : PIB zone euro (T4), taux de chômage, indices de confiance
  • 14h15 (UE) : Décision de la BCE (attendu : -25 pbs)
  • 14h30 (US) : PIB avancé (T4, consensus 2,6 %), inscriptions chômage hebdo, promesses de ventes immobilières
  • Publications d’entreprises : Deutsche Bank, Shell, Apple (après la clôture US), etc.

   

• Forex – repères techniques :

  • EUR/USD : support 1,0380, résistance 1,0480
  • GBP/USD : support 1,2390, résistance 1,2570 (MME 100j)
  • USD/JPY : pivot 153,70, seuil psychologique 155,00
  • AUD/USD : support 0,6200, résistance 0,6280
  • NZD/USD : pivot 0,5650

• Matières premières :

  • WTI : 72,50 $ (support), 73,80 $ (résistance)
  • Or : 2 730-2 725 $ (zone clé), 2 773 $ (résistance CT)

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Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

La séance d’aujourd’hui s’annonce déterminante pour la tendance de marché : entre la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine et les menaces de nouveaux tarifs douaniers agitées par Donald Trump, les investisseurs avancent prudemment. Dans ce climat incertain, les devises majeures oscillent autour de niveaux clés, tandis que le rebond partiel de la tech après la secousse DeepSeek redonne un peu de souffle aux indices américains.

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Contexte global

La Réserve fédérale clôture sa réunion de deux jours ce mercredi, et le consensus anticipe un maintien des taux directeurs entre 4,25 % et 4,50 %. Certains acteurs s’interrogent cependant sur la pression exercée par Donald Trump pour un abaissement immédiat du coût du crédit, alors même que ses politiques de tarifs douaniers pourraient renforcer les pressions inflationnistes à l’avenir. Au même moment, en Europe, la Banque centrale européenne (BCE) pourrait annoncer jeudi une baisse de 25 points de base de son principal taux de dépôt, à 2,75 %, renforçant ainsi l’écart de politique monétaire entre les États-Unis et l’Europe.

Le président Trump a réitéré vouloir mettre en place des taxes sur diverses importations (aluminium, acier, semi-conducteurs, produits pharmaceutiques, etc.), ciblant tout particulièrement le Canada et le Mexique dès le 1er février. De plus, le secteur technologique demeure prudent après la publication lundi d’un outil d’intelligence artificielle à bas coût par la startup chinoise DeepSeek. Bien que l’onde de choc ait secoué certaines valeurs de pointe, le marché semble relativiser l’impact à moyen terme, misant sur un éventuel surcroît de demande en composants pour l’IA.

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Forex

• Dollar US (DXY)
  L’indice du dollar (DXY) se maintient autour de 108, soutenu par l’approche du verdict de la Fed. Les cambistes scrutent la conférence de presse de Jerome Powell pour déceler de possibles allusions à des baisses de taux plus rapides qu’anticipé ou, au contraire, à une fermeté face aux injonctions de la Maison-Blanche.

• EUR/USD
  La paire oscille près de 1,0440-1,0450, après avoir subi des pressions vendeuses. Les marchés intègrent la perspective d’un assouplissement monétaire supplémentaire de la BCE. Les niveaux de 1,0400 font figure de soutien immédiat, tandis que les 1,0500 demeurent une résistance majeure.

• GBP/USD
  Le câble stagne aux alentours de 1,2450. Le climat d’incertitude au Royaume-Uni – avec un risque de “stagflation” et des spéculations sur une baisse de taux de la Banque d’Angleterre début février – limite l’appétit pour la livre. Les investisseurs restent aussi prudents face à de possibles retombées des politiques tarifaires américaines sur la croissance mondiale.

• USD/JPY
  Le yen se maintient proche de 155, malgré des paris sur de nouvelles hausses de taux au Japon cette année. Les inquiétudes liées à une guerre commerciale globale soutiennent par moments la devise nippone en tant que valeur refuge, mais la dynamique favorable au dollar freine toute avancée significative de la monnaie japonaise.

• AUD/USD
  La monnaie australienne s’échange près de 0,6230, en baisse depuis trois jours. Les chiffres d’inflation plus faibles que prévu renforcent la probabilité d’une baisse de taux par la Banque de Réserve d’Australie en février, tandis que les menaces commerciales américaines et le contexte chinois compliqué (PMI manufacturier inférieur à 50) pèsent aussi sur l’AUD.

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Indices boursiers

Les indices américains ont regagné du terrain après la panique de lundi. Le S&P 500 et le Nasdaq rebondissent, portés notamment par un rachat sélectif sur certaines valeurs technologiques, dont Nvidia, même si les semiconducteurs dans leur ensemble restent fragiles. Les investisseurs attendent les prochains résultats des « Mag 7 » (Meta, Microsoft, Apple, Tesla, etc.) pour évaluer la résistance de la tech face à la concurrence émergente et à l’inflation des coûts.

En Europe, le climat est plus contrasté : la tension sur les tarifs américains et l’attente d’un geste de la BCE alimentent la prudence. On surveille également les publications d’entreprises du luxe, secteur dont la demande a récemment ralenti, en particulier en Chine.

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Matières premières

• Pétrole (WTI)
  Après un rebond technique hier, le baril de WTI cède de nouveau du terrain vers 73,00 $. Les craintes d’un ralentissement de la demande mondiale, couplées à la perspective de nouvelles tensions douanières, pèsent sur la tendance. Le modeste rebond de mardi reste fragile, d’autant que les stocks américains ont crû plus qu’escompté, selon l’API.

• Or
  L’once d’or se traite autour de 2 760 $, quasiment stable. Les arbitrages entre la crainte d’une inflation future, soutenue par des politiques protectionnistes, et la perspective d’une Fed qui pourrait maintenir ses taux élevés, laissent le métal précieux en range serré. Les traders attendent les annonces de Powell pour se positionner plus nettement.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin se maintient autour de 102 000 $, confirmant sa relative résistance. L’actif a rapidement effacé sa baisse liée au plongeon du Nasdaq en début de semaine. Les observateurs notent que les interventions de Trump sur le volet tarifaire et l’incertitude autour de l’IA n’ont pas vraiment entamé l’optimisme des cryptos. L’Ether évolue autour de 3 130 $, en légère baisse sur 24h.

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Conclusion et perspectives

Les marchés abordent cette séance dans l’expectative. À court terme, la conférence de presse de Jerome Powell et la finalisation des annonces tarifaires américaines dicteront l’humeur des investisseurs. Sur le forex, l’avantage reste au dollar tant que la Fed conserve un discours restrictif. Les opérateurs garderont aussi un œil sur la BCE, qui pourrait adopter un ton plus conciliant ce jeudi.

Points de vigilance :

• L’éventuel maintien (ou non) de la politique de Trump sur les tarifs dès le 1er février.
• Les résultats des grands noms de la tech américaine.
• La position de la BCE et, plus tard, celle de la BoE sur leurs politiques monétaires respectives.

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Mini-récap – Événements majeurs du jour (Heure de Paris)

Heure	Événement	Impact attendu
16:30	Stocks de pétrole (US)	Influence WTI
20:00	Décision de la Fed	Devises & Indices
20:30	Conf. de presse de Powell	Volatilité USD, or

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

La séance de ce mardi s’ouvre dans un climat volatil, dominé par l’effondrement des géants américains de l’IA suite à l’arrivée d’une nouvelle solution chinoise, DeepSeek. L’attention se porte aussi sur les menaces de nouveaux tarifs douaniers lancées par le président Trump, un contexte qui pèse sur le moral des investisseurs. Les regards se tournent désormais vers la Réserve fédérale (Fed), dont le verdict de politique monétaire est attendu demain, au milieu de ce cocktail explosif.

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Contexte global

Choc sur l’IA
Les marchés ont brutalement corrigé après l’irruption de DeepSeek, un outil d’intelligence artificielle chinois peu coûteux et pourtant très performant, qui menace directement la domination d’acteurs américains comme Nvidia. Ce dernier a perdu près de 17% en une séance, effaçant plusieurs centaines de milliards de dollars de capitalisation. D’autres valeurs phares de l’IA et des semi-conducteurs (Broadcom, AMD, ASML, etc.) ont également été malmenées, entraînant un mouvement de vente massif. Cette remise en cause des coûts de production et de l’accessibilité de la technologie IA sème le doute sur les perspectives de croissance du secteur.

Nouvelles menaces tarifaires de Trump
Parallèlement, le président américain a relancé la guerre commerciale. Il envisage d’imposer des tarifs sur un large éventail d’importations – allant des semi-conducteurs à l’acier, en passant par les produits pharmaceutiques – afin de rapatrier la production aux États-Unis. Si ces mesures se précisent, elles pourraient peser sur la croissance mondiale et l’appétit pour le risque, tout en soutenant le Dollar.

Fed et BCE en ligne de mire
Le FOMC (comité de politique monétaire de la Fed) se réunit aujourd’hui et demain. Les marchés tablent sur un maintien des taux à 4,25%-4,50%, même si Donald Trump appelle ouvertement à une baisse immédiate. En Europe, la BCE devrait annoncer jeudi une nouvelle baisse de taux sur fond d’inflation hésitante et de craintes de ralentissement. Ces décisions pourraient dicter la marche à suivre sur le Forex pour les jours à venir.

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Forex

Dollar (USD)
Le Dollar Index (DXY) regagne du terrain, soutenu par les annonces de Trump sur les tarifs et la légère hausse des rendements obligataires. La perspective d’un maintien des taux par la Fed, combinée au climat d’incertitude, favorise aussi les flux vers le billet vert.

Euro (EUR)
L’EUR/USD est repassé sous les 1,0450, pénalisé par les menaces de droits de douane américains envers la zone euro. Les opérateurs anticipent également un geste accommodant de la BCE ce jeudi, ce qui renforce la pression sur la monnaie unique.

Livre Sterling (GBP)
La paire GBP/USD recule sous 1,2500, alors que la Banque d’Angleterre est attendue sur une baisse de 25 points de base lors de sa prochaine réunion, au vu des indicateurs économiques britanniques (inflation en repli, ralentissement du marché de l’emploi, PIB décevant).

Dollar néo-zélandais (NZD)
La devise néo-zélandaise reste sous pression, malgré le discours optimiste du Premier ministre Christopher Luxon, qui table sur une politique de croissance “sans relâche”. Le NZD/USD évolue vers 0,5660, affecté par l’aversion au risque internationale et la force du Dollar.

Dollar australien (AUD)
L’AUD subit lui aussi la conjoncture de marché défavorable, renforcée par les craintes liées aux exportations vers la Chine, dont la conjoncture industrielle a déçu. L’AUD/USD se maintient à la peine vers 0,6250-0,6260.

Yen (JPY)
Le Yen, valeur refuge habituelle, ne parvient pas à s’apprécier durablement face au Dollar. La BoJ réaffirme son intention de poursuivre son resserrement monétaire si l’économie le justifie, mais les investisseurs semblent plus sensibles pour l’instant au sursaut du billet vert. Le USD/JPY fluctue autour de 155,00-156,00.

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Indices boursiers

Les indices américains ont subi un violent choc, plombés par les stars de la tech et de l’IA. Le S&P 500 a reculé de plus de 1,4%, tandis que le Nasdaq a chuté de plus de 3%. En Europe, les marchés sont restés plus résilients, portés par la rotation vers des valeurs défensives, notamment dans l’agroalimentaire ou la santé. Toutefois, la menace tarifaire américaine n’est pas de bon augure pour le DAX et le CAC 40, exposés aux exportations. L’indice suisse SMI, réputé défensif, a terminé nettement en hausse hier, profitant du basculement sectoriel.

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Matières premières

Pétrole
Le cours du WTI poursuit sa glissade sous 74$, fragilisé par la crainte d’une demande moindre à cause des tensions commerciales et de la conjoncture chinoise. La perspective de tarifs américains élevés sur certains métaux pourrait réduire l’appétit pour l’énergie dans l’industrie.

Or
L’once d’or évolue près de 2 740-2 750$, freinée d’un côté par le rebond du Dollar et soutenue de l’autre par les craintes de récession. Les investisseurs restent prudents avant la décision de la Fed, qui pourrait influencer le métal précieux en réorientant les anticipations sur les taux.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin a fluctué fortement, tombant sous 100 000$ (notation BTC/USD) avant de rebondir à 103 000$. Le climat général de risk-off n’épargne pas les cryptos, même si elles ont parfois servi de refuge alternatif. Dans l’immédiat, la volatilité reste de mise, en particulier dans l’attente des annonces de la Fed.

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Conclusion et perspectives

La défiance envers les valeurs technologiques liées à l’IA risque de se prolonger tant que l’impact réel de l’arrivée de DeepSeek ne sera pas clarifié. Les marchés attendent désormais des signaux rassurants – tant sur l’issue des menaces tarifaires de Trump que sur les décisions de politique monétaire.

Pour la journée, on surveillera :

• Les données US de la confiance des consommateurs (Conference Board) et les commandes de biens durables.
• Les premiers résultats d’entreprises américaines dans l’aéronautique (Boeing, Lockheed Martin) et l’automobile (GM).

Points de vigilance :

• EUR/USD : seuil de 1,0400 à surveiller en cas d’accélération baissière.
• AUD/USD : risque de poursuite du repli vers 0,6200 si la confiance globale reste faible.
• Gold : support clé autour de 2 725$, résistance court terme à 2 757$.

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Mini-récap du jour

Événement/Statistique	Heure (GMT)	Degré d'importance
US – Commandes de biens durables	13h30	Élevé
US – Confiance des consommateurs	15h00	Élevé
Début du FOMC (Fed)	Toute la journée	Élevé
Résultats d’entreprises (Boeing…)	Avant/après Bourse	Élevé

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Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Après un week-end mouvementé sur le front commercial et de nouvelles secousses dans la tech via la montée en puissance de l’intelligence artificielle chinoise, les marchés démarrent cette semaine dans la nervosité. Entre un dollar qui reprend du terrain, les incertitudes liées aux politiques de Donald Trump et un calendrier riche en rendez-vous (Fed, ECB, publications de grands noms de la tech), l’attention des traders restera focalisée sur la volatilité à court terme.

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Contexte global

Le climat s’alourdit sur le plan commercial. L’intervention musclée de Donald Trump vis-à-vis de la Colombie – qui a brièvement refusé de reprendre ses ressortissants expulsés – a montré la détermination du Président américain : imposer rapidement des tarifs douaniers de 25 %, puis 50 % en l’espace d’une semaine si un pays ne se plie pas à ses exigences. Finalement, Bogota a cédé, mais le message est clair. Cette fermeté présidentielle jette aussi un froid sur les relations avec le Mexique et le Canada : un article du WSJ évoque une possible mise en place de nouveaux tarifs (25 %) dès le 1ᵉʳ février, sans négociations préalables.
En parallèle, la publication inattendue d’une IA chinoise nommée DeepSeek, censée rivaliser voire surpasser ChatGPT, a accentué la fébrilité sur les marchés tech américains. Les opérateurs redoutent une concurrence accrue, surtout si la solution chinoise est bien plus économique, érodant la dominance des plateformes d’IA occidentales.

Sur le plan macroéconomique, on surveillera de près la réunion de la Fed ce mercredi : un statu quo sur les taux est largement attendu, malgré les pressions réitérées de Donald Trump pour des baisses rapides. En Europe, la BCE pourrait réduire son taux de dépôt de 25 points de base cette semaine, alors que les récents PMI de la zone euro montrent une reprise trop fragile pour s’affranchir d’un soutien monétaire.

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Forex

• EUR/USD
  Le dollar profite d’un regain d’aversion au risque. L’EUR/USD est passé sous 1,0500, lesté par les rumeurs d’un assouplissement monétaire plus prononcé à la BCE. Les opérateurs tablent sur une baisse du taux de dépôt à 2,75 %, voire de nouvelles baisses lors des prochains meetings. Zone pivot à court terme : 1,0480. Un passage ferme au-dessus de 1,0500 s’annonce difficile si l’incertitude autour des politiques américaines persiste.

• GBP/USD
  La paire se maintient autour de 1,2450 mais reste vulnérable. Les indicateurs techniques (RSI > 50 en H4) suggèrent encore un biais haussier, bien que la force du billet vert pourrait rapidement inverser la dynamique. Premier support à 1,2350. Une cassure en dessous exposerait le sterling à un retour vers 1,2250.

• USD/JPY
  Le yen peine à confirmer ses gains, oscillant près de 156.00. Malgré une Banque du Japon (BoJ) plus hawkish et la réduction du différentiel de taux avec les États-Unis, l’incertitude commerciale pousse certains traders à renforcer le dollar. Techniquement, 156.75 fait office de résistance ; un franchissement pourrait viser la zone des 157.00/157.50.

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Indices boursiers

Les futures américains sont en net repli, notamment sur le Nasdaq, sous pression depuis l’annonce choc de DeepSeek dans l’IA. Les investisseurs craignent une mise en concurrence directe et à moindres coûts face à des géants comme Microsoft ou Meta. Par ailleurs, la salve de résultats prévue cette semaine (Microsoft, Meta, Apple, Tesla) pourrait accentuer la volatilité.
En Europe, la tendance est prudente, les opérateurs intégrant déjà l’éventualité d’une baisse des taux de la BCE. L’indice allemand DAX et le CAC 40 pourraient s’ajuster si les Ifo (Allemagne) et les PMI européens déçoivent davantage.

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Matières premières

• Pétrole : Le WTI retombe sous 74 $ après les commentaires répétés de Trump appelant l’OPEP+ à baisser le prix du baril, dans l’espoir de réduire la manne financière de pays comme la Russie et faire pression sur la situation en Ukraine. Les déboires commerciaux du week-end (Colombie) renforcent la nervosité sur l’offre mondiale.
• Or : L’once d’or recule depuis ses récents plus hauts (2 780 $) sous l’effet d’un rebond technique du dollar. La persistance de tensions commerciales pourrait toutefois maintenir un socle solide autour de 2 730-2 750 $.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin reperd du terrain et flirte désormais avec la zone des 100 000 $, victime d’un repli global du marché crypto et d’un renforcement temporaire du billet vert. Les liquidations importantes du week-end, couplées à un regain d’aversion au risque, ont alimenté la baisse. À surveiller : la volatilité reste élevée, un écart sous 98 000 $ ouvrirait la voie à une correction plus prononcée.

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Conclusion et perspectives

La semaine s’annonce cruciale, marquée par :

• La réunion de la Fed mercredi (pas de changement attendu sur les taux)
• Les publications de géants de la tech comme Microsoft, Meta, Tesla et Apple (mercredi et jeudi)
• La décision de la BCE jeudi, avec une probable baisse de 25 points de base
• Les tensions commerciales à surveiller (Mexique, Canada…)

Toute annonce de Trump ou de la Maison-Blanche pourrait déclencher de nouvelles turbulences. Les traders devront gérer un cocktail explosif entre résultats d’entreprises, réunions de banques centrales et risques géopolitiques.

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Mini-récap des événements à venir

Événement	Date / Heure (GMT)	Impact attendu
Fed (Taux & Communiqué)	Mercredi 29 jan.	Statu quo probable
Microsoft, Meta, Tesla	Mercredi 29 jan.	Bilan IA / Croissance
BCE (décision taux)	Jeudi 30 jan.	Possible baisse de 25 pb
Apple (résultats)	Jeudi 30 jan.	Surveiller guidance 2025

Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés démarrent la séance sur une note contrastée, entre l’envolée du Yen soutenu par la politique plus hawkish de la Banque du Japon (BoJ) et les appels de Donald Trump à réduire drastiquement les taux d’intérêt ainsi que les prix du pétrole. Cette configuration encourage la volatilité sur le Forex, tandis que l’or et le bitcoin poursuivent leur rallye.

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Contexte global

La BoJ a décidé, comme anticipé, de relever son principal taux directeur de 25 points de base (0,50 %), un plus haut depuis 2008. Le Gouverneur Ueda demeure confiant sur l’inflation et les salaires, indiquant que la banque centrale japonaise poursuivra son resserrement si ses projections se confirment.
Parallèlement, le président Trump a multiplié les déclarations pour peser sur le coût du pétrole et appeler la Réserve fédérale à baisser les taux. Les marchés s’interrogent sur l’ampleur des prochains mouvements de politique monétaire aux États-Unis, alors que la Fed tiendra sa première réunion de l’année la semaine prochaine.

Sur le plan macro, les opérateurs attendent aujourd’hui les premiers chiffres PMI de janvier en zone euro, au Royaume-Uni et aux États-Unis, qui donneront un aperçu de la santé de l’activité manufacturière et des services en ce début d’année.

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Forex

• USD/JPY : La paire s’est repliée nettement sous 155, le Yen profitant du relèvement de taux de la BoJ et des anticipations de nouvelles hausses à venir. La position plus ferme de la banque centrale japonaise rogne l’avantage de taux du billet vert.
• EUR/USD : L’euro consolide au-dessus de 1,0450 grâce à la baisse du Dollar Index (DXY). La perspective d’une possible baisse de taux de la BCE fin janvier (les marchés évoquent un geste de 25 pdb) garde néanmoins certaines incertitudes.
• GBP/USD : La livre a testé la zone de 1,2400, soutenue par un recul du dollar et quelques bonnes surprises sur la consommation domestique. Néanmoins, une éventuelle baisse de taux par la BoE en février pèse à moyen terme sur la devise britannique.
• AUD/USD : Le dollar australien profite du soulagement côté commerce entre Pékin et Washington, après que Trump a déclaré préférer « ne pas avoir à utiliser » les tarifs douaniers contre la Chine. L’Aussie reste dans la zone des 0,63.

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Indices boursiers

• S&P 500 : L’indice américain a marqué un nouveau record de clôture hier (près de 6 120 pts), dopé par la bonne tenue des secteurs santé et industriel. L’appel de Trump pour des taux plus bas rassure partiellement le marché, mais l’incertitude autour des barrières douanières demeure.
• Dow Jones : En hausse de près de 0,9 %, le Dow franchit les 44 500 pts, soutenu par les bons résultats de GE Aerospace et Union Pacific.
• Europe : Les indices affichent globalement des performances positives, le DAX et le CAC 40 profitant de la baisse de l’euro face au yen et d’un sentiment positif sur la scène mondiale. Les investisseurs restent cependant attentifs aux PMI de la zone euro ce matin.

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Matières premières

• Pétrole (WTI) : En nette baisse vers 74 $ le baril, après les pressions de Trump sur l’Arabie saoudite et l’OPEP pour réduire les prix. Le marché prend acte également des stocks américains en retrait, mais la rhétorique présidentielle l’emporte actuellement sur les fondamentaux.
• Or : Le métal précieux flirte avec les 2 780 $ l’once, soutenu par la baisse généralisée du dollar et l’appétit pour les valeurs refuge en pleine incertitude commerciale. Les analystes surveillent le seuil historique de 2 790 $ pour déterminer si l’or pourrait viser les 2 800 $ et plus.

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Cryptomonnaies

• Bitcoin (BTC) : Toujours bien orienté autour de 104 000 $, la reine des cryptos profite de la faiblesse du dollar et des spéculations sur une plus grande adoption institutionnelle. Les perspectives de réglementation « assouplie » suggérées par Trump – qui veut soutenir l’IA et le développement technologique – pourraient stimuler davantage le secteur.

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Conclusion et perspectives

La fin de semaine s’annonce décisive avec la publication des PMI en Europe et aux États-Unis. Les cambistes surveilleront toute nouvelle salve de déclarations de Trump, susceptibles d’alimenter la volatilité sur les taux et de maintenir la pression baissière sur le dollar. Du côté du yen, la dynamique haussière pourrait se renforcer si la BoJ confirme un discours toujours plus strict. À court terme, l’or et le bitcoin conservent un biais haussier, tandis que les indices actions tablent sur le soutien implicite du président américain pour des taux plus bas.

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Mini-récap & niveaux clés

• Événements du jour :

  • 09h30 (CEST) : PMI manufacturier et services (Allemagne)
  • 10h00 : PMI manufacturier et services (Zone euro)
  • 10h30 : PMI manufacturier et services (Royaume-Uni)
  • 15h45 : PMI manufacturier et services (États-Unis)
  • 16h00 : Ventes de logements existants (US)

• Niveaux techniques à surveiller :

  • EUR/USD : Résistance 1,0480 / Support 1,0400
  • USD/JPY : Support 154,80 / Résistance 156,00
  • Or (XAU/USD) : Résistance 2 790 $ / Support 2 735 $
  • Bitcoin (BTC) : Zone pivot 102 000-105 000 $

Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés mondiaux abordent ce mercredi avec un mélange de prudence et d’optimisme. D’un côté, Donald Trump multiplie les menaces de tarifs douaniers, ce qui entretient des incertitudes. De l’autre, son soutien massif à l’IA et de solides publications d’entreprises alimentent la confiance des investisseurs.

Contexte global

L’arrivée de Trump à la Maison Blanche continue de polariser l’attention. Malgré des annonces répétées de potentielles taxes sur les importations (Canada, Mexique, Chine, Union européenne), aucune mesure concrète et immédiate n’a encore été promulguée. Cette « temporisation » a soulagé les marchés, qui redoutaient un durcissement brutal de la politique commerciale américaine.
En parallèle, le nouveau président a officialisé un projet colossal de 500 milliards de dollars baptisé « Stargate » en partenariat avec SoftBank, Oracle et OpenAI, destiné à soutenir l’infrastructure de l’IA. Cette initiative a particulièrement dopé les valeurs technologiques, notamment au Japon et aux États-Unis.

Sur le front macroéconomique, les opérateurs se tournent vers la prochaine réunion de la Banque du Japon (BoJ). Selon plusieurs sources, une hausse de 25 points de base est envisagée, un scénario qui serait historique compte tenu de la politique monétaire ultra-accommodante suivie ces dernières années. Les intervenants restent toutefois prudents en raison de la volatilité que pourrait engendrer une telle décision sur les paires en yen.

Forex

• EUR/USD : La paire se situe autour de 1,0400, freinée par la menace de tarifs douaniers sur les produits européens. Le spectre d’une nouvelle baisse de taux par la BCE (attendue la semaine prochaine) limite aussi le potentiel de rebond de l’euro. Les traders surveilleront de près les interventions de Christine Lagarde, attendues dans la journée.
• GBP/USD : La livre britannique se maintient autour de 1,2330-1,2350. Les chiffres de l’emploi au Royaume-Uni, en demi-teinte, renforcent les anticipations d’un possible nouveau geste accommodant de la Banque d’Angleterre dès février. Le marché intègre aussi les risques de turbulences commerciales post-Brexit, si Trump impose des droits de douane à l’Europe.
• USD/JPY : Après avoir flirté avec 155,00, la paire se reprend légèrement au-dessus de 155,50. Les rumeurs d’un relèvement de taux par la BoJ ce vendredi offrent un soutien au yen, mais l’appétit pour le risque, lié à la bonne santé des indices actions, incite les investisseurs à rester longs sur le dollar. La volatilité pourrait monter à l’approche de la décision de la BoJ.

Indices boursiers

• États-Unis : Les indices ont globalement terminé dans le vert hier. Le Dow Jones a progressé de plus de 1%, le S&P 500 de près de 0,9% et le Nasdaq Composite d’environ 0,6%. Les nouvelles menaces tarifaires de Trump n’ont pas suffi à renverser la bonne humeur, soutenue par de solides résultats d’entreprises. Netflix a grimpé de plus de 14% après son annonce de croissance record des abonnés.
• Europe : L’optimisme est de mise. Le DAX allemand est en zone de plus haut historique au-dessus des 21 000 points, stimulé par la hausse des valeurs industrielles et la perspective de tarifs américains finalement plus mesurés. Le CAC 40 franchit également de nouveaux sommets, soutenu par LVMH (qui retrouve sa position de première capitalisation européenne) et par le secteur du luxe. Le SMI suisse se rapproche lui aussi de ses records.
• Asie : Le Nikkei bondit d’environ 1,7%, profitant de l’effet « IA » et de l’annonce de « Stargate ». En revanche, la Chine continentale et Hong Kong reculent, inquiets d’une éventuelle concrétisation des tarifs sur leurs exportations dès le 1er février.

Matières premières

• Pétrole : Les cours du WTI restent sous pression, autour de 75-76 dollars le baril. Les plans de Trump visant à « forer partout » (et à stimuler la production américaine) pèsent sur le sentiment du marché. Les investisseurs demeurent toutefois attentifs aux risques géopolitiques et à l’impact potentiel des sanctions sur la Russie.
• Or : Le métal jaune poursuit son envolée et s’approche des 2 750 dollars l’once, flirtant avec son record historique de 2 790 dollars. L’incertitude autour des relations commerciales de Trump et les anticipations d’éventuelles baisses de taux par la Fed alimentent la demande d’actifs refuge.

Conclusion et perspectives

La dynamique générale reste à la hausse sur les actions, portée par les espoirs de politiques pro-croissance aux États-Unis et par la forte demande dans le secteur de l’IA. Les inquiétudes commerciales demeurent toutefois en embuscade : toute officialisation de tarifs pourrait ébranler l’équilibre précaire des marchés.
À court terme, surveillez :

1. Les éventuelles annonces de Trump sur les tarifs douaniers (EU, Chine, Canada, Mexique).
2. La réunion de la BoJ vendredi (impact sur le JPY et la volatilité Forex).
3. Les discours de Christine Lagarde et d’autres banquiers centraux pour évaluer le risque de nouvelles baisses de taux.

Mini-récap des niveaux clés

• EUR/USD : résistance à 1,0450, support à 1,0370
• USD/JPY : résistance à 156,25, support à 155,00
• Or (XAU/USD) : seuil psychologique à 2 790 (ancien plus haut historique)
• WTI : zone pivot 75 $ - 77 $

Ce contenu est fourni à titre informatif et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés financiers entament cette journée dans un climat d’incertitude, nourri par les nouvelles menaces tarifaires du Président Trump vis-à-vis du Canada et du Mexique. Alors que les investisseurs misaient sur une moindre agressivité commerciale, le regain de tensions rebat les cartes sur le Forex et pèse sur l’appétit pour le risque.

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Contexte global

Après l’investiture de Donald Trump pour son second mandat, les premières annonces ont rapidement secoué la communauté financière. Initialement, les marchés ont salué l’absence de mesures tarifaires immédiates contre la Chine, principal partenaire commercial des États-Unis. Toutefois, le revirement rapide autour de l’idée d’une taxe de 25 % sur les importations canadiennes et mexicaines à partir du 1er février crée un choc.

Côté macro, on surveille de près la publication de l’indice ZEW en Allemagne, censé refléter le sentiment économique de la zone euro, ainsi que les données sur l’emploi au Royaume-Uni qui pourraient influencer la politique monétaire de la Banque d’Angleterre. Par ailleurs, la Banque du Japon (BoJ) tiendra sa réunion de politique monétaire d’ici la fin de semaine et les marchés y voient une forte probabilité d’une hausse de taux, une première depuis de nombreuses années.

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Forex

• Dollar US (DXY)
  Le billet vert a connu une séance volatile. Après avoir d’abord reculé sur fond d’espoir d’un report des hausses tarifaires, il s’est soudainement renforcé lorsque la Maison-Blanche a évoqué des taxes sur ses partenaires nord-américains. Les prévisions demeurent contrastées pour le dollar : d’un côté, les menaces tarifaires sont susceptibles de nourrir l’inflation aux États-Unis et de maintenir un certain soutien au billet vert, de l’autre, on relève un glissement des rendements obligataires américains qui limite les perspectives haussières.

• GBP/USD
  La livre sterling (GBP) se négocie autour de 1,2300, après avoir retracé une partie des gains enregistrés en début de semaine. Les chiffres de l’emploi au Royaume-Uni sont très attendus : en cas de déception, la pression baissière pourrait se renforcer, dans un contexte où plusieurs analystes évoquent déjà la possibilité de baisses de taux par la Banque d’Angleterre.

• EUR/USD
  L’euro s’est brièvement maintenu au-dessus de 1,0400, soutenu par la faiblesse passagère du dollar. Toutefois, les anticipations d’un cycle de baisse de taux à venir de la BCE, combinées à la prudence des opérateurs face aux risques commerciaux, ont freiné les velléités haussières de la monnaie unique. Les investisseurs guetteront l’indice ZEW, ainsi que toute mention de nouvelles tensions commerciales entre Washington et Bruxelles.

• USD/JPY
  Face au yen, le dollar a subi des pertes initiales, le marché s’attendant à une hausse de taux imminente par la Banque du Japon. Cependant, une légère remontée du billet vert est intervenue à la faveur des déclarations de Trump. Le niveau de 155,00 se révèle clé : si le yen parvient à maintenir la pression sous ce seuil, la paire pourrait s’enfoncer vers 154,00, surtout si la BoJ relève effectivement ses taux vendredi.

• USD/CAD
  Le dollar canadien a été le plus exposé, chutant brutalement à la suite des menaces de tarifs de 25 % sur les importations en provenance du Canada. Le cours USD/CAD a brièvement dépassé 1,4500 avant de se replier. Tant que l’incertitude sur l’application effective de ces taxes plane, la volatilité pourrait perdurer.

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Indices boursiers

Les indices américains ont démarré la séance des futures en territoire positif, portés par l’optimisme lié aux politiques pro-entreprises annoncées par Trump (baisse d’impôts, dérégulation). Toutefois, les menaces tarifaires envers le Canada et le Mexique ont freiné l’élan haussier, provoquant un net recul des contrats à terme sur le S&P 500 et le Nasdaq.
En Europe, on attend la réaction des marchés actions après la publication de l’enquête ZEW en Allemagne et les discussions à l’ECOFIN sur la compétitivité européenne. Les opérateurs demeurent prudents, la question des barrières douanières pouvant toucher à terme les exportations européennes.

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Matières premières

• Pétrole
  Le cours du WTI évolue autour de 76-77 $ le baril. D’un côté, les inquiétudes sur une éventuelle flambée de l’offre américaine (Trump souhaite maximiser la production nationale) pèsent sur les prix. De l’autre, la menace de sanctions supplémentaires contre des exportateurs majeurs (Russie, Iran, Venezuela) maintient une forme de prime de risque.

• Or
  Le métal jaune a confirmé son rebond au-dessus de 2 700 $ l’once, soutenu par la nervosité ambiante. Les craintes inflationnistes liées aux tarifs, ainsi que la baisse des rendements obligataires US, consolident le statut de valeur refuge de l’or.

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Cryptomonnaies

Le Bitcoin, après avoir inscrit un nouveau sommet historique au-delà des 109 000 $, corrige légèrement sous les 102 000 $. L’annonce d’un potentiel « executive order » sur les cryptos par l’administration Trump et le lancement d’un « Trump token » ont intensifié la volatilité. Les opérateurs scrutent aussi la dynamique de régulation, qui pourrait soit favoriser, soit brider davantage l’essor des actifs numériques.

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Conclusion et perspectives

La volatilité semble de retour sur l’ensemble des classes d’actifs, tirée par les revirements de la Maison-Blanche sur la question tarifaire. Les séances à venir dépendront largement des annonces de Trump et de la mise en œuvre effective (ou non) de nouvelles taxes. Les investisseurs porteront aussi une attention particulière au rendez-vous de la Banque du Japon : en cas de hausse de taux, le yen pourrait prolonger sa progression.

Points de vigilance :

• Toute modification dans la rhétorique de Trump sur la Chine, un accord TikTok ou de nouveaux tarifs.
• Statistiques clés : emploi britannique, indice ZEW allemand et, plus tard dans la semaine, l’inflation au Canada.
• Décision de la BoJ vendredi : un rehaussement de taux serait une première en près de 17 ans.

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Mini-récap – Événements & niveaux clés

Événement / Statistique	Date / Heure	Impact potentiel
UK – Rapport sur l’emploi	21/01 matin	Influence GBP/USD
Allemagne – Indice ZEW	21/01 matin	Impact sur EUR/USD
Canada – Inflation (CPI)	21/01 après-midi	Affecte CAD, USD/CAD
BoJ – Décision de politique monétaire	23-24/01	JPY, USD/JPY (taux, orientation)

Niveaux techniques à surveiller

• EUR/USD : 1,0350 (support) / 1,0420 (résistance)
• GBP/USD : 1,2250 (support court terme) / 1,2380 (résistance)
• USD/JPY : 155,00 (pivot) / 154,00 (support)
• Or (XAU/USD) : 2 700 $ (support) / 2 735 $ (résistance)

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Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

C’est jour férié aux États-Unis pour Martin Luther King Jr. Day, mais l’attention des opérateurs se tourne déjà vers l’investiture de Donald Trump pour son second mandat. Entre attentes de nouvelles politiques énergétiques, tensions commerciales potentiellement relancées et espoirs d’allègement des réglementations, les marchés mondiaux naviguent dans l’incertitude, prêts à réagir dès demain.

Contexte global

L’événement majeur du jour est, sans surprise, la prestation de serment de Donald Trump en tant que 47ᵉ président des États-Unis. Il devrait signer près d’une centaine de décrets présidentiels dans les heures qui suivront son investiture, selon des sources proches de la Maison-Blanche. Les marchés américains sont fermés ce lundi, laissant pour l’instant l’essentiel de l’activité aux places européennes et asiatiques. Les investisseurs s’interrogent sur les premières mesures en matière de politique tarifaire, d’énergie et d’immigration, qui pourraient fortement influencer la trajectoire économique de 2025.

En Asie, le Japon publie des indicateurs plutôt encourageants : les commandes de machines (Core Machinery Orders) de novembre ont progressé de 3,4 % sur un mois, signalant un regain d’investissement. Néanmoins, les yeux restent braqués sur la Banque du Japon (BoJ), dont la réunion de politique monétaire débute ce jeudi : une hausse des taux y est largement anticipée par le marché.

En Europe, l’ambiance est un peu plus prudente : l’euro subit toujours la perspective de nouvelles baisses de taux de la BCE, tandis que la livre sterling pâtit d’un climat économique morose et de la perspective que la Banque d’Angleterre réduise également ses taux dès février.

Forex

• Dollar (USD) : Il a connu un léger recul lors de la séance asiatique, le marché ayant pris acte d’éventuelles annonces moins agressives sur les tarifs douaniers de la part du président Trump. Avec la fermeture des marchés US, la volatilité est plus faible, mais l’évolution du billet vert sera au cœur des préoccupations dès la réouverture demain.

• Livre sterling (GBP) : La paire GBP/USD a timidement progressé au-dessus de 1,2180, sans grande conviction, freinée par les attentes de baisses de taux de la BoE. Le sentiment reste fragile avec des données UK mitigées et des inquiétudes sur la santé budgétaire britannique.

• Yen (JPY) : Porté par des commandes de machines plus robustes et la probabilité d’une hausse de taux de la BoJ, le yen conserve un biais haussier, ramenant le USD/JPY vers la zone de 156.00/155.50. L’évolution dépendra aussi de la tonalité du discours inaugural de Trump et du verdict de la BoJ en fin de semaine.

• Euro (EUR) : L’EUR/USD se maintient autour de 1,03, malgré la perspective d’un nouveau cycle de baisse de taux de la BCE. Les investisseurs surveillent les interactions commerciales entre l’UE et les États-Unis, alors que l’Allemagne et la Commission européenne redoutent un possible regain de tensions tarifaires sous la présidence Trump.

Indices boursiers

Les marchés actions américains (Dow Jones, S&P 500, Nasdaq) resteront fermés aujourd’hui. Les futures US sont en léger repli, reflétant la nervosité ambiante. Au Japon, le Nikkei 225 s’est adjugé environ +1 % grâce à la baisse du yen ces derniers jours et au relatif optimisme sur la reprise de l’investissement domestique. En Europe, l’Euro Stoxx 50 et le DAX allemand ouvrent sans grand élan, préoccupés par la suite de la politique américaine et l’impact sur l’inflation mondiale.

Matières premières

• Pétrole (WTI, Brent) : Les prix sont stables à légèrement en baisse. Les sanctions américaines prises récemment contre la Russie ont soutenu le marché, mais la perspective que Donald Trump assouplisse éventuellement certaines mesures pour négocier un accord sur la guerre en Ukraine tempère ce soutien. Par ailleurs, la trêve fragile au Moyen-Orient (entre Israël et le Hamas) limite le risque de flambée des prix.

• Or (XAU/USD) : Le métal précieux s’est maintenu au-dessus de 2 700 $ l’once. Il bénéficie d’un climat incertain sur la politique économique américaine et du recul du dollar. Toutefois, avec l’espoir d’un apaisement sur certains fronts géopolitiques et la perspective d’une pause de la Fed dans sa politique de baisses de taux, le potentiel haussier immédiat reste modéré.

Cryptomonnaies

Le marché crypto demeure très animé. Bitcoin se maintient au-dessus des 100 000 $ malgré un repli de 2-3 % sur la session asiatique, tandis qu’une « meme coin » estampillée Trump ($TRUMP) a connu une volatilité hors normes. L’effervescence autour des tokens politiques et la possible arrivée de mesures d’encouragement au secteur crypto par la nouvelle administration Trump pourraient soutenir ce segment. La prudence est toutefois de mise en raison de mouvements spéculatifs extrêmement rapides.

Conclusion et perspectives

Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche crée un point d’interrogation majeur quant à l’orientation de la politique économique américaine. Les traders guetteront de près les premiers décrets présidentiels, notamment sur les questions tarifaires et énergétiques. Les marchés européens et asiatiques évolueront en faible volume aujourd’hui, en attendant la réouverture de Wall Street demain. Sur le plan macro, l’attention se tournera cette semaine vers la BoJ — où une hausse de taux est anticipée — ainsi que vers plusieurs publications de résultats trimestriels d’entreprises emblématiques (tech et luxe).

Mini-récap des événements clés

• Investiture de Trump : discours et possible annonce d’une centaine de décrets exécutifs ce lundi.
• Jour férié aux États-Unis : marchés actions et obligations fermés (Martin Luther King Jr. Day).
• BoJ : réunion les 23 et 24 janvier, forte probabilité d’une hausse de taux.
• Résultats trimestriels : poursuite de la saison aux États-Unis (Netflix, Texas Instruments, etc.) et en Europe (luxe).

Disclaimer : ce contenu est fourni à titre informatif et ne constitue pas un conseil en investissement.

La semaine s’achève sur un climat de prudence avec une baisse du Dollar, des incertitudes liées à l’inauguration de Donald Trump, et des attentes fortes autour de la politique monétaire de la Banque du Japon. Tour d’horizon des tendances clés.

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Contexte global : Prises de risque mesurées et attentes des banques centrales

Le Dollar Index (DXY) a continué sa correction, glissant sous les 109, poussé par des anticipations de baisses des taux d’intérêt de la Fed en 2025. Pendant ce temps, le Yen s’est renforcé face au Dollar, porté par des spéculations sur une hausse des taux par la BoJ la semaine prochaine. Les données chinoises montrent une croissance de 5,4 % en 2024, dépassant l’objectif fixé à 5 %, mais des défis comme la faiblesse persistante de l'immobilier et la demande domestique limitée dans certains secteurs restent préoccupants.

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Forex : Mouvements notables

• EUR/USD : La paire oscille sous les 1,0300, freinée par les attentes de nouvelles baisses de taux de la BCE. Les résultats de l’inflation en zone euro ce matin seront surveillés de près.
• GBP/USD : Maintien au-dessus de 1,2200 malgré une tendance baissière. La paire pourrait tester des supports autour de 1,2100, surtout si les ventes au détail britanniques déçoivent.
• USD/JPY : La paire a rebondi vers 155,40, mais reste vulnérable face à un Yen soutenu par des paris sur une hausse imminente des taux japonais.

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Indices boursiers : Une fin de semaine mitigée

Les marchés asiatiques sont en recul malgré les bonnes nouvelles sur la croissance chinoise, pénalisés par un Nikkei en forte baisse sous l’effet d’un Yen plus fort. En Europe, les investisseurs se préparent à des publications clés comme les ventes au détail britanniques et l’inflation en zone euro. Aux États-Unis, Wall Street a vu les valeurs technologiques plonger hier, avec Apple (-4 %) et Tesla (-3,4 %), mais le secteur bancaire reste solide grâce à des résultats robustes.

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Secteur du luxe : Optimisme confirmé

Le secteur du luxe connaît un rebond significatif cette semaine, soutenu par la publication des résultats de Richemont, qui a annoncé une hausse de ses ventes trimestrielles de 10 %. Ces résultats optimistes alimentent les espoirs d’une reprise dans le secteur. Par ailleurs, les données économiques chinoises publiées cette nuit pourraient également renforcer la hausse des grands noms du luxe tels que LVMH.

• Performances sectorielles : LVMH, Kering, Hermès, et Moncler ont enregistré des hausses comprises entre 5 % et 7,5 % sur la semaine, soutenues par les perspectives de croissance en Chine et l’amélioration de la demande mondiale.
• Perspectives : LVMH (MC) teste actuellement des niveaux techniques clés autour de 695 EUR, avec des objectifs à 707 EUR puis 730 EUR en cas de poursuite de la dynamique. Le secteur pourrait continuer à bénéficier de la reprise économique chinoise et d’un climat global favorable à la consommation de luxe.
• Indicateur clé : Le STOXX Europe Luxury 10 Index a bondi de 6 %, réalisant l’une de ses meilleures performances hebdomadaires depuis 2022.

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Matières premières : Optimisme prudent

• Pétrole : Les sanctions américaines sur la Russie et les perspectives de baisses de taux soutiennent les prix. Le Brent évolue autour de 81,73 $/baril (+0,5 %), marquant une quatrième semaine de hausse.
• Or : Le métal précieux atteint 2 715 $/oz, bénéficiant des attentes de baisses de taux de la Fed et de l’incertitude politique. Une percée au-dessus de 2 720 $ pourrait pousser les prix vers 2 770 $.

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Cryptomonnaies : Focus sur les options Bitcoin

Le Bitcoin poursuit sa hausse au-delà des 102 000 $, profitant d’un marché optimiste sur les taux et de l’expiration de 2,2 milliards $ d’options aujourd’hui. Les niveaux clés incluent 108 000 $ en résistance et 99 000 $ en support. La dominance croissante des entreprises dans les achats de BTC alimente les perspectives haussières.

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Conclusion et perspectives

La prudence devrait dominer jusqu’à l’inauguration de Donald Trump lundi, où des annonces surprises pourraient impacter les marchés. À surveiller : la politique monétaire japonaise et les discours de la BCE en fin de matinée. Les traders doivent rester attentifs aux niveaux techniques clés, notamment pour le Yen, les actifs refuge, et le secteur du luxe.

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🔍 Récapitulatif des événements majeurs :

• Décision de la BoJ attendue la semaine prochaine.
• Données économiques : ventes au détail UK, inflation zone euro.
• Expiration des options Bitcoin.

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⚠️ Conseil trading : Maintenez une gestion stricte du risque face à des mouvements de marché influencés par des annonces politiques et macroéconomiques.

Les marchés commencent la journée dans une ambiance mitigée après des chiffres d'inflation aux États-Unis qui nourrissent les attentes de baisses de taux par la Fed. Cependant, la prudence reste de mise avec des données économiques clés attendues aujourd'hui, notamment les ventes au détail et les revendications hebdomadaires d'allocations chômage.

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Contexte global : L'euphorie face à une inflation maîtrisée

L'inflation aux États-Unis continue de baisser, avec une progression annuelle de 2,9 % en décembre, en ligne avec les attentes, et un Core CPI à 3,2 %. Ces données alimentent les spéculations autour de deux baisses de taux en 2025. Le marché actions a réagi positivement, le S&P 500 gagnant 1,83 %, tandis que le Nasdaq a grimpé de 2,45 %. Cependant, les analystes restent prudents, notamment face aux incertitudes liées aux politiques économiques de l'administration Trump, qui pourrait renforcer les pressions inflationnistes avec de nouvelles taxes.

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Forex : Le dollar perd du terrain

• EUR/USD : La paire a brièvement franchi 1,0300 avant de revenir à 1,0280, pénalisée par un sentiment dovish autour de la BCE. Le rapport sur l’inflation en Allemagne et les comptes de la BCE attendus aujourd’hui seront cruciaux.
• GBP/USD : La livre britannique recule vers 1,2220 après des données d'inflation UK inférieures aux attentes, renforçant les anticipations de baisses de taux par la BoE.
• USD/JPY : Le yen poursuit sa progression, porté par les spéculations sur une hausse de taux imminente par la BoJ. Le niveau pivot reste à 156,00, avec des supports à 155,00 et des résistances à 157,00.

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Indices boursiers : Rallye porté par les banques

Les résultats impressionnants des banques américaines (Goldman Sachs, JP Morgan) ont donné un coup de fouet aux marchés. Cependant, les indices asiatiques montrent des signes de fatigue ce matin, avec un Nikkei à +0,2 % et Shanghai en légère baisse. Les futures américains sont stables, laissant entrevoir une ouverture prudente.

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Matières premières : Le pétrole en hausse, l’or hésite

• Pétrole : Les sanctions américaines contre la Russie et l’Iran ont soutenu les prix du WTI, qui évolue autour de 80 $ le baril. Les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont chuté plus que prévu, renforçant les craintes de pénurie.
• Or : L’once d’or reste stable à 2 724 $, freinée par un rebond modéré du dollar. Les perspectives de baisse des taux par la Fed continuent néanmoins de soutenir les prix à moyen terme.

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Cryptomonnaies : Le Bitcoin franchit à nouveau les 100 000 $

Le Bitcoin a brièvement dépassé les 100 700 $ avant de retomber sous ce seuil psychologique. L’euphorie autour des baisses de taux alimente la demande, tandis que MicroStrategy affiche une performance record avec un cours à 360 $.

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Conclusion et perspectives

Les marchés restent focalisés sur les données américaines du jour : ventes au détail, jobless claims et indices manufacturiers. Les traders surveilleront également les annonces autour des politiques commerciales de l’administration Trump. Le sentiment général reste optimiste, mais toute surprise macroéconomique pourrait rapidement inverser la tendance.

Mini-récap :

• EUR/USD : Résistance à 1,0350, support à 1,0280.
• WTI : Niveau clé à 80 $.
• Or : Suivre le seuil de 2 715 $ pour un breakout haussier.
• Indices US : Prudence près des résistances techniques à court terme.

⚠️ Disclaimer : Ce contenu est à titre informatif et ne constitue pas un conseil en investissement.

Les marchés financiers restent prudents alors que l'attention se tourne vers le rapport sur l'inflation américaine (CPI). L'or profite de la faiblesse du Dollar, tandis que les indices oscillent dans un climat de doute. Que nous réserve cette journée cruciale ?

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Contexte global : Entre prudence et impatience

L'annonce imminente du CPI américain domine les préoccupations des investisseurs. Après des données PPI moins élevées qu'anticipé, le marché attend des précisions sur l'évolution de l'inflation. La perspective de nouvelles hausses tarifaires sous l'administration Trump et les tensions géopolitiques (Ukraine, Gaza) ajoutent à l'incertitude. En Asie, les indices ont évolué sans direction claire, tandis que les futures européens pointent légèrement en hausse.

À surveiller aujourd'hui :

• CPI américain (prévisions : 2,9 % YoY, 0,3 % MoM pour le Core CPI).
• Discours de plusieurs membres de la Fed.
• Résultats des grandes banques américaines, dont JPMorgan et Citi.

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Forex : Dollar hésitant, Yen renforcé

• EUR/USD : Stabilisation autour de 1,0300. La faiblesse du Dollar après les PPI ouvre la voie à une hausse, mais le CPI pourrait redéfinir les tendances. Options expirant à 1,0300 (2,9 milliards) pourraient accentuer la volatilité (à 16h00 en France).
• GBP/USD : Sous pression à 1,2200, les craintes de stagflation au Royaume-Uni et les inquiétudes fiscales pèsent. Le CPI britannique, attendu à 2,7 %, pourrait offrir un répit à la livre.
• USD/JPY : Retrait à 157,30, soutenu par les attentes de hausse des taux par la BoJ. Le Yen continue de bénéficier des commentaires hawkish des responsables japonais.
• AUD/USD : Légère progression au-dessus de 0,6200, en attente des chiffres de l'emploi australien demain.

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Indices boursiers : Calme avant les résultats

Les indices européens ont terminé en légère hausse hier, soutenus par les PPI américains "moins pires". Aux États-Unis, les gains ont été limités, le Nasdaq Composite marquant une cinquième session de baisse consécutive.

Focus :

• Les banques américaines, dont les résultats pourraient influencer l’appétit pour le risque.
• Le 10 ans américain flirte avec les 5 % de rendement, un niveau critique pour les marchés.

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Matières premières : L'or et le pétrole à la croisée des chemins

• Or : L'once reste solide à 2 675 $, soutenue par la faiblesse du Dollar et les tensions géopolitiques. Une baisse sous 2 635 $ pourrait déclencher des ventes, tandis qu'un retour au-dessus de 2 690 $ renforcerait la dynamique haussière.
• Pétrole : Le WTI se redresse à 77,73 $, avec des incertitudes liées aux sanctions sur le pétrole russe et à la baisse des stocks américains (-2,6 millions de barils selon l'API).

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Cryptomonnaies : Bitcoin stable avant l'inflation

Le Bitcoin se maintient près de 97 000 $, les traders restant attentifs au CPI américain et à son impact potentiel sur l'appétit pour le risque.

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Conclusion et perspectives

La publication du CPI aujourd'hui sera déterminante pour les marchés. Une inflation supérieure aux attentes pourrait renforcer le Dollar et peser sur les actifs risqués. À l'inverse, un chiffre plus faible pourrait stimuler les actions et freiner la hausse des rendements obligataires.

Points de vigilance pour la journée :

• EUR/USD : Résistance à 1,0330, support à 1,0250.
• Or : Support à 2 635 $, résistance à 2 690 $.
• GBP/USD : Support à 1,2100, résistance à 1,2300.

Soyez prudents et adaptez vos stratégies en conséquence !

Les marchés financiers montrent des signaux mitigés ce matin, alors que l'attention des investisseurs se tourne vers les données américaines sur l'inflation. Le dollar reste fort, l'or marque une pause, et les devises principales oscillent sous la pression de politiques monétaires contrastées.

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Contexte global : Tensions inflationnistes et attentes des investisseurs

Le dollar américain (DXY) a franchi le seuil symbolique de 110, atteignant un plus haut depuis novembre 2022. Cette progression reflète des anticipations révisées : les investisseurs tablent désormais sur une seule réduction des taux par la Fed en 2025. La publication aujourd'hui du Producer Price Index (PPI) servira de préambule aux chiffres de l'inflation de demain, cruciaux pour évaluer les futures actions monétaires.

Parallèlement, les craintes de stagflation au Royaume-Uni et en zone euro continuent de peser sur les marchés européens, alors que les États-Unis s'apprêtent à inaugurer la présidence Trump la semaine prochaine.

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Forex : La force du dollar domine

• EUR/USD : La paire peine à remonter après avoir touché 1.0177, un plus bas de 26 mois. Malgré un léger rebond à 1.0250, la tendance reste baissière, freinée par des prévisions de politiques monétaires accommodantes de la BCE.
• GBP/USD : Sous la barre des 1.2100, la livre reste affaiblie par les inquiétudes autour de l'économie britannique. La BoE pourrait clarifier sa position aujourd'hui avec le discours de Sarah Breeden.
• USD/JPY : Après une phase de repli, la paire évolue autour de 157.50. Les incertitudes concernant une hausse des taux de la BoJ à court terme maintiennent la pression sur le yen.

À surveiller : Les niveaux de support clé pour l'EUR/USD à 1.0177 et la résistance pour l'USD/JPY à 158.00.

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Indices boursiers : Retour au calme après la tourmente

Les indices américains ont réussi un retournement hier, le S&P 500 terminant en légère hausse après une journée marquée par des préoccupations inflationnistes. En Europe, les marchés devraient ouvrir dans le vert, profitant d'un rattrapage des futures américains.

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Matières premières : L'or temporise, le pétrole soutenu

• Or (XAU/USD) : Après un sommet mensuel à 2 677 $, l'or subit la pression du dollar fort et des rendements obligataires élevés. Toutefois, les incertitudes géopolitiques et l'inflation persistante soutiennent la demande.
• Pétrole (WTI) : Stable autour de 78 $, le marché reste attentif aux nouvelles sanctions américaines sur le pétrole russe, qui pourraient réduire l'offre de 700 000 barils par jour.

Scénario probable : Consolidation pour l'or entre 2 657 $ et 2 690 $, et poursuite du rebond du WTI en cas de données américaines favorables.

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Cryptomonnaies : Bitcoin en reprise

Le Bitcoin rebondit après avoir frôlé les 89 000 $, retrouvant un niveau proche de 95 000 $ ce matin. Ce retournement technique est accompagné par un regain d'intérêt institutionnel, illustré par les achats massifs de MicroStrategy.

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Conclusion et perspectives

Les données américaines sur le PPI aujourd'hui et le CPI demain resteront les principaux catalyseurs pour les marchés. À court terme, l'attention se portera sur les impacts des politiques tarifaires envisagées par l'administration Trump et leur influence sur les flux financiers mondiaux.

Points techniques clés à surveiller :

• EUR/USD : Support à 1.0177, résistance à 1.0290.
• USD/JPY : Résistance à 158.00.
• Or : Zone de résistance à 2 690 $.
• WTI : Seuil psychologique à 80 $.

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👉 Restez prudents dans vos positions et adaptez vos stratégies aux signaux du marché.

La semaine démarre dans une atmosphère tendue, marquée par des signaux contradictoires sur l’économie mondiale. Entre l’inflation persistante, les taux d’intérêt élevés et des indicateurs robustes aux États-Unis, les marchés s’interrogent sur la suite des événements.

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Contexte global : Vers une pause dans les baisses de taux ?

Les chiffres impressionnants des créations d’emplois aux États-Unis (256 000 en décembre, bien au-delà des prévisions) ont déclenché une révision des attentes sur les baisses de taux. Désormais, le consensus anticipe une pause prolongée dans la politique accommodante de la Fed, voire une possible hausse si l’inflation s’emballe. Les rendements des obligations américaines atteignent des sommets de 14 mois, exerçant une pression sur les marchés actions et les devises mondiales.

En Europe, l’optimisme reste fragile. La BCE, par la voix de Phillip Lane, continue de défendre une approche équilibrée pour maintenir la croissance sans déstabiliser la lutte contre l’inflation. Néanmoins, la stagnation économique allemande et les tensions sur les prix alimentent le spectre de la stagflation.

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Forex : Le dollar écrase ses concurrents

• EUR/USD : Sous la barre de 1,0210, l’euro subit la pression d’un dollar en pleine forme, soutenu par les données américaines et des anticipations de statu quo monétaire de la Fed. Les options expirant à 1,0200 (3,9 milliards d’euros) signalent un risque accru de chute à court terme.
• GBP/USD : La livre sterling atteint un plus bas de 14 mois à 1,2125, victime des incertitudes économiques au Royaume-Uni. Les craintes de stagflation et une confiance réduite dans la gestion budgétaire plombent la devise.
• JPY/USD : Le yen profite de son statut de valeur refuge, bien qu’il reste freiné par l’écart de rendement avec les obligations américaines. Le niveau technique clé de 157,00 pourrait offrir un support à court terme.

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Indices boursiers : Débuts difficiles

Les futures du S&P 500 et du Nasdaq reculent respectivement de 0,4 % et 0,5 % dans un contexte de hausse des rendements obligataires et de tensions sur les valorisations. Les marchés européens suivent cette tendance baissière, les investisseurs se concentrant sur les résultats trimestriels attendus cette semaine.

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Matières premières : Or et pétrole sous les projecteurs

• Or (XAU/USD) : Le métal jaune retombe à 2 680 $ après un sommet à 2 700 $ vendredi. La force du dollar et les rendements obligataires élevés pèsent sur l’or, bien que les tensions géopolitiques continuent de lui offrir un support. Les niveaux techniques clés sont à surveiller : 2 665 $ comme support et 2 700 $ pour un éventuel rebond.
• Pétrole (Brent) : Le Brent grimpe à 81 $, porté par les nouvelles sanctions contre la Russie, qui limitent l’accès de sa flotte pétrolière aux marchés. Cependant, les perspectives d’une hausse de la production de l’OPEP pourraient freiner cette dynamique.

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Cryptomonnaies : Bitcoin en consolidation

Le Bitcoin (BTC/USD) recule de 10 % depuis le début du mois, stabilisé autour de 94 000 $. Ce repli n’est pas inhabituel en année post-halving, selon les analystes, qui anticipent néanmoins un potentiel de hausse significatif dans les prochains mois.

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Conclusion et perspectives

Les marchés entament la semaine sur une note prudente, entre tensions inflationnistes et incertitudes sur la politique monétaire. Les publications clés de l’indice des prix à la consommation (CPI) aux États-Unis, prévues mercredi, pourraient définir la direction des marchés pour les jours à venir. Les traders devront rester attentifs aux niveaux techniques critiques et à l’évolution des fondamentaux économiques.

📌 Niveaux à surveiller :

• EUR/USD : Support à 1,0200, résistance à 1,0300.
• Or : Support à 2 665 $, résistance à 2 700 $.
• Bitcoin : Zone clé à 92 000 $ avant un potentiel rebond.

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Disclaimer : Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

La nervosité des marchés est palpable ce vendredi avec une livre sterling en déclin, des rendements obligataires en hausse et un dollar robuste. Les investisseurs scrutent les NFP américains, tandis que l’or et le pétrole profitent d’un climat d’incertitude.

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Contexte global :

Les marchés restent sous pression face à plusieurs défis : hausse des rendements obligataires, incertitudes sur les politiques économiques de la nouvelle administration américaine et ralentissement de la croissance mondiale. Le rapport mensuel sur l’emploi américain (NFP), attendu cet après-midi, pourrait déterminer la direction à court terme des marchés.

• US 10 ans : proche d’un sommet à 4,73 %, alimentant les doutes sur l’attractivité des actions.
• Rendements britanniques : Le Gilt à 10 ans atteint des niveaux inédits depuis 2008, amplifiant les inquiétudes sur les finances publiques du Royaume-Uni.
• Inflation : Toujours au centre des débats avec des banques centrales prudentes sur leurs baisses de taux.

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Forex :

• GBP/USD : En baisse pour la 4ᵉ journée consécutive, flirtant avec les 1,2300. La pression sur la livre s’explique par des inquiétudes fiscales et une inflation persistante.
• EUR/USD : Stable autour de 1,0300, les investisseurs attendent les données américaines pour décider d’une direction. La BCE est attendue plus accommodante que la Fed en 2025.
• USD/JPY : Le yen reste affaibli face au dollar, malgré les incertitudes sur la politique monétaire de la BoJ.

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Indices boursiers :

• Europe : Ouverture prévue en légère baisse (-0,1 % sur le CAC 40), reflétant la prudence avant les NFP.
• Asie : Tokyo en recul (-1,05 % sur le Nikkei), la Chine également sous pression (-0,53 % sur le CSI 300).
• US Futures : En baisse, après une fermeture hier pour les obsèques de Jimmy Carter.

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Matières premières :

• Pétrole : Le Brent s’échange à 77,32 $, soutenu par une demande hivernale accrue.
• Or : Se maintient près de 2 700 $, profitant de son rôle de valeur refuge face aux incertitudes économiques.

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Cryptomonnaies :

• Bitcoin : Stable à 94 000 $, les investisseurs se montrent prudents, surveillant les impacts des politiques de Trump sur l’inflation.

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Conclusion et perspectives :

Le rapport NFP de cet après-midi sera déterminant. Une surprise pourrait secouer les marchés, renforçant ou affaiblissant les attentes sur les politiques des banques centrales. En attendant, prudence est de mise face à un dollar fort et des marchés obligataires sous tension.

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Récapitulatif des événements majeurs :

Heure (GMT)	Indicateur	Consensus	Précédent
13:30	Nonfarm Payrolls (US)	160k	227k
15:00	Sentiment Michigan (US)	73,8	74,0

À surveiller : la résistance à 4,739 % sur les rendements US 10 ans, et les seuils clés de 1,2200 pour GBP/USD et 1,0350 pour EUR/USD.

⚠️ Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement.

Climat de prudence en Europe dans l’attente des chiffres de l’emploi US
La journée s’annonce calme en raison de la fermeture de la Bourse américaine, mais pas dénuée d’intérêt : plusieurs statistiques en zone euro (dont les ventes au détail) pourraient donner le ton en première partie de séance, alors que la tension monte à l’approche des chiffres de l’emploi américain vendredi.

1. Les inquiétudes sur l’inflation aux États-Unis

Le compte rendu (Minutes) de la Fed confirme une préoccupation majeure : l’inflation pourrait perdurer plus longtemps que prévu en raison des incertitudes autour de la politique commerciale américaine. La perspective de tarifs douaniers accentués par l’administration Trump fait craindre un impact sur la chaîne d’approvisionnement et les prix.

2. Des rendements sous surveillance

Le maintien des rendements américains à des niveaux élevés soutient le Dollar, au détriment notamment de l’Euro et de la Livre. Au Royaume-Uni, c’est l’envolée des rendements à 30 ans qui retient l’attention, à la suite d’une demande jugée décevante sur certaines émissions récentes de gilts. Les doutes se renforcent sur la capacité du gouvernement britannique à rassurer les marchés quant à la trajectoire des finances publiques.

3. Pétrole en repli, or en léger retrait

Malgré la saison hivernale, les opérateurs constatent aux États-Unis une augmentation des stocks de carburant, ce qui a pesé sur le pétrole (Brent repassant sous 76 USD). L’or reste dans une phase de stabilisation, recherché pour son statut de valeur refuge mais freiné par la fermeté des taux longs américains.

4. Le focus du jour : Zone euro et interventions de banquiers centraux

• Ventes au détail de la zone euro : après les déconvenues des commandes industrielles allemandes, tout nouveau signal décevant pourrait entretenir la nervosité sur la croissance du bloc.
• Discours de membres de la Fed et de la BoE : le moindre mot sur l’inflation ou la politique de taux pourrait secouer le marché des changes, dans un contexte où la Fed paraît plus méfiante quant aux perspectives de désinflation.

5. Vendredi : NFP au centre du jeu

En amont des traditionnels Non-Farm Payrolls, la prudence devrait l’emporter. Tout écart par rapport aux attentes sur la création d’emplois ou l’évolution des salaires pourrait faire bouger les taux et rejaillir sur les devises. Les indicateurs d’hier (ADP) sont ressortis en demi-teinte, renforçant l’incertitude.

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Conclusion : La séance européenne pourrait être marquée par une relative atonie, faute de volumes américains. Toutefois, les craintes persistantes autour de l’inflation et d’éventuels tarifs douaniers US continuent de peser. Sur le Forex, le Dollar garde la main ; du côté actions, on pourrait voir des prises de bénéfices ou de la prudence accrue avant la publication de l’emploi US demain. Pour les opérateurs, la priorité reste la gestion du risque et la vigilance quant aux signaux macroéconomiques.

1. Contexte global

La correction observée hier sur le Nasdaq (-1,9 %) et sur le S&P 500 (-1,1 %) renforce le scénario d’une réévaluation du cycle monétaire de la Fed. Les marchés craignent que l’inflation ne reparte à la hausse, d’où l’anticipation d’un rythme de baisses de taux plus lent que prévu pour 2025. Le secteur technologique, très dépendant des conditions de financement, a été particulièrement lourdement touché.

2. Focus sur la tech : Nvidia et le quantum computing

• Nvidia : La chute de 6,2 % mardi s’explique par le “manque” d’annonces sur la future génération de GPU Rubin. Si les commentaires de Jensen Huang sur Blackwell montrent un leadership technologique, l’absence de roadmap concrète pour le “post-Blackwell” a déçu le marché.
• Quantum computing : Les déclarations de Huang, estimant à 15-30 ans le délai avant l’avènement des ordinateurs quantiques vraiment opérationnels, ont fait plonger les actions du secteur (Rigetti, IonQ, Quantum Computing Inc, D-Wave). Les investisseurs à court et moyen terme tempèrent donc leurs espoirs sur un relais de croissance rapide.

3. Données macro : signaux contradictoires

• États-Unis : L’ISM Services et la hausse inattendue des offres d’emploi (JOLTS) soulignent la résilience de l’activité et de l’emploi. Cela ravive toutefois les craintes inflationnistes, poussant à la hausse les rendements (10 ans > 4,68 %).
• Europe : Malgré une inflation plus forte qu’anticipé en décembre, le consensus table sur des baisses de taux BCE significatives. L’EUR/USD se maintient donc dans la zone basse (1,03-1,04).

4. Stratégie de trading

• Forex : Maintien d’un biais haussier sur l’USD, en particulier face aux devises à plus faibles rendements (JPY) ou confrontées à un contexte économique plus fragile (GBP, EUR).
• Indices : Volatilité élevée attendue sur les valeurs technologiques (Nasdaq, DAX Tech, CAC Tech). Prudence avant l’ADP et les Minutes de la Fed, susceptibles d’amplifier ou de calmer le mouvement baissier.
• Matières premières : L’or reste soutenu par les tensions géopolitiques, mais la hausse des rendements en limite la progression. Le pétrole avance légèrement, toujours sensible aux scénarios de ralentissement économique mondial.

5. À surveiller aujourd’hui

• États-Unis :
  • ADP Employment (13h15 GMT).
  • Inscriptions chômage (14h30 GMT).
  • Minutes de la Fed (20h00 GMT).
• Zone euro : Ventes au détail allemandes, PPI, confiance des consommateurs et PIB zone euro (éventuelles révisions).
• Marché actions : Surveillance des valeurs tech/IA, notamment Nvidia, AMD, Microsoft et Tesla, dans le sillage de la correction de mardi.

En résumé, la consolidation observée mardi aux États-Unis, notamment sur les grandes valeurs tech, illustre la nouvelle prudence du marché face au risque d’une inflation persistante. Les opérateurs attendent plus de clarté sur la politique monétaire de la Fed, dont les Minutes ce soir pourraient confirmer la volonté de limiter le nombre de baisses de taux en 2025. La volatilité restera élevée, d’autant que les flux se concentrent autour du Dollar et de quelques secteurs défensifs (santé, énergie).

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Bonne journée de trading à tous !

Morning Review – G4N Markets : Résumé Trading du 07 janvier 2025

L’ambiance sur les marchés est à nouveau à l’euphorie en ce début d’année. Après deux semaines assez calmes, les investisseurs ont replongé dans le thème de l’IA, propulsant notamment les valeurs technologiques et semiconducteurs à des niveaux records. Nvidia brille, tandis que l’ensemble du secteur Tech mondial profite des bonnes nouvelles liées à la Chine (rebond du PMI Services). Les indices européens restent également bien orientés, notamment grâce au secteur du luxe et à l’espoir d’allègement de certaines taxes américaines – rumeur ensuite démentie par Donald Trump, mais trop tard pour doucher l’enthousiasme initial.

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Les faits marquants

1. Donald Trump et la politique commerciale :

   • Le Washington Post a rapporté que le futur président américain envisagerait des droits de douane moins agressifs.
   • Trump a aussitôt démenti, créant un léger flottement, mais l’appétit pour le risque est resté soutenu.

2. Données macroéconomiques :

   • Chine : Le PMI Services de décembre a rebondi à 52,2 (plus haut depuis 7 mois), soutenant le scénario d’une reprise chinoise plus solide qu’attendu.
   • Europe : Plusieurs PMI (Espagne, Italie, France, Allemagne) au-dessus des attentes ; l’inflation allemande ressort en hausse à 2,9% (trois mois de hausse consécutifs). L’Eurozone publie aujourd’hui son HICP (inflation harmonisée), très attendu pour jauger l’orientation de la BCE.
   • États-Unis : On attend ce mardi l’ISM Services PMI et les JOLTS (offres d’emplois). Les traders restent également prudents avant le compte-rendu (Minutes) de la Fed mercredi et le rapport NFP de vendredi.

3. Marché des changes :

   • L’USD reste partagé : la Fed maintient un discours « hawkish » sur la réduction du rythme de baisse des taux en 2025, soutenant les rendements américains. En revanche, les rumeurs autour d’éventuelles mesures douanières moins sévères ont ralenti la hausse du Dollar.
   • Le JPY subit une pression baissière dans un contexte d’incertitude sur la prochaine hausse de taux de la BoJ, malgré de nouvelles menaces d’intervention verbale du gouvernement japonais pour calmer la spéculation.

4. Matières premières :

   • Pétrole : Léger repli technique après le rally, le WTI revient sur 73,20 $ le baril, le Brent autour de 76,00 $. Les investisseurs surveillent l’offre en provenance de Russie (futures sanctions américaines) et la demande chinoise.
   • Or : L’once se maintient vers 2 640 $, aidée par un flux « valeur refuge » dû aux incertitudes macro et géopolitiques (Russie-Ukraine, Moyen-Orient), mais la hausse des rendements réfrène l’appétit sur le métal.
   • Bitcoin : Flirte désormais avec les 101 000 $, dopé par le « Trump rally » et l’optimisme sur la poursuite des achats institutionnels.

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Synthèse pour le Trading

• Indices : Le marché reste porté par le momentum haussier sur la Tech (Nasdaq, DAX, CAC 40) et l’espoir d’un soutien de la demande chinoise. Les chiffres d’inflation européenne et l’ISM Services américain d’aujourd’hui pourraient toutefois raviver la volatilité.
• Forex : L’USD devrait rester volatil selon l’évolution du sentiment autour de la politique de Trump et avant les Minutes de la Fed mercredi. Le JPY pourrait connaître de nouvelles pressions baissières si le flou reste entier sur le timing d’une hausse de taux par la BoJ.
• Matières Premières :
  • Pétrole : Une prise de bénéfices est en cours après le récent rally. Les inquiétudes de surproduction hors OPEP, couplées aux craintes de ralentissement de la croissance en Europe, pourraient limiter la hausse à court terme.
  • Or : Le métal jaune conserve un biais haussier tant que l’incertitude demeure sur les politiques commerciales US et que l’inflation reste élevée.

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Conclusion

Ce mardi, l’attention porte principalement sur l’inflation européenne (HICP) et sur l’ISM Services PMI aux États-Unis. Toute surprise majeure sur ces indicateurs pourrait ranimer la volatilité. Les Minutes de la Fed (mercredi) et le NFP de vendredi seront également déterminants pour conforter ou infirmer la tendance actuelle. En attendant, l’optimisme d’un retour en force de la croissance chinoise et l’euphorie autour de l’IA semblent maintenir un biais haussier sur les marchés actions.

Bonne séance à tous et à demain pour un nouveau point sur les marchés avec G4N Markets.

C'est la reprise pour tout le monde aujourd'hui. Votre Morning Review pour rester à l'affût sur les marchés ci-dessous.

Synthèse des marchés et actualités majeures

• Asie : Séance mitigée. Le Nikkei japonais recule d’environ 1,8 % en raison de la reprise de cotation après les congés et d’une hausse des rendements obligataires locaux (JGB). La Chine publie un indice PMI Services Caixin en légère progression (52,2), mais le yuan demeure sous pression malgré le fixing « protecteur » de la PBoC bien en-deçà de 7,20.
• États-Unis : Les marchés ont terminé la semaine dernière en hausse, surtout grâce aux valeurs technologiques (Nvidia, Tesla, MicroStrategy). Toutefois, le climat reste prudent avant la publication des chiffres de l’emploi (NFP) vendredi. La Fed conserve une posture hawkish : la probabilité de voir moins de baisses de taux en 2025 soutient les rendements obligataires, maintenant ainsi un Dollar fort.
• Canada : Rumeurs grandissantes de démission du Premier ministre Justin Trudeau, possiblement annoncée dès lundi ou avant mercredi. Le dollar canadien (CAD) s’est légèrement raffermi sur ces bruits, les marchés semblant anticiper un changement politique potentiel.
• Europe : Les opérateurs guettent les données d’inflation (CPI) en Allemagne et dans la zone euro, ainsi que les PMI finaux des services. Le spectre de nouvelles baisses de taux par la BCE cette année pèse sur l’Euro, qui se maintient proche des 1,0300 contre le Dollar.
• Matières Premières : Le pétrole tente de consolider après plusieurs séances haussières liées à la vague de froid aux États-Unis et en Europe, mais reste sous pression à cause des risques d’augmentation de l’offre américaine (« drill baby, drill » promis par Trump). L’or reflue légèrement sous 2 650 $, pénalisé par un Dollar robuste et des rendements élevés.
• Géopolitique : Les inquiétudes persistent au Proche-Orient (Gaza, Cisjordanie), en Russie-Ukraine, et autour des tensions commerciales américaines (nouveau mandat Trump). Ces facteurs maintiennent une toile de fond incertaine, limitant tout excès d’optimisme sur les marchés.

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Focus Forex

• EUR/USD : Sous pression proche de 1,0310 – biais baissier tant que les 1,0450/1,0500 ne sont pas reconquis. Le Dollar bénéficie des rendements obligataires en hausse et de la perspective de NFP solides en fin de semaine.
• USD/CAD : Léger recul du pair (sous 1,4400) porté par les rumeurs de démission de Trudeau. À surveiller : la réaction du marché si une élection anticipée est confirmée.
• USD/JPY : Valeurs refuges japonaises en retrait, la paire s’accroche au-dessus de 157,50/158, soutenue par l’écart de rendement (U.S. 10 ans > 4,6 %).

Focus Indices & Actions

• Indices US : Vendredi, Dow +0,8 %, S&P 500 +1,26 %, Nasdaq +1,77 %. La semaine sera rythmée par l’ISM Services (demain), les “minutes” de la Fed (mercredi) et surtout le rapport NFP (vendredi).
• Europe : Attentisme avant les CPI. Le potentiel baissier de l’Euro bénéficie quelque peu au DAX et aux actions exportatrices allemandes, mais la tendance reste fragile.
• Tech & IA : Nvidia, Tesla, AMD, Palantir poursuivent sur leur lancée début 2025, toujours portées par la thématique IA, et les déclarations de Microsoft sur ses investissements massifs dans ce domaine.

Focus Matières Premières

• Pétrole (Brent) : Autour de 76 $ le baril, hésitant. Les investisseurs surveillent la nouvelle politique énergétique US et l’évolution de la demande en Chine, où la reprise reste en demi-teinte.
• Or (XAU/USD) : L’once corrige vers 2 635 $ sous l’effet d’un Dollar fort, mais les risques géopolitiques limitent le repli. Seuil pivot : 2 625 $/2 600 $ à la baisse.

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Opportunités et points de vigilance

1. EUR/USD :

   • Zone à surveiller : 1,0260-1,0300 comme support, 1,0450/1,0500 pour invalider le biais baissier.
   • Argumentaire : Le Dollar demeure soutenu par les rendements US et l’emploi solide. En cas de NFP > 150 k vendredi, on pourrait assister à une poursuite baissière de l’EUR/USD.
   • Expiration d'options à 1.0300 (1.9b)

2. USD/CAD :

   • Zone à surveiller : 1,4350-1,4400 pour la baisse, 1,4450 pour le rebond.
   • Argumentaire : Toute annonce officielle de démission de Trudeau, ou clarification du calendrier électoral, pourrait augmenter la volatilité CAD.

3. Gold (XAU/USD) :

   • Zone à surveiller : 2 625 $ (SMA 100 jours) comme support, puis 2 600 $.
   • Argumentaire : Si le Dollar conserve son momentum avant les NFP, une cassure des 2 600 $ pourrait accélérer la correction vers 2 500 $. À l’inverse, la géopolitique soutiendrait un rebond vers 2 660 $/2 700 $.

4. Indices US (S&P 500) :

   • Zone à surveiller : 5 800 points comme pivot court terme.
   • Argumentaire : Le marché pourrait consolider en attendant les “minutes” de la Fed et l’emploi. En cas de surprise négative sur les données, risque de correction rapide.

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Conclusion

• Tendance générale : Les marchés font preuve de prudence avant les publications macro-clés aux États-Unis cette semaine (ISM Services, JOLTS, ADP, NFP). Le Dollar reste soutenu, tandis que les actifs risqués surveillent l’inflation en Europe et l’éventuel passage à l’acte de Donald Trump sur de nouveaux tarifs douaniers.
• Stratégie : Favoriser le trading sur la force du Dollar tant que les rendements US progressent et que la Fed reste hawkish. Prudence sur les actifs risqués, les PMI et l’inflation européenne pouvant accentuer la volatilité en amont du NFP de vendredi.

Bonne séance de trading à tous, et restons attentifs aux prochains développements !

Les marchés mondiaux entament l’année 2025 dans la volatilité, avec un net renforcement du dollar américain, propulsé à des sommets de deux ans. Les investisseurs continuent de réviser à la baisse leurs anticipations de baisses de taux de la Fed, tandis que la perspective de politiques pro-croissance mais potentiellement inflationnistes de Donald Trump nourrit la prudence sur les actions et soutient la demande de valeurs refuges comme le dollar ou l’or.

• Actions

  • Asie : Après un début 2025 mitigé, la plupart des indices asiatiques ont rebondi, tirés notamment par la Corée du Sud. Les marchés chinois peinent toutefois à se redresser, inquiets d’une économie en perte de vitesse et d’éventuelles mesures commerciales restrictives sous l’administration Trump.
  • États-Unis : Les indices américains (Dow, S&P 500, Nasdaq) ont fini dans le rouge lors de la première séance de l’année, pénalisés par les craintes de politique monétaire moins accommodante et la baisse de Tesla (-6,1 %) après sa première baisse annuelle de livraisons.
  • Europe : Ouverture annoncée en demi-teinte, sous l’effet conjugué du dollar fort, d’un climat de méfiance à l’égard de la croissance chinoise et de la reprise des discussions sur d’éventuelles tensions commerciales.

• Forex & Taux

  • Le Dollar Index (DXY) se maintient proche de 109,50, ses plus hauts depuis deux ans. Les bons indicateurs sur l’emploi US et la baisse anticipée du volume de baisses de taux en 2025 soutiennent la monnaie américaine.
  • L’EUR/USD touche un creux de deux ans à 1,0225, pénalisé par la divergence de politiques monétaires et les incertitudes macro en zone euro.
  • Le JPY reste sous pression en raison d’un différentiel de taux durablement défavorable, oscillant autour de 157,30.

• Matières Premières

  • Le pétrole (Brent ~76 $/WTI ~73 $) poursuit son rebond, encouragé par l’idée que la Chine et d’autres grandes économies pourraient stimuler davantage la croissance.
  • L’or (autour de 2 660 $/oz) enregistre une légère progression, profitant d’achats refuges et de la baisse relative du rendement obligataire réel. Il signe déjà une hausse sur la semaine.

• Cryptomonnaies

  • Le Bitcoin se maintient sous les 100 000 $, en phase de consolidation après plusieurs séances agitées. Les analystes estiment que la fin d’année 2024 et l’entame de 2025 ont engendré des mouvements d’options massifs, provoquant une volatilité ponctuelle.
  • Les flux sur les ETF Bitcoin sont mixtes : BlackRock enregistre sa plus forte sortie, tandis que d’autres produits voient des entrées de capitaux.

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Synthèse et Perspectives de Trading

1. Forex :

   • Le renforcement du dollar reste le catalyseur majeur. L’EUR/USD pourrait viser de nouveaux plus bas tant que la zone 1,03–1,04 fait office de résistance technique et que la Fed maintient son discours restrictif.
   • Le GBP/USD, tout juste sous 1,24, semble vulnérable à tout nouveau signal de ralentissement économique au Royaume-Uni.

2. Indices Actions :

   • En Europe, on surveillera la dynamique intra-day : toute poursuite de la hausse des rendements US et du dollar pourrait peser sur le sentiment des investisseurs.
   • Aux États-Unis, la faiblesse persistante des géants de la tech, hormis quelques résistants comme Nvidia ou Meta, appelle à la prudence. Les secteurs sensibles aux taux élevés pourraient encore pâtir du contexte actuel.

3. Matières Premières :

   • Le pétrole bénéficie d’un regain d’optimisme sur la croissance chinoise, mais attention aux risques de surenchère tarifaire entre Washington et Pékin, qui pourraient rapidement peser sur la demande mondiale.
   • L’or pourrait consolider dans la zone 2 650–2 700 $/oz, soutenu par la demande refuge et l’incertitude géopolitique.

4. Cryptomonnaies :

   • Le BTC reste dans une zone d’hésitation à moyen terme. Les multiples expirations d’options massives début 2025 amplifient la volatilité. Une stabilisation au-dessus de 96 000–97 000 $ serait un signal constructif à court terme.

Conclusion
Les marchés restent dominés par deux forces contradictoires : la quête d’un soutien monétaire (avec potentiellement moins de baisses de taux de la Fed que prévu) et les politiques annoncées par Donald Trump, susceptibles de stimuler la croissance américaine tout en ravivant les craintes inflationnistes et commerciales. Cette tension soutient le dollar et complique la reprise des actions, tandis que l’or et les matières premières affichent un ton plus ferme. Les données sur l’emploi et l’inflation US des prochaines semaines seront cruciales pour jauger la trajectoire des taux directeurs et l’évolution des flux vers les actifs risqués.

Bonne séance et bons trades à tous !

Pour bien commencer l'année, Voici votre Morning Review pour ce jeudi 2 janvier 2025 :

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1. Contexte général

• Dollar américain : Le billet vert a terminé 2024 en force (+2,5% sur le mois de décembre) et reste proche de ses plus hauts de 26 mois, soutenu par l’anticipation de nouvelles politiques économiques avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche le 20 janvier. Le marché table sur des baisses de taux limitées de la Fed en 2025 (environ 40-45 points de base), tandis que la BCE et la BoE pourraient réduire davantage leurs taux directeurs au cours de l’année.

• Bourses mondiales : L’Asie a débuté 2025 sur une note hésitante, notamment en Chine où les indices Shanghai et Hong Kong ont cédé plus de 1% en raison d’une activité manufacturière moins dynamique que prévu (PMI Caixin : 50,5 vs 51,7 attendu). En Europe, les contrats à terme indiquent une légère hausse à l’ouverture (CAC 40, DAX, EuroStoxx 50). Aux États-Unis, Wall Street a clôturé 2024 en baisse sur la dernière séance de l’année, malgré un bilan annuel positif pour de nombreux secteurs (tech, communication, consommation).

• Matières premières :

  • Pétrole : Les cours progressent légèrement ce matin. Le Brent évolue proche de 75 $ le baril, le WTI autour de 72 $. À court terme, le marché reste soutenu par les espoirs de reprise en Chine (malgré des chiffres PMI décevants) et par l’anticipation d’une demande américaine robuste. À plus long terme, la perspective d’une politique de “drill baby drill” (production accrue aux États-Unis) et une croissance chinoise moins forte que prévu pourraient limiter la hausse, voire peser sur les prix. En outre, techniquement, si le WTI rejette la zone 72,50/73 $, un trade vendeur pourrait redevenir pertinent.
  • Or (XAU/USD) : L’once se maintient au-dessus de 2 630 $, après une forte performance en 2024 (+27%). Les tensions géopolitiques et la recherche de couverture contre l’inflation continuent de soutenir le métal jaune. Goldman Sachs vise un objectif à 3 000 $ d’ici fin 2025.

• Faits marquants :

  • Plusieurs événements dramatiques (explosion d’un Cybertruck Tesla à Las Vegas, crash d’un avion en Corée du Sud) peuvent accroître la prudence des investisseurs face à d’éventuelles tensions sécuritaires.
  • La Russie a définitivement stoppé ses livraisons de gaz via l’Ukraine, mais l’impact sur l’Europe devrait être plus limité qu’en 2022, l’UE ayant diversifié ses approvisionnements.
  • Les marchés gardent un œil sur la politique monétaire au Japon alors que le yen se situe autour de 157 contre dollar, proche d’un plus bas de plusieurs mois.

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2. Calendrier économique du jour

• Europe : Publication des PMI manufacturiers définitifs (France, Allemagne, zone euro, Royaume-Uni) — chiffres très attendus pour confirmer l’hypothèse d’un ralentissement industriel en fin d’année 2024.
• États-Unis :
  • Inscriptions hebdomadaires au chômage (Initial Jobless Claims).
  • Challenger Job Cuts (licenciements prévus en décembre).
  • En fin de semaine, on surveillera également l’ISM manufacturier qui pourrait donner le ton pour le pétrole et le dollar.

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3. Sentiment et perspectives

• Actions : Les opérateurs restent prudents. L’investiture de Donald Trump le 20 janvier soulève des questions sur les tarifs douaniers et sur les plans de relance, ce qui pourrait impacter la confiance du marché et la volatilité.
• Forex :
  • Le Dollar est bien orienté dans cet environnement incertain.
  • L’EUR/USD oscille autour de 1,0360-1,0400. La présence d’options expirant à 1,0400 peut contenir les variations à court terme.
  • Le GBP/USD se maintient au-dessus de 1,2500, aidé par quelques expirations d’options.
  • Le JPY reste affaibli avec un USD/JPY proche de 157, sous pression d’un écart de taux toujours défavorable.
• Matières Premières :
  • Le pétrole reste dans un range, soutenu à court terme par la Chine et la saison hivernale, mais un « break » sous 72 $ sur le WTI serait un signal baissier potentiel.
  • L’or demeure la « valeur refuge » favorite sur fond de craintes géopolitiques et d’inflation résiduelle.

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4. Conclusion

Pour ce début 2025, la prudence prévaut alors que les investisseurs digèrent les évolutions macroéconomiques — avec la publication des PMI, l’attente de la politique monétaire américaine et la reprise chinoise incertaine. Le dollar conserve un biais haussier, les indices européens tentent un rebond technique, et le pétrole se situe près d’une zone charnière.

Toute l’équipe de G4N Markets (les robots et moi-même) vous souhaite une excellente année 2025, pleine de succès et de sérénité dans vos trades ! Restez attentifs aux volumes encore faibles et à la volatilité qui pourrait réapparaître en force dès la semaine prochaine avec le retour complet des investisseurs sur les marchés.

Bonne session à tous !